60% alc./vol.
Distillé le 15 novembre 2006 et embouteillé le 13 septembre 2011 pour Kensington Wine and Market, Calgary.
André 93.5%
Divin, rien de moins… Très affirmé mais doux comme une plume d’oie avec ses penchants de fruits exotiques – pêche, poire, kiwi et un zeste de citron. Un mélange de Mer des Caraïbes et de Mer du Nord, une fusion inattendue et ambitieuse sur fond un peu crasseux d’anciennes machines à charbon et de suie. Possède le seul défaut de ses qualités, c’est à dire que l’expérience du nez ne fait que voyager à travers les autres sens, il se goûte maintenant en bouche et sa longue finale envahit votre corps progressivement à chacune des gorgées. Je l’ai bu comme le sol brûlé des dernières semaines de canicule accueillera la pluie. Goulûment et avec avidité. Quel superbe whisky, qui file directement dans mon TOP 5 de l’année 2012.
Patrick 90%
Nez de tourbe, fumée, xérès et mangue. Poivre et sel en bouche, tourbe, épices et soupçon de xérès. L’alcool est très présent, mais pas désagréable! La finale est épicée et vineuse. Quoique je sois amateur de cask strengh, j’aurais préféré y goûter à environ 50%… N’empêche, le whisky est très bien équilibré et j’envie Benoit d’en avoir une bouteille!
RV 91.5%
Le mieux est l’ennemi du bien. Tourbe poivre et sel, on ne fait pas dans le subtil mais plutôt dans le saveur, agrémenté de fromage cheddar en grain à sa troisième journée. Plus tard, la tourbe est bien juteuse, épicée de cane à sucre et d’herbe de marais, ainsi que minérale de plomb et de fumée. Voltaire avait raison, la jeune distillerie devrait faire preuve de sagesse et s’arrêter à cette recette pour son édition de base.