Säntis Appenzeller Single Malt Edition Säntis

39.5% alc./vol.
Old Oak Beer Cask. Étiquette originale à 40%, mais corrigée par la SAQ.

André 77%
Le nez est plus prononcé et un brin pétillant. Encore les céréales nappées de miel, la vanille, sucre, céréales mouillées. Arrivée plus relevée, les pastilles au miel pur la gorge sèche. Texture très fluide, sans bien de complexité, la bouche est tout de même intéressante mais manque de variantes. Finale sur les grains de céréales sèches, et de miel… Ca me rappelle les blocs de miels avec la cire qu’on vendait anciennement. J’aime plus cette édition que celle en small oak beer barrel mais pas à aller jusqu’à en acheter une bouteille.

Patrick 79%
Nez : Le fond de tonne me rappelle l’ancien Mail St-Rock de Québec, les notes de miel floral se confondant à une odeur de vomi mal lavé. Bouche : Floral, mais toujours accompagné par cette petite touche de déjection de lendemain de veille qui me laisse la gueule tout croche. Finale : Pas si pire. Balance : Presque. Une mauvaise batch d’ingrédients ou de fût?

Martin 79%
Nez: Miel et fleurs, un peu de fruits, pour ensuite tomber dans un nuage de Febreeze et de bois. Petit côté sucré et minéral. Bouche: Sucré et fruité. Sucre d’orge, céréales et chêne. Assez plaisant quoique très très doux. Finale: Une fois le bois et le sucre passés, on reste avec une impression métallique en bouche, presque du cuivre teinté de soufre. Je ne suis pas du genre à aisément détecter le soufre comme d’autres, mais ici il y a définitivement quelque chose de louche. Équilibre: Ce n’est pas un horrible malt, j’y trouve bien des qualités, mais la finale laisse un goût un peu trop biscornu à mon avis.

RV 83%
Un peu trop bien appuyé. Étonnament plus foncé et boisé que son frère d’arme, le nez est dans la zone fruitée. Arrivée d’abord juteuse de sève puis on s’éloigne définitivement du fruit pour s’accoter sur le bois et le caramel, qui finit par être très pesant. Finale toute en grain caramélisé, et la bière du baril se fait sentir. Ça reste un whisky intéressant, comme si Couvreur avait choisit les barils de bière au lieu de sherry, mais c’est davantage pour un marché de niche que grand public.

Säntis Appenzeller Single Malt Edition Sigel

40% alc./vol.

André 81%
Nez de céréales organiques et maltées, bois un peu brûlé, vanille, compote de pomme. Un nez “girl next door”, un peu trop rectiligne, qui joue de prudence et évite l’audace. Bouche flasque et épurée, bien douce par contre, un peu plus fruitée mais toujours entourée de céréales de malt nappées de miel et de vanille. Finale un peu plus relevée, l’alcool est un peu plus fougueux mais sera rapidement rappellé à l’ordre par le retour des céréales au miel et de sucre. Il m’a vraiment surpris par sa persistance en bouche et sa finale longue et agréable. Sans être un mauvais whisky, il n’apporte rien de vraiment plus à ce qui se trouve sur le marché. De belle conception, ce whisky ne sera probablement pas celui qui vous étonnera aussi.

RV 84.5%
Let’s get it on! En début de carte, le grain et le cognac se frappe dans un style où l’on est loin du single malt standard, et malgré qu’il s’affiche comme une finition en barril de bière, le fond de miel est loin du houblon mais davantage du sherry. En bouche, nouveaux pugilistes: le single malt est encore plus mielleux mais prend la forme d’un combat grain whisky vs Laphroaig, les cendres incluses. Puis en fin de carte, des fruits bizarres (myrtille?) tentent de s’accorder avec le Mackmyra, dans une vague légère mais persistante. Pas les meilleurs combattants mais des matchs enlevants, et avec un peu d’expérience ce whisky sera toute une menace.

Patrick 87%
Nez: Étrange parfum de fleurs des Alpes, de miel et de … fond de tonne. Bouche : Complètement unique, avec un mélange edelweiss (la fleur des Alpes), de miel et d’herbe fraichement coupée. Définitivement les Highlands de la Suisse. Finale : S’étire sur les notes florales et les souvenirs d’un pays si beau et si dispendieux. Balance : Pas certain que je vais en acheter une bouteille, mais ça donne certainement le goût de s’acheter un billet d’avion pour la Suisse!

Belgian Owl 24 mois

46% alc./vol.
Fût #427-29-77, embouteillé le 25 février 2010.

André
Ce sont plus les agrumes qui mettent la table pour cette expression de 24 mois. Une larme de citron, de crème de meringue, d’eau de rose et de cannelle. Un joli mélange où chaque élément trouve sa place. La bouche est également plus fidèle au nez; une belle sensation crémeuse s’affirmant par des notes de vanille et de miel. La finale est un dessert bien présenté de poires poêlées, agrémentées de vanille, de miel et de morceaux de bananes.

Belgian Owl 8 mois

46% alc./vol.
Fût #407-87-31.

André
Plus soutenu et complet. L’alcool commence à prendre un rôle secondaire, éclipsé par le travail et les influences du fût. Toujours malté et accompagné de poires, de vanille et de beurre. La bouche est crémeuse et douce, les poires sont maintenant saupoudrées de cannelle se poursuivant en finale sur des notes vanillées d’où s’extirpent une vague florale très capiteuse d’une belle douceur. L’évolution qu’a connu l’ensemble en séjournant seulement 8 mois dans le fût est impressionnante. Un enfant possédant un potentiel certain mais manquant toujours d’un peu de maturité afin de trouver sa direction.

Amrut Fusion

50% alc./vol.
Batch #01. « Quand l’Orient rencontre l’Occident » : cet Amrut Fusion résulte de l’assemblage de deux cuvées spéciales de la distillerie de malt de Bangalore. La première cuvée est issue d’orge maltée récoltée au pied de l’Himalaya tandis que la seconde est issue d’orge maltée écossaise séchée à la fumée de tourbe. Chacune a été vieillie séparément pendant quatre années sous des températures quasi-tropicales accélérant le vieillissement à la manière des rhums vieux des Caraïbes ! Un single malt d’une grande rondeur et moyennement tourbé, non filtré à froid et embouteillé à 50%. Le chaud climat Indien demande en retour jusqu’à 12% chaque année en évaporation (angel’s share) ce qui est l’équivalent d’une maturation de 10 ans dans le Speyside Écossais…

André 90%
Nez de céréales sucrées et de beurre. En bouche c’est les fruits, la tourbe et la paille brûlée qui s’affirment avec plus de ferveur mais tout en demeurant relativement posées. La finale est aux saveurs délivrées en bouche et est d’une longueur moyenne, assez sèche. Un single malt bizarre et multidimensionnel à l’image de sa conception. Une dualité contrôlée entre le malt écossais et Indien, un malt représentatif de l’union de ces 2 régions tout aussi différentes une de l’autre. Préparez vous un bon verre et vous resterez pendu à celui-ci pendant de longues minutes à vous questionner. Celui-ci est définitivement déconcertant. La note est provisoire car j’en suis encore à me questionner et à tenter d’en découvrir toutes les facettes…

RV 85%
Donne l’impression d’être un whisky canadien qui tente d’imiter les single malt ou le contraire. Sirop de maïs, feuille d’érable et huile végétale, l’odeur colle au palais. L’arrivée en bouche est toute autre avec du chêne et du caramel brûlé, assez unidimensionnelle mais convenable. Heureusement, en finale ça se transforme en grain brûlé de bois d’épinette encore humide. L’aftertaste est beaucoup mieux balancée, avec un retour plus civilisé sur le grain. Bien que l’effort donne un résultat plus qu’honorable, c’est le genre du whisky peut-être un peu oubliable que j’aime me faire servir sans nécessairement posséder.

Patrick 90%
Nez d’orge, sucré, fruité. Goût fruité et pas mal sucré, avec un fond épicé. Une fumée marquée par la tourbe vient donner à ce whisky une agréable dimension supplémentaire. Finale rappelant un bon rye. Comme le dit André, vraiment intriguant! Ce whisky a tout d’un excellent whisky : A chaque gorgée, on y trouve quelque chose d’agréable et de nouveau.

Martin 91%
Nez: Fraise et caramel. Arthur! J’aime les fruits au sirop! On sent bien les fûts de chêne, probablement des anciens fûts de bourbon. On parvient au deuxième nez à déceler une fine pointe de tourbe iodée sous une couche de groseille ou bien d’airelle. Un parfait exemple de complexité. Bouche: Wow! Coup de poing dans la geule! Très sucré, baies ou fruits confits. Ça se mute en vanille à mi-chemin, suivi d’épices pour terminer en finesse avec une légère fumée. Brillant. Finale: Sèche, longue avec un tout petit restant d’iode. Particulièrement marquée d’épice. Au singulier. S’il existait une eau de vie Fremen, ce serait Amrut Fusion. Équilibre: Original et hors du commun mais surtout livre la marchandise, complexe à souhait, tout simplement superbe.

Mackmyra Den Första Utgåvan (1st Edition)

46.1% alc./vol.
Élevé en fûts de chêne suédois, cette version de Mackmyra se révèle particulièrement douce et agréable. Une expression sans une once de fumée. Inaugurée en 1999, la distillerie de Mackmyra fut construite sur le site éponyme – Mackmyra Bruk mill – au coeur de la région du Gästrikland en Suède. Établie à l’origine en tant que distillerie « pilote », Mackmyra est devenue au printemps 2002 une distillerie à part entière en augmentant sa capacité de production. Fabriqué à partir de la recette nommée « Elegant » et mûrie en fûts de bourbon de premier remplissage entreposés dans la mine Bodas à 50 mètres de profondeur.

André 89%
Un panier de fruits. Ample et bien chargé comme nez; citron, miel, bananes, poires. J’adore la variété des éléments du nez. Il s’adoucit par contre un peu trop en bouche, l’effet du miel peut-être, un souffle de chocolat aussi et ces mêmes fruits du nez. Finale un peu courte, bien sucrée mais aussi sans dépaysement. Un jeune whisky avec une maturité surprenante .

Patrick 92%
Nez tout à fait unique, boisé de chèvrefeuille avec des fines herbes fraiches, marié par un malt sucré. En bouche, agrumes, fruits, toujours le boisé étrange et les fines herbes fraiches. La finale s’étire sur une note fraiche de dentifrice. Une belle complexité, qui gagnera à vieillir un peu pour gagner en profondeur.

Martin 93.5%
Nez: Salade de fruits avec un peu de vanille dans son sirop. Au deuxième nez, la vanille prend le dessus, accompagné d’un bon coup d’alcool curieusement pas désagréable. Une touche florale à la fin. Très plaisant. Bouche: Encore sucré et vanillé. On peut y goûter ensuite le fût de chêne et les épices. Ça pète en bouche, les petits fruits sucrés, les baies schtroumpfantes. Finale: Tout ce qui se passe avant s’étire joyeusement ici. Ça pourrait durer encore un peu plus, mais bon… On a juste à en prendre un autre verre. Équilibre: Si on se sent la dent sucrée, c’est un whisky excessivement dangereux. Si vous prenez un verre et qu’on vous annonce une excellente nouvelle (du calibre “tu vas être papa”), c’est garanti que la bouteille y passe.

RV 83%
Première édition mais édition phare, non. Le premier nez est à éviter, rébarbatif avant que l’orge monte tranquillement. À l’image du Montana Roughstock, sans le punch de l’alcool. L’arrivée est poivrée, de manière agressive, puis l’alcool à tempérament de genièvre se fait goûter. Avant la finale, l’orge est mélangé au feutre cuivré de la finale chimique qui gâche un peu la sauce. Comme première tentative officielle ça passe, mais pour en faire leur sélection de basse, j’en suis moins sûr..

Belgian Owl New Make Spirit

46% alc./vol.
C’est en 2004 que se concrétisait le rêve de 3 partenaires, le distillateur Étienne Bouillon, le cultivateur Pierre Roberti et le financier Luc Foubert. Des débuts modestes pour cette micro-distillerie situé dans la région de Hesbay en Belgique, mais mûe par une énergie et une détermination sans frontière. Utilisant un vieil alambic Suisse du 19eme siècle et des produits du terroir local, la philosophie de Bouillon se rapproche drôlement des principes forts à Jim McEwan de Bruichladdich… Des produits de qualité, un respect du terroir et des gens qui contribuent à la création d’un whisky.

André
À être considéré comme un new make. Très céréalé, avec des notes de poires et de beurre. Nez éthéré, accents de beurre froid, de fruits secs et de cannelle. Finale très agréable au goût de bonbons au beurre et caramel, vagues de céréales sèches et d’orange. Un produit bien balancé d’une grande finesse, d’une belle pureté et d’une agréablement maturité pour un new make spirit.

Wannborga 3 ans

44.3% alc./vol.
Cette distillerie produisait déjà une variété de spiritueux mais ce n’est qu’en 2007 qu’elle débuta la production de whisky. Les alambics de cette distillerie proviennent d’Allemagne et ne produisent que 150 litres. Annuellement, cette distillerie produit environ 2000 litres… Elle est présentement (2012) la plus petite distillerie Suédoise. Son whisky est vieilli dans des ex-bourbon barrels. La bouteille évaluée ici est la seule à avoir été importée en Amérique du Nord.

André 85%
Quelque chose d’agricole, du sirop de maïs peut-être ? En bouche offre un feeling poudreux, genre poussière de craie. Alcool passablement fort au nez mais étrangement, en bouche il est plus que discret portée sur une lancée de chlorophylle ou de menthe. Un whisky remplis d’ambiguïté et je dois avouer très humblement qu’il ne me laisse pas indifférent mais que je ne sais pas trop pourquoi précisément.

RV 83%
Un apprenti talentueux mais en début de carrière. Whisky très gêné avec un aspect funky bizarre, un peu trop d’ailleurs. Arrivée de gruau, posée et minutieuse mais ultimement pas la plus spéciale. Finale davantage herbeuse, très crémeuse (peut-être trop pour moi). Finale de bonne longueur, c’est un bon début hormis le nez. Bonne finale, vraiment surprenant, l’originalité y est, ne manqué plus que la balance et l’expérience.

Warmbrechies Single Malt Whisky

40% alc./vol.
Distillerie Wambrechies, France.

André 78%
Sous-vêtements pas lavés. Pommes pourrîtes. Le nez se stabilise après une dizaine de minutes mais ne s’améliore pas vraiment., je dirais plutôt qu’il « désempire » ! La rétro-olfaction est sucrée et vanille mais c’est à peu près tout ce qu’il a à nous offrir. Un « passez GO et ne réclamez pas 200$ ».

RV 76%
Malt. C’est tout. Plus intense en bouche qu’au nez, mais toujours aussi banal. La finale, son meilleur point, donne des tons de grains à peine fumée, sans longueur réellement intéressante. Anodin, sinon inutile.

Patrick 80%
Nez de malt, goût absent, finale un peu tourbée et fumée. Le whisky que j’apporterais en cachette dans mon flasque à un match de football : il n’est pas mauvais, mais le même si je n’y goûte pas, je n’ai pas l’impression de manquer quoi que ce soit.

Thor Boyo 3 ans

42% alc./vol.
Whisky des Dieux Normands, Brasserie La Chapelle.

André 60%
Cette même tourbe pas agréable du whisky Armorik, terreuse et de pourriture organique, quelques fleurs éparses, pêches, abricot, et du sucre assez rond. Nul à chier en bouche, on cherche la texture…et les arômes. Ressemble plus à une eau-de-vie qu’à un whisky. Un peu de piquant en bouche. Finale inexistante ou presque, léger végétal et vanille…et toujours ce fond de tourbe pourrie très organique.

RV 37%
Pourri, autant au niveau de la note que de la note. Beau mélange olfactif de chimie et de pourriture, bien qu’il change au nez il reste dans le registre du répugnant: église sûrie, bonbon meurtri, liquide purulent. Et il faut l’avaler! Toutefois, le goût est surprenant, presqu’abordable avant une finale chaude de produits chimiques qui bouillonnent dans l’estomac et me font peur pour mon cerveau et mon système digestif. Est-ce un whisky auquel il faut s’habituer? La seconde gorgée m’indique plus de ne plus répéter.

Patrick 49%
Nez d’orge et de terre pourrie. En bouche, la pourriture s’affirme, tout en laissant place à quelques épices. La finale s’étire sur les épices et l’acide industriel pour nettoyer les planchers. Mauvais.