53.1% alc./vol.
Distilled 2004, Bottled 2023, Cask #5633399.
André 88%
Sherry fumé et médicinal, prunes et raisins secs, fumée de mazout de mauvaise qualité, sel de mer, bois séché. À l’aération, notes de citron et d’oranges. La bouche est herbacée et médicinale, feu de plage et iode, mélange de fruits sauvages séchés et de fruits tropicaux, tourbe malpropre. Texture ronde sans être huileuse, pimentée de bois sec. Finale sèche, plus orientée sur le citron et l’agrume que les fruits rouges, tourbe évanescente très médicinale et maritime, camphrée.
Patrick 84%
Un whisky qui coche toutes les cases, mais je me demande une fois de plus pourquoi utiliser un tel fût pour « finir » le whisky. En effet, si le nez et la bouche sont sublimes, le temps d’écrire ces quelques mots, la finale, trop boisée, me tombe de plus en plus sur les nerfs et me fait retirer plusieurs points (j’ai commencé à 93%, et pourtant j’écris assez vite!). A 200-250$, j’apprendrais à vivre avec, mais à plus de 900$ comme c’est le cas ici, on repassera. Nez : La fumée de tourbe est presque noyée par l’air marin et les arômes médicinaux. J’y retrouve aussi l’odeur de la fumée de tabac à pipe, des coquillages et surtout du xérès qui prends tout son temps pour monter sur scène. Bouche : Le sel de mer est ici aussi au premier plan, accompagné de la belle fumée de tourbe médicinale typique des vieux Laphroaig. Le xérès est un peu plus présent, juste assez pour complexifier encore plus le mélange de saveurs, avec une petite touche de fruits mûrs sucrés. La texture en bouche est huileuse comme il se doit! Finale : Très longue, salée, fumée et discrètement fruitée. Alors quelques minutes, la planche de chêne prend graduellement toute la place. Trop de place en fait.