Kilchoman Loch Gorm 2020

46% alc./vol.
En près de 8 ans, la sortie à chaque printemps d’une nouvelle version de Kilchoman Loch Gorm est devenue un petit événement. Tirant son nom d’un lac tourbé et très sombre à proximité immédiate de la distillerie, Loch Gorm combine la tourbe expressive à 50 ppm et les notes d’agrumes caractéristiques de Kilchoman avec l’influence boisée et gourmande du xérès. Cette édition limitée 2020 a été vieillie pendant au moins 9 ans intégralement en ex-fûts de sherry Oloroso. Les fûts de cette édition proviennent de distillations de 2007,2008, 2009 et 2011.

André 86%
Quench au raisin, dattes, gâteau aux fruits, oranges, tourbe terreuse mouillée. La bouche est souple, un peu trop diluée peut-être, la tourbe plus en retrait au nez est beaucoup plus évidente en bouche. Le whisky laisse une sensation de poussière de craie sur les dents lorsqu’ingéré. Viande cuite sur le feu de plage, enbruns maritimes, fruits séchés, prunes, raisins, cerises, oranges, terre humide, cannelle, chocolat au lait fourré de pâte de fruits. Longue finale, un peu disparate et fluide même si bien fumée et fruitée.

Patrick 79%
Superbe comme d’habitude… Mais ça se gâte rendu à la finale. Dommage, mais bon, on en reprend rapidement une autre gorgée et tout redevient ok. Nez : De la délicieuse tourbe fruitée et légèrement sucrée, des épices et une pincée de sel de mer. Bouche : De la fumée de tourbe d’une délicieuse intensité, avec des fruits mûrs et sucrés, les épices du BBQ, du sel de mer et une touche d’agrumes. Finale : D’une belle longueur, mais il semble y avoir une drôle de fausse note ici… Dommage.

Martin 87%
Nez: Dattes, pruneaux, raisins, Queen Elizabeth cake. Le tout enrobé de tourbe crasseuse et de lard salé. Feu de camp sur le bord de la plage, juste avant que Johnny scrappe le boombox de sa blonde en passant dessus en motocross. Bouche: Fruits des champs nappés de caramel, poivre rose et chêne, avec un voile de tourbe terreuse et de craie enveloppant le tout. Un peu de bacon, un peu de gros sel, un peu de vent du large. Finale: Une touche de minéralité accompagne le reste des saveurs exprimées précédemment. Équilibre: Un grand scotch, mais qui perd des plumes depuis quelques éditions. L’équilibre d’autrefois entre le xérès et la tourbe penche un peu trop vers cette dernière à mon goût. Pour un Loch Gorm d’antan, mieux vaut essayer de scorer un Fino Sherry.

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