60% alc./vol.
Fondée en 1836 par un fermier, Robert Hay, la distillerie entra en 1865 dans le giron de la famille Grants…pour ne plus jamais en sortir ! John Grants, un riche éleveur de bétail, possédait déjà plusieurs fermes dans la région ; il acheta la ferme ainsi que la distillerie qui s’y trouvait afin de créer une sorte de lieu de repos pour les troupeaux et les gardiens qui les convoyaient des nombreuses fermes du Glenlivet jusqu’au marché d’Elgin ; les bêtes trouvaient là l’eau et le fourrage qui leur étaient nécessaires pendant que les hommes pouvaient reposer leurs jambes fatiguées du voyage et se requinquer à grands coups de dram !
André 88%
Forte attaque amadouée préalablement au nez par le sherry et le sucre. Présente par la suite un beau mélange de fruits secs (grandement influencé par les raisins secs) et de chocolat. La surprise est totale car l’alcool est très douce au nez mais explose en bouche. Finale interminable présentant une belle dualité entre la douceur du sucre allié de la générosité du sherry et le haut taux asséchant du 60% d’alcool. À ne surtout pas faire : y ajouter de l’eau, laissez le plutôt respirer plus longtemps afin d’en éveiller le bouquet.
Patrick 92%
Après avoir comparé, sent définitivement les Glosettes aux raisins ! Bref, nez chaleureux de raisins et chocolats, avec une touche d’amandes… En bouche, ce whisky est extrêmement chaleureux et pas uniquement à cause du taux d’alcool : raisins, épices, chocolat et caramel, chêne brûlé… La finale, persistante à souhait, nous laisse dans un état contemplatif, baigné par les effluves susmentionnées. Idéal pour l’automne, en particulier le soir, à l’extérieur, près du feu. Tout simplement excellent, j’espère que ce grand classique sera un jour disponible à la SAQ. Cette bouteille symbolise d’ailleurs mon évolution personnelle en termes d’appréciation des whiskys « cask strenght » : il y a 5 ans, je m’étais débarrassé de ma bouteille de 105 en la donnant à un ami. A l’époque, je trouvais le taux d’alcool trop fort pour y apprécier quoique ce soit. Toutefois, j’en ai racheté une bouteille l’an dernier que j’ai vidée plutôt rapidement tellement je l’aimais ! Définitivement mon Glenfarclas favori, un exemple à suivre pour toutes les distilleries !
Martin 91%
Témoignage roux et profond du sherry. Nez: Sous une couche de foin poussiéreux, on retrouve un univers de fruits rouges, de malt grillé, de vanille orangée et de chêne. Bouche: Franc et affirmé, ici on ne fait pas dans la dentelle. Fruits des champs, tarte à la crème, muscade, cannelle et gâteau au fromage. Épique. Finale: Dune bonne durée, elle nous emporte avec une belle chaleur épicée. Équilibre: Bien que la plupart des cask strength en valent la peine, celui-ci pousse le bouchon un peu plus loin, au grand plaisir de tous.
Kim 91%
Au nez : Pneus suaves, caoutchouc recouvert d’une couche de gaze trempée dans le sirop de vanille et les fleurs confites. L’alcool est tout de même assez présent. Au goût : Robuste dès la première gorgée! Sec au premier abord, il dévoile ensuite une rondeur et une richesse sucrées. Équilibre incroyable entre douceur et robustesse, une main de fer dans un gant de velours… ou est-ce l’inverse? Finale un peu trop sucrée à la longue par contre. Avec une touche de fumée en plus il serait parfait, mais on ne peut pas tout avoir. Un classique!
RV 88%
Une classe qui semble naturelle, contrairement à d’autres Speyside qui paraissent davantage parvenus. Raisin secs, et après avoir respiré, Glosette aux raisins avec un peu de crasse de dattes. Sans surprise, l’alcool est très fort en entrée mais la manière dont le raisin sec revient prendre sa place est tout un accomplissement. Et une fois l’alcool dissipé et la langue remise de son choc, on retrouve une pointe du chocolat qui recouvraient les Glosette.