46% alc./vol.
Fruit d’une élaboration singulière, Machir Bay (la baie de Machir) a deux particularités. L’une est d’être la première version permanente de la distillerie. La seconde est d’être constituée en petits lots tous les ans avec des vattings (des millésimes) de chaque année en utilisant progressivement le whisky de plus en plus vieilli d’année en année. Kilchoman Machir Bay est un assemblage de whiskies âgés de 3, 4 et 5 ans. Vieilli en fût de Bourbon de premier remplissage et affiné 8 semaines en fût de Sherry Oloroso, cette version non filtrée à froid devient l’incontournable de la gamme ! Machir Bay est non filtré à froid, vieilli en fûts de Bourbon, élaboré en small batch.
André 89%
Reste de feu refroidissant, cendres et tourbe de terre humide, suie, fruits (kiwis, lime et zeste de citron). Nez de caoutchouc fortement tourbé et maritime, herbeux. Incroyablement doux en bouche par contre, la vanille, les fruits et le chocolat, ce qui tranche abruptement avec le nez. La tourbe est elle aussi plus docile sans toutefois manquer de ponctuer l’ensemble de notes tourbées relativement puissantes. Finale soutenue où les divers éléments poursuivent nonchalamment leur lancée. Un beau whisky, très différent des autres Kilchoman dégustés, plus posé et approchable. On comprend pourquoi il est le nouveau « flagship » de la petite distillerie. Plus j’en prend, plus je l’aime.
Patrick 92%
Superbe nez où dominent, sans surprises, la fumée de tourbe et une touche végétale. En bouche, l’arrivée est plus légère que je m’y attendais, mais « explose graduellement ». Malt, fumée, tourbe et foin. La finale s’étire sur la fumée et le foin. Wow. Quel délicieux ensemble, offrant une certaine complexité et surtout un bel équilibre. Bravo.
Martin 90%
Paille dorée est sa nuance. Nez: Tourbe, algues, raisins blancs, herbe, citron et chocolat. Un mélange de salade de fruits et de gomme balloune vient ensuite occulter la tourbe à un point tel que j’ai de la difficulté à la retrouver au second nez. Bouche: Très vif et frais. Herbe, vanille, chocolat et sel marin. Le tout est enveloppé d’une timide boucane de tourbe. Finale: Salée, tourbée et fumée. Presque aucun fruit ou sucre ne perdure. Équilibre: Un jeune scotch épatant. Bien construit, il nous emmène à des endroits auxquels nous n’avons pas songé. À ne pas manquer les rares fois où il y en a en SAQ.
RV 84.5%
Le coté trop féminin de la tourbe. Très doux avec une pointe de sel sucré (oui oui), c’est une tourbe de lavande florale qui semble un peu trop ingénue. L’arrivée en bouche a quelque d’irlandais pendant un cours moment (heureusement) et de blé avant une avalanche de peppermint et d’herbes diverses. La tourbe absente de la bouche revient en finale avec des accents de fumée bleue contenue dans un baril de bourbon. Belle dualité entre le floral et la fumée, le goût et le feeling de la finale, mais venant de cet île, je désire davantage une petite punk qu’une amateur de classique.
Eli 89%
Clous de girofle au nez. Plus gras que le 100% Islay. Plus soyeux. Bien campé dans le fumé, dans la tourbe et dans la vanille. Un caramel brûlé d’une belle douceur. J’adore le fond – ce qui tient tout ensemble, ce petit fruit mais il y aussi cette poire et une balance bien juste avec ce poivre vert à la toute fin. C’est vraiment bon. Je trouve que ce whisky raconte une légende avec une belle leçon à apprendre. C’est famous. La constante Kilchoman est présente. La finale n’offre pas de grands éclats, mais encore ce beau poivré, un peu tannin.