Forty Creek Three Grain

40% alc./vol.

André 82%
Épices piquantes, cannelle. Poussière de roche 0-3/4 que tu étends dans ton entrée après quelques jours de canicule en été et que la poussière lève dans l’air. LA finale est sèche, trop courte mis à part une coupure acérée d’alcool. Ok mais pas à la hauteur habituellement présentée par la distillerie.

RV 90%
Pour 40$, on s’en fout des Icewine et des vins de la Green Belt ceinturant le lac Ontario, c’est le Three Grain qu’il faut ramener. Orge vraiment forte, jute, chêne et érable, en bel équilibre. Le grain se poursuit en bouche, et se tourne vraiment lassement dans le chêne brûlé (lightly charred). En début une étrange mouture de ripe de différentes essences de bois sort fortement, or la finale est un retour, quoique très nuancé, sur la cassonade typique de l’établissement. Me fait penser à un blend assez franc et un peu moins mélangé, le genre de bouteille qui s’écoulera probablement de manière assez rapide de ma réserve, bon pour toutes les occasions.

Patrick 93%
Nez de bois et sirop d’érable brûlé, le tout dominé par un grain puissant. Au goût, on dirait du pouding chômeur liquide qui aurait légèrement collé au fond et légèrement cramé. Une légère épice nous rappelle le bourbon. Très sucré, assez délicat, mais quand même une belle profondeur. Digne représentant de « Forty Creek».

Forty Creek Port Wood Reserve 2011

45% alc./vol.

André 76%
Sucré pas possible…cassonade. Tout est dans l’arrivée en bouche qui est superbe en consistance. Mais le tout se gâche rapidement en finale lorsque la draft de chlore de piscine, persistante mais douce, ne nous quittes pas jusqu’à la finale (souhaitée ardemment) Bloody hell $&*()%/$%/$/&%%//?%!*

RV 87%
Whisky dessert. Figues et dates dissimulées derrière un épais brouillard de cassonade à couper au couteau. Vraiment pas le genre pour ceux qui ne veulent pas sortir d’Islay. À l’arrivée, les dates se déclarent plus vivantes et calment la cassonade, puis reviennent le temps d’un éclair de sirop de table, avant de finir avec du sucre brûlé sur une finale de très bonne longueur. S’il est possible de faire plus sucré, je ne sais pas si ça serait encore palatable, et comme l’alcool de cette finition en cask particulier, le Port Woord s’approche trop près de ma limite de sucre pour mon propre confort. Par contre, j’apprécie justement le fait que le porto n’enterre gustativement la très bonne base du Forty Creek.

Patrick 89%
Au nez, cassonade sur les stéroïdes, masquant les saveurs typiques des Forty Creek. Sucre, fruits ayant macérés dans le sucre et épices sucrées. Au goût, le sucre laisse un peu de place aux épices mais aussi aux fruits servis au dessert recouverts de sucre. La finale nous laisse en bouche un goût de confiture faite par ma grand-mère, à laquelle mon grand-père aurait ajouté quelques gouttes d’alcool pour s’amuser. Très (trop?) sucré. Quand même très bien. Idéal avec le dessert. 89% 2eme Tasting: Patrick : Au nez, cassonade sur les stéroïdes, masquant les saveurs typiques des Forty Creeks. Sucre, fruits ayant macérés dans le sucre et épices sucrées. Au goût, le sucre laisse un peu de place aux épices mais aussi aux fruits servis au dessert recouverts de sucre. La finale nous laisse en bouche un goût de confiture faite par ma grand-mère, à laquelle mon grand-père aurait ajouté quelques gouttes d’alcool pour s’amuser. Très (trop?) sucré. Quand même très bien. Idéal avec le dessert.

Forty Creek John’s Private Cask

45% alc./vol.
1ère édition. Un mélange de whiskys de seigle, maïs et orge, distillés dans un pot still et âgés séparément, tels que des whiskys « single grain ». La différence provient donc essentiellement des fûts sélectionnés par le Whisky Maker et la proportion des différentes céréales dans le mélange final.

André 91%
Nez passablement fruité avec un twist d’arômes associés aux whiskies Canadiens. Bois frais, cassonade, sucre et raisins. Bonne vague épicée. Bouche un peu claire et épurée, premièrement sucrée, goût de miel avec retour sur le citron et une couverture d’épices. J’adore comment il développe chacun des arômes associés à chacune des parties de la langue. Dans la tablette des whiskies Canadiens, on pourrait dire que c’est « un maudit bon pick ».

RV 90%
Livre ce que l’emballage promet, et à défaut d’être un mélange avec une cohésion parfaite, demeure un assemblage goûteux professionnel. D’entrée, le nez se rapproche beaucoup du Three Grain que les autres éditions spéciales malgré le raisin, la cassonade et le bois toujours présents. L’arrivée est cependant beaucoup plus lente avec le maïs qui semble timidement lever la main. En bouche, le grain en 3 déclinaison (maïs, seigle épicé, poussière d’orge) rend un goût de bourbon avant une finale d’orge et de seigle. Et le tout est vraiment confirmé par une deuxième gorgée encore meilleure, qui me rappelle une bonne pelletée de moulée pour chevaux. Et comme j’aime les bourbons…

Patrick 89%
Au nez, chêne et raisins au premier abord. Ensuite, céréales mouillées, cassonade et touche d’épices à steak. En bouche toutefois, les épices prennent la première place, mais disparaissent rapidement pour laisser la place au sucre qui se transforme en miel pour ensuite laisser les épices et le raisin revenir pour la finale! Assez impressionnant comme évolution des saveurs! Et agréable surtout, pour ne pas dire « efficace »!!! Toutefois, son prix relativement élevé pour un whisky canadien « without age statement » fait en sorte qu’il ne fera jamais partie de ma collection… (Mais je serais très heureux de le recevoir en cadeau, évidemment!)

Forty Creek Double Barrel Reserve

40% alc./vol.
Lot #241, bouteille #3287.

André 88%
Plus agressif au nez que l’édition régulière. Le raisin est également plus débridé mais d’un bel équilibre. Il y a un off-key en milieu de bouche, quelque secondes après l’entrée en bouche. Heureusement, les raisins reprennent le flambeau rapidement. Celui-ci est vanillé en finale contrairement à l’édition régulière qui est plus mentholée.

Patrick 92%
Au nez, riche cassonade et léger raisin vert. Miel très discret. Au goût, la cassonade explose pour permettre aux saveurs de raisins rouge et verts, de prunes, de pacanes et d’épices de nous surprendre. La finale s’allonge tranquillement à notre plus grand plaisir. Exquis. Un whisky qui demande à ce qu’on s’arrête pour le savourer comme il se doit.

Martin 86%
Ambre roux et sienne très canadien. Nez: Un vent de whisky canadien arrive de loin. Citron et cèdre, rye timide et épices à steak. Vraiment léger, un bon conseil, n’y ajoutez pas d’eau. Prunes confites. Bouche: Assez aqueux comme texture, avec épices, copeaux de bois, chocolat et un brin de seigle vanillé. Hors du commun pour un canuck. Une légère fumée nous transporte vers la finale. Finale: Bois de pin, paprika, caramel et raisins sucrés. Assez court comme durée, mais bon on ne peut pas toujours tout avoir. Équilibre: Très honnête comme édition spéciale, surtout pour le prix, mais si on veut vraiment être jeté sur le cul par cette distillerie il vaut mieux se tourner vers d’autres éditions.

RV 93.5%
Est-ce qu’un papillon déjà joli peut retourner en chrysalide pour en ressortir encore plus magnifique et dramatique? Forty Creek à mon avis relève ce défi avec originalité Très fruité par rapport au 40 Creek normal, avec du raisin vert et du raisin rouge à peine recouvert de cassonade. Sur la langue le raisin transige du vert et rouge au raisin sec, pour mourir dans une finale justement assez sèche et plus sucrée et texturée, avec un dernier soubresaut de caramel brûlé.

Forty Creek Confederation Oak Reserve

43% alc./vol.
Édition limitée à 17000 bouteilles avec finition en fûts de chêne canadien, provenant d’arbres datant du temps de la confédération et situés à environ 40km de la distillerie.

André 90%
Bonbons Werther’s, vanille et une expérience sur l’influence du bois. Bouche huileuse, nez citronné, cannelle. Encore plus boisé en bouche, bien sucré, jambon fumé à l’érable également finement épicé. Rétro à saveur de copeaux de bois sec et poreux et de vanille sèche. Balance exceptionnelle. Un whisky sécurisant et bien ficelé.

Patrick 88%
Très doux au nez, touche de fruits rapidement absorbée par l’intensité sucrée des céréales. Au goût, aussi sucré qu’un whisky peut l’être légalement ! Me rappelle ma jeunesse lorsque j’ajoutais en cachette quelques cuillerées de sucre dans mes céréales au déjeuner, en plus des fruits que mon père y avait mis. Bref, céréales intenses, cassonade, raisins rouges, prunes et touche de pacanes. Très facile à boire, un whisky que tous aimeront, du novice à l’expert.

Martin 89%
À peine plus roux et foncé que le Double Barrel, à moins que ce ne soit l’ombre d’une fibre fédéraliste qui me joue des tours. Nez: Chêne et vanille, un peu de citron et de gingembre, poivre blanc et amandes, le tout enveloppé dans un léger drap de seigle épicé. Bouche: Doux sucre, quoiqu’avec sa texture un peu fade et peut-être même trop simplifiée (merci 40% d’alcool), on a tendance à en vouloir plus. Retour du chêne et du seigle, avec caramel salé et cidre de pommes. Finale: Semble au départ trop courte, sur des notes de toast brûlé, de fleurs et de gingembre mariné. Raisins et rye viennent nous réconforter tranquillement et reprennent le flambeau pour faire perdurer la finale. Équilibre: Surprenant. Un bel exemple de comment la finale peut sauver un whisky plus ou moins bien parti. Comme quoi la dernière impression peut parfois être la plus durable.

RV 90%
Il faut aimer lécher des planches. Le bois franc fraîchement coupé à la sortie de la scierie, un peu du Forty Creek en beaucoup plus épicé, et le raisin habituel en beaucoup plus effacé. En bouche on retrouve le bon vieux whisky de M. Hall avec un peu de miel et la finale dans la même veine, quoiqu’avec beaucoup plus de bois et de brulé. J’aime aussi particulièrement l’aftertaste très égal mais tout en ripe et avec un petit aspect de colle de ripe pressée bizarre. Même si selon moi il est moins bon que Double Barrel, l’expérience du bois en vaut la peine, si ce n’est que pour sentir le verre immédiatement lorsque servi ou bien le fond de celui-ci une heure plus tard.

Forty Creek Copper Bold

45% alc./vol.
Anciennement « Copper Pot Reserve » avant le rebranding de la flotte des whiskys de Forty Creek en 2022.

André 88%
Bloc de cassonade, de sucre brun brut, épices en rôle soutien. Les céréales quant à elles dégagent un arôme de rye whisky, l’ensemble est enrobé de toffee ou de sucre caramélisé, style sirop d’érable un peu surchauffé. Je trouve le nez un peu trop grossier mais c’est tout de même très agréable comme whisky. En bouche, les fruits sont plus intense, toujours avec ce caramel-toffee à la texture de sirop ainsi qu’avec les cerises épicées que l’on retrouve dans les rye whiskies. La finale est plus relevée, surtout avec l’effet épicé du style rye whisky. Les pacanes et les oranges tentent tant bien que mal de calmer le jeu. Très représentatif des canadian whiskies, à la limite des ryes whiskies. Prix plus que sympathique. Well done Mr Hall.

Patrick 92%
Au nez, une riche cassonade, des noix, des épices et une touche de cerise. En bouche, wow! Oooh yeah! Toujours la cassonade, la cerise, les noix et les épices, mais tellement intense! La finale est plutôt marquée par les épices, mais baigne tout de même dans la cassonade. Quelle balance! Quelle puissance! Et surtout quel rapport qualité/prix! Le meilleur whisky canadien que j’aie découvert depuis longtemps. J’en veux une caisse!

Martin 92%
Fortement cuivré, orange bruni. Nez: Vanille et épais caramel brûlé, céréale séchée avec un genre de fudge au beurre d’arachides en arrière-plan. Rappelle le Barrel Select, mais moins noyé dans le sucre. Noisette et muscade viennent parsemer le tout. Bouche: Entrée en bouche pesante, assez huileuse et fort agréable. De la cassonade et du riche toffee qui cèdent la place à des planches de chêne saupoudrées de douces épices. Finale: Chaude et je dirais presque sensuelle, sure des notes peu étrangères encore une fois de caramel, de bois, de vanille, de cannelle et de muscade. Équilibre: Le même savoir-faire qui a fait du Barrel Select un premier de classe, avec ici une complexité additionnelle qui vaut au Copper Pot Reserve quelques points de plus.

RV 90%
Comme dans le bon vieux temps pour l’alambic, une nouvelle version qui valait la peine de brasser la tradition de Forty Creek. Avant même de le boire, la couleur saute aux yeux, d’un marron à la frontière du rouge. Au nez sans surprise, c’est la cassonade qui s’élance accompagnée de cerise brûlée, pas celle cireuse des bourbons mais beaucoup plus fraîche. Même cerise en bouche, puis la cassonade qui triomphe jusqu’en finale, toujours accompagnée de la cerise à la limite du cuivre. Ayant toujours trouvé qu’il manquait quelque chose au Barrel Select, on dirait que j’ai trouvé quoi. Amenez-en des Alberta Premium 30YO, je préfère encore ce no age statement plus franc qui ne saura peut-être pas confondre les fervents de longues dates de l’édition standard, mais qui ne me déçoit pas, de la couleur à l’aftertaste tranquillement rouge.

Forty Creek Premium Barrel Select

40% alc./vol.
Fait à la main, Le proprio veille à faire vieillir le whisky de chaque céréales dans le fut qui lui est le plus approprié. Les whiskies de rye, d’orge et de maïs de 6 à 10 ans finissent dans des fûts de sherry fait par la distillerie elle-même.

André 90.5%
Wow ! Superbement fruité et excessif au nez. Le raisin se dissout lentement et nous laisse rassasié et repu. En milieu de bouche, il est à forte odeur de bourbon américain et goûtes fortement les raisins secs des boites de céréales Raisin brand. La finale est d’une longueur surprenante, sans brusquerie, mis à part la menthe fraiche en toute fin. Superbe ! A true canadian classic.

Patrick 92%
Au nez, sent littéralement le bonbon! Wow! Miel, vanille, prunes, noix et chêne brulé. Au goût, vanille, miel, prunes, épices. En finale, fruits, vanilles, pacanes. Longue et gentille. Commentaire final : Wow! Je recommande d’ailleurs tous les produits de cette distillerie.

Martin 91%
Orange foncé brun-roux qui ne crée pas tant d’attentes que ça pour un whisky canadien. Nez: Orge, seigle et caramel brûlé. De puissants arômes doux et sucrés à la fois nous emmènent loin de ce à quoi on s’attend d’un Canadian Whisky. Vanille et chêne carbonisé, bonbons à la tire. Bouche: Sucré et riche à souhait. Seigle, raisins juteux, caramel, orge, tire de sucre Grandma. Finale: D’une belle longueur, elle nous offre épices, menthe, pomme de tire et une bonne grosse pointe de tarte au sucre et pacanes. Équilibre: Incroyablement surprenant. Avec des notes qui s’éloignent un peu d’un canadien traditionnel mais une âme de laquelle on peut être fiers. [Ça aurait été] une vraie honte de ne pas l’avoir en SAQ.

RV 87%
Cassonade et sirop de table. Au goût, multidimensionnel entre le grain et le sucre dans un bizarre combat assez égal. La finale quoique trop courte est bien dosée. Hors du commun pour un canadien, une belle bouteille à faire découvrir aux aficionados des whiskies d’outre-mer.

Century Reserve 21 ans

40% alc./vol.
Bouteille M0557.

André 89%
Nez de chêne sucré, un peu sec. Bonbons croquants au citron, grains de céréales séchés. En bouche le citron se pointe rapidement et il offre une superbe présence en bouche. Les 21 années passées à vieillir lui ont apporté une belle complexité et beaucoup de rondeur. La finale est longue avec un passage sur les grains secs, le citron encore une fois et l’herbe mouillée, un peu (en arômes du moins) les particularités d’un whisky irlandais. Pour un whisky canadien, une superbe découverte.

RV 89%
Rye très complexe, avec un soupçon de sucre et je trouve même qu’il y a du parfum de madame au nez. Texture inexistante comme l’arrivée en bouche, heureusement ça se développe en chocolat et mûres très mûres, avec une finale particulièrement longue et fruitée, qui sans être la plus bruyante, est superbement délicieuse. Une canadienne racée qui sait garder son point le plus fort pour la fin, et qui a su contrôler son seigle au point de le faire oublier après l’olfaction.

Patrick 87%
Nez richement sucré, typiquement rye. Je suis d’accord avec RV, sent définitivement le parfum de femme, mais pas celui qu’on s’attend à retrouver sur une nymphette. En bouche, le sucre et les fruits explosent littéralement pour se transformer en chocolat aux fruits (genre barre de chocolats avec des fruits séchés). Je ne suis toutefois pas d’accord avec RV en ce qui a trait à la finale qui est un peu trop courte et délicate. Donc, malgré une finale et un nez moyen, ce whisky se mérite une bonne note.

Century Reserve Lot 15/25

40% alc./vol.

André 85%
Fruits acides dans un panier de bois, citron bien présent avec des touches florales bizarres. Le nez (hyper volatile par contre) est bien rond, agréablement fruité (fruits séchés encore une fois), la bouche parsemée de poivre et d’épices est asséché par les notes de bois secs. Finale en crescendo, toffee et épices. Difficile à cerner mais très agréable dans son ensemble.

Seagram’s VO

40% alc./vol.

André 86%
Nez discret et diaphane. Rye avec un mélange de fruits rouges et de cerises s’étirant sur les notes d’orange, autant en bouche qu’au nez. Poivre ouvre la marche en bouche, puis un mélange d’épices suivie des fruits. Finale un peu trop courte, ce qui l’ampute de quelques points. Ensemble bien bâtit, équilibre vraiment bien, j’aime bien la présentation via la simplicité de la livraison.

Patrick 84%
Un whisky d’une belle présentation, bien bâti mais avec une texture qui le dessert un peu mal. Nez: Un parfum où les céréales (seigle, maïs…) et les petits fruits se mélangent agréablement avec une petite note boisée. Bouche : Du bois brûlé, du seigle et de la cerise. Savoureux, mais porté par une texture un peu aqueuse. Finale : Un peu courte, avec des saveurs en continuité avec l’impression initiale en bouche.