Michel Couvreur Pale Single Malt 12 ans

46% alc./vol.

André 83%
Le sherry se dévoile au nez et en bouche mais se préserve bien de se livrer aux yeux du dégustateur. Belle surprise au nez, les fruits et odeurs de sherry sont bien présentes sans être omniprésentes. Tout comme le Grain Whisky, le sel est aussi partie prenante de ce whisky, ce qui est un peu ambigu avec les rondes saveurs de fruit et du xérès. Bien rehaussé pas les notes d’anis et un peu épicées qui en s’ajoutant au sel nous donne un whisky aux quatre vents. Personnellement, j’ai été un peu déstabilisé par les saveurs mélangées au xérès. Finale puissante avec dualités de saveurs musclées et fruités.

Michel Couvreur Grain Whisky 4 ans

44% alc./vol.
Le seul whisky Michel Couvreur non-affiné en Bourgogne. Conçu entièrement en Écosse selon les paramètres de Michel Couvreur. Mélange de céréales diverses; orge, seigle, maïs et vieillis par la suite pendant 4 ans.

André 81%
Pas mon style de whisky, trop jeune, trop dominé par le bois. Ce qui est intéressant avec ce whisky, c’est le jeu des céréales, biens senties en bouche, l’apport de chacune à l’ensemble. Ce qui peut par contre déboussoler certains adeptes, car le whisky tire un peu partout à la fois. Bouche axée sur les céréales et la vanille, conservateur et manque de nuances. La bouche est également fortement iodée, les céréales toastées, la vanille, un peu trop franc en bouche. Finale, sur les céréales salées et la vanille.

After Dark Fine Grain Whisky

40% alc./vol.

André 61%
Faut pas mal feeler et ne pas laisser trainer les couteaux ou vos lacets de bottes si vous prenez ce whisky, la fin pourrait être tragique… Odeur de pomme, de caramel bon marché et de grain de céréales. Bouche diaphane assaisonnée d’acétone, style rye whisky (mais de très mauvaise conception), la pomme rouge, le caramel mélangé de quelques épices. Finale courte (ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose) où le caramel et le rye à l’acétone perdurent. « After Dark, you may hang yourself in the whisky room”.

Patrick 65%
Faut être désespéré pour boire ça.  Nez : Caramel dans lequel baignerait des feuilles en différents états de décomposition.  Bouche : Beurk.  Les feuilles en décomposition prennent l’avant-plan, reléguant le caramel dans un vague rôle de soutien.  #@$% que c’est méchant!  Finale : D’une longueur moyenne, but who cares?

Martin 60%
Nez: Pommes et caramel, grain un peu cheap avec une vague de décapant à peinture. Bouche: Caramel, pomme de tire, mais le tout vire rapidement sur une acétone épicée mal contrôlée. Finale: Âpre et épicée. Quand même courte, ce dont je ne me plains pas dans ce cas-ci. Équilibre: Vraiment mauvais, rien ne se tient. Je n’envie pas les gens qui ont ça comme unique whisky. C’est à se demander comment cette bouteille a pu arriver au Canada.

W. Premiers Special Reserve

40% alc./vol.
Whisky Espagnol

André 76%
Un mélange d’alcool aromatisé au chocolat au lait, au miel et au caramel. On ne fait pas dans la complexité ici… En bouche, on a dilué l’alcool et la texture est disparate et vraiment diluée. On ressent qu’on a encore affaire à un alcool quelconque mais la texture est fluide comme de l’eau, goûte l’eau assaisonnée et se bois aussi comme de l’eau. Caramel, miel, chocolat, noix. Finale légèrement fruitée, noyée dans le caramel… et de courte longueur et c’est bien ainsi. Un low shelf whisky, qui mérite de demeurer sur les low shelf.

Patrick 81%
Une belle surprise de la part d’un whisky « low shelf » local.  Agréable si on a le goût de ne pas se casser la tête, genre quand on est vacances sur le bord d’une plage espagnole!  Nez : Parfum de whisky artificiel.  Caramel et quelques notes de céréales mélangées.  Bouche : Vrament en mieux en bouche que ce que le nez laissait présager.   Orge, épices, chêne, un peu de vanille et quelques fruits pour compléter le tout.  L’ensemble n’a pas grand relief, mais demeure intéressant.  Finale : D’une longueur moyenne, sucrée et marquée par les céréales.

Martin 74%
Malt ambré très général. Nez: Vague d’alcool devant un souffle de café latte et de chocolat blanc. Quand même bien. Un peu de vanille et de caramel, rien pour chier par terre. Bouche: Texture très insipide et unidimensionnelle. Noix, vanille et caramel. Choco-noisette. Me rappelle curieurement les genres d’imitations marbrées de Nutella européennes. Finale: Assez courte, peu d’épices, peu de céréales, beaucoup trop de sucre. Équilibre: Je ne sais pas trop comment ils en sont arrivés à ce résultat insolite, mais on dirait presque que ce n’est pas vraiment un whisky, un peu comme le After Dark indien.

Domaine des Hautes-Glaces Single Malt New Organic Rye Spirit

45% alc./vol.
Batch S:11-01, bouteille #030 de 100.

André 67%
Nez full grappa fruitée plutôt que le rye, très jeune autant au nez qu’en bouche, c’est définitivement dans le thème des whiskies de bas âge pour ne pas dire de bas étage. Le rye se dévoile un peu plus en bouche au travers quelques notes épicées, l’alcool est agréable. Quelques autres saveurs se greffent à l’ensemble; les raisins verts, un côté végétal pas plus agréable qu’il le faut et une bonne dose de sucré. Finale : souhaitée. Pour le prix de 130$ demandé en plus, faut être vraiment mal pris pour s’acheter ça.

Patrick 82%
Intéressant, différent, mais pas trippant.  Nez : Herbe et feuilles mortes et moisies.  Touche d’épices du chêne.  Bouche : Chêne plein de sève, épices et herbe verte.  Finale :  D’une longueur moyenne.  Florale.

Amrut Single Malt Batch #53

46% alc./vol.

Martin 85.5%
D’un beau jaune doré et éclatant, signe de jeunesse ou bien, connaissant Amrut, de belles promesses. Nez: Orge séchée, foin poussiéreux. Vanille et malt, surtout malt, bien juteux, grillé et sucré. Légères notes de fruits au sirop. Bouche: Arrivée en bouche mielleuse et légère, très égayante et sympathique. Vanille et chêne en force, épices crémeuses avec une subtile goutte d’amertume. Finale: Courte et chaleureuse. Cuir délicat sur une pointe de tarte au poires. Seul un petit, tout petit arrière-goût métallique vient lui coûter ici quelques points. Équilibre: Somme toute plus qu’un excellent malt d’entrée de gamme, et abordable en plus. Un choix très sensé d’embouteiller à 46%. Un bon tremplin pour vous diriger vers d’autres expressions de la distillerie qui vous feront vraiment tomber en bas de votre chaise.

Amrut Peated Single Malt Whisky

46% alc./vol.
Distillé en Inde, ce single malt est élaboré à partir d’orge écossaise, maltée et séchée au feu de tourbe intense à Port Ellen.

André 88.5%
Beau nez vanillé avec abondance, rond et travaillé, tourbe puissante mais docile, médicinale. Bel enrobage d’agrumes maritimes, de noix grillées à la Balvenie et de céréales chauffées. La bouche offre une approche de fruits et de caramel avant de tanguer vers de vigoureuses notes épicées et d’autres plus douces d’agrumes quoi que camphrées et tourbées. Finale poreuse de style galets séchés sur la plage ou se mélange d’un côté les poids lourds (tourbe, camphre, épices) et de l’autre les poids plumes (caramel, agrumes et fruits). Prédominance de l’orge maltée et caramélisée, du chocolat noir peut-être. Un single malt qui en surprendra plus d’un.

Patrick 90%
Bien balancé, savoureux et texture en bouche parfaite.  La tourbe est comme on l’aime : pas subtile, mais sans être nécessairement agressive.  Nez : Délicate fumée de tourbe qui, come un incendie naissant, prends rapidement de l’ampleur.  Aussi, un peu de cendre, de jus de fruit (plutôt discret) et de céréales.  Bouche : Suie intense et tourbe sèche.  Puis, un peu de sucre de la céréale et de poivre et une subtile touche de chocolat noir.  Texture en bouche très huileuse.  Finale : Longue, savoureuse et tourbée.

Martin 90%
Bel ambre doré intense. Nez: Pas exceptionnellement tourbé comparé à ce à quoi je m’attendais. Chêne, caramel, malt grillé, miel et toffee salé. Vanille et pommes vertes fraîches. Bouche: Caramel salé et tourbe frappent bien ici. Feu de camp, bois de chêne brûlé. Poivre blanc. Un superbe équilibre entre la tourbe et le sucre. Finale: Longue, avec beaucoup de fumée résiduelle. Caramel et vanille sont aussi de la partie. Chocolat noir. Équilibre: On s’attend en général à un peu plus venant de quelque chose qui s’annonce aussi “peated”. C’est loin d’être un monstre de tourbe, mais ça reste un sacré bon whisky!

Amrut Single Cask • Bourbon Cask LCBO

60% alc./vol.
Bourbon Cask #3444, Juin 2009-Janvier 2014, bouteille 85/156, exclusivité LCBO.

André 87%
Le bois de chêne… Éclisses de bois, douces notes de toffee et de pêches assorties de bien présentes épices, céréales Sugar Crisp, cuir, vanille et miel. Fort et affirmé en bouche, sec et passablement épicé, un peu rêche même, même si parsemé de quelques notes d’oranges et de fruits secs. Finale portée dur les épices et les céréales maltées, bon taux de sucre balançant le tout. Rétro-olfaction sur les épices à steak et le poivre. Un taux d’alcool un peu trop haut pour les personnages qui en jouent l’histoire.

Patrick 90%
Simple et efficace.  J’en boirais d’ailleurs comme de l’eau.  Le taux d’alcool semble en fait beaucoup plus bas.  Nez : Les épices typiques du fût de bourbon.  Au nez, on jurerait être dans une scrierie.  Ou en fait, dans une usine qui a inventé du « jus de chêne ».  Bref, chêne, épice et pointe de sève sucrée.  Bouche :Caramel brûlé, planche de chêne et épices à steak.  Aussi quelques notes de cerise.  Pour être plus précis, on jurerait avoir affaire à un hybride et un single malt.  Finale : Longue, savoureuse, épicée et sucrée.

Martin 90%
Nez: Fruits tropicaux, chêne blanc, fleurs tout aussi blanches, céréales sucrées, agrumes et touche de poivre. Le degré d’alcool risque d’être sournois, au nez on ne se douterait de rien. Bouche: Texture opulente, caramel et vanille, poivre à l’horizon. Chêne, fruits et chocolat blanc. Le taux cask strength finit par nous rattraper, mais il est loin d’être aussi violent que je ne m’attendais. Finale: Bois et caramel à l’extrême, qui nappe un beau gros bol de fruits des champs. Crème et poivre. Vraiment bien dosé. Équilibre: Tout qu’un single cask. Superbe complexité offrant des saveurs qu’on voit souvent, mais pas souvent agencées de cette manière.

Heimat Swiss Single Malt

40% alc./vol.

Patrick 87%
Un whisky à boire sur le bord de la piscine.  Rafraichissant, j’aime!  Nez : Parfum, très intense comme je les aime.  Au printemps, comme passer sa main dans l’herbe : Contrairement au mois de juillet, celle-ci est encore très fraiche.  Un peu d’agrumes et de caramel.  Bouche :   La banane domine outrageusement, au point que j’ai de la difficulté à sentir autre chose.  En fait, un Popsicle à la banane.  La texture est huileuse.  Aussi des notes de vanille, d’orge, d’herbe et d’agrumes.  Le tout demeure très intense.  Finale : Un peu courte, mais ce n’Est pas un défaut dans le cas de ce whisky : C’est plutôt une invitation à en prendre une autre gorgée!

Reisetbauer 12 ans

48% alc./vol.
Limited Edition 2001, bouteille 453 de 997.

André 83.5%
Nez très fruité (framboises, fruits sauvages), petits bonbons en gelée aux fruits, à la limite ça peut ressembler à certains sherry casks, chocolat, toffee caramélisé. Belle texture en bouche, à la fois liquide mais offrant une belle consistance onctueuse et moelleuse. Les fruits séchés, les bonbons en gélatine, puis les framboises, le chocolat noir et le toffee encore. Backbone sucré très agréable. Légère astringence en finale de bouche, je dois avouer que c’est le seul endroit qui laisserait supposer l’utilisation de fûts particulier. Cela me rappelle certains embouteillages de Glenmorangie au nez, ce nez tricky pas facile à identifier… Quelques notes herbeuse qui montent lentement en crescendo, mais les fruits sont toujours aussi présents. La finale est douce et bien balancée, fruitée et sucrée à souhait. J’adore les saveurs de bonbons en gelée qui parsèment la finale.

Patrick 78%
Pas dans ma palette! En fait, même mon estomac semble protester. Nez : Sucré (caramel) et sirupeux. Petite note bizarre me faisant penser à des branches de sapin qu’on ferait bouillir dans un chaudron en aluminium de camping. Bouche : Caramel qui domine, sapin intense et menthe. Sensation chaleureuse en bouche. Finale : D’une longueur moyenne, métallique et mentholée.

Martin 72%
Nez: Ça joue intensément dans les fruits secs. Surtout les fruits des champs, pour ensuite dangereusement pencher vers la boisson de fruits en poudre genre Tang ou Kool-Aid. On poursuit avec foin sec, touche de céréales et de vanille. Reste qu’il y a un petit quelque chose de chelou dans tout ça. Bouche: Épices, branche d’épinette, pas loin du rye sans toutefois s’y coller. Caramel mentholé, céréale acide, je lèche à contrecoeur l’alambic de cuivre. Finale: Moyennement longue, mais épicée et métallique. Je ne trippe pas trop. Équilibre: Je ne sais pas de quel recoin sombre les autrichiens sortent ce breuvage, mais qu’il y reste. Définitivement pas dans mes goûts. Le nez laissait entrevoir une aventure hors du commun, mais le reste de la dégustation me fait regretter un peu l’expérience.