Pendleton 1910 Rye Whisky

40% alc./vol.

André 86%
Céréales à saveur de fruits tropicaux. Sirop d’érable dans un baril de bois. Migre sur des vagues plus épicées en bouche, rye plus présent et fruits saupoudrés d’épices en finale. Un whisky qui sait vous faire savoir que vous êtes toujours dans la cour des whiskies canadiens mais qui démontrent aussi que le Canada est une terre aussi propice à l’évasion qu’à l’innovation. Complexe et agréable.

RV 83.5%
Maladroit mais franc, on lui pardonne quelques écarts. Évidemment canadien mais avec un fond de terre et de végétaux, soit des légumes trop sucrés ou des fruits rances. Rond, semi-sec, léger mais bien présent, en bouche il est très standard puis survient un éclair hallucinant de vanille, peut-être pas subtil mais savoureux. Un peu trop typé comme whisky avec des épices de l’extrait de vanille, comme c’est parfois nécessaire pour se tirer de la torpeur du marché habituel canadien.

Hiram Walker Special Old Rye Whisky

40% alc./vol.

André 81%
Un drink purement estival aux saveurs de fruits – tarte aux cerises – , très lisse en bouche. En milieu de bouche, des odeurs de dentifrice Aquafresh légèrement mentholé prennent la relève et nous amènent sur une finale aussi éphémère que le week-end de la Fête du Canada. Suggestion: refroidissez votre verre un 5 minutes au frigo avant de le consommer. Les saveurs seront légèrement étourdies mais l’effet en bouche en bénéficiera.

Patrick 79%
Au nez, très fruité et délicats. Au goût, maïs très marqué avec une touche de seigle. En finale, le sherry prends toute la place, mais disparaît en laissant un goût de métal. Manque de profondeur, mais pas mauvais.

Martin 82.5%
Nez: Léger voile d’acétone au-dessus de tout le reste. Bois, crème et vanille. Fruits au sirop. Bouche: Vanille, caramel et crème. Bois avec un petit peu d’épices. Retour au caramel mais avec un vent poivré. Finale: Épices chaudes, caramel épais, chêne affirmé. Légèrement fade par moments, on a tendance à oublier prestement. Équilibre: Un beau blend typiquement canadien. Pas mauvais, mais on doit travailler ici sur sa personnalité.

RV 77%
Un whisky ok pour commencer, sans point contre mais sans points pour. Beurre, miel et cerise avec un peu de seigle, avec beaucoup de cerise et un peu trop de caramel. Ouvre bien mais pas très varié, par contre un peu poivré. Finale vraiment courte. Dans le style léger, on fait mieux.

Gibson’s Finest 100th Grey Cup Edition

40% alc./vol.

André 77%
Voici le genre d’embouteillage qui nous fait nous demander si les producteurs et les distributeurs goûtent au produits qui mettent sur le marché. Le genre de bouteille qui n’a que son étiquette pour prétendre être une édition « spéciale ». Voici un nez aussi ennuyant que peut l’être une partie de Canadian football… Inexpressif au nez, cassonade et caramel simpliste. Ces même pauvres arômes qui seront les seules saveurs en bouche et qui se transformeront en sirop d’érable par la suite. La surprise viendra du poivré en finale, tranchant avec les arômes et saveurs monotones et soporifiques du nez et de la bouche. On se reprendra au 125th anniversaire…

Gibson’s Finest Sterling

40% alc./vol.

André 82%
Texture surprenante. Riche et bien fruité avec un twist de citron. L’alcool est trop fort en finale ce qui casse l’expérience. Dommage car le nez et la bouche étaient prometteurs.

Martin 81%
Assez clair, manque de ce roux typiquement canadien. Nez: On commence sur quelques épices vanillées, pour ensuite traverser un mince rideau d’alcool. De l’autre côté on est ravis de découvrir le rye et le maïs dans une confortable étreinte. Chêne, un peu de citron et de sirop de table. Bouche: Belle texture sirupeuse qui se traduit au goût par un raz-de-marrée de caramel crémeux et de sucre brun. Sirop d’érable même. Le seigle et les épices offrent une complémentarité bienvenue. Finale: Chaude et épicée, mais qui tombe rapidement en morceaux de métal, d’acétone et de fruits amers. Très désagréable. Équilibre: Assez impressionnant si on fait abstraction de sa finale horrible.

RV 84%
Seyante mais trop polie. Elle devrait sortir de ses gonds parfois. Avec peu de rye mais des oranges doucement vinaigré, ça sent le whisky d’Alberta bien fait mais pas assez spécial. La finale est toutefois un peu laiteuse avec un aftertaste chaud mais un peu décevant de whisky canadien ennuyant. Tout de même en haut de la classe moyenne.

Forty Creek Single Malt Cask

40% alc./vol.
Avant d’être mélangé dans un “meritage” avant l’embouteillage, le Forty Creek est composé de trois éléments: du seigle (rye), du maïs (corn) et de l’orge (barley). Voici la saveur de orge du mélange.

André 82%
Dans le trio du canadien, on l’aurais appelé « le joueur de soutien ». Mon étoile du match sera donc donnée au corn whisky pour sa contribution exceptionnelle au tour du chapeau, contribution rendue possible grâce à la participation du malt (barley) et du seigle (rye) dans ce trio Forty Creek. Un peu fade au nez et incroyablement absent. Céréales sans grande personnalité – la marque maison ? – dans une boite impersonnelle et oubliable. N’eut été de son timide accompagnement sucré jumelé à sa finale que l’on pourrait confondre avec la bouche tellement elle est limitée, j’aurais déjà oublié. La texture est définitivement intéressante mais la diversité du final est un dead-end gustatif. Une preuve que l’ensemble est plus important que ses composantes prises individuellement.

RV 83%
Bland blend. À laisser respirer pour découvrir le grain plus profondément quoique toujours très ordinaire. Avec son odeur et son goût de blend paresseux, le développement en bouche est apprécié mais trop tranquille… puis Bang! Le grain très scottish sort pour une belle finale de popcorn brûlé et de sucre. Par contre, ça ne reste qu’un pétard drôlasse au lieu d’être un feu d’artifice.

Forty Creek Bourbon Cask

40% alc./vol.
Avant d’être mélangé dans un “meritage” avant l’embouteillage, le Forty Creek est composé de trois éléments: du seigle (rye), du maïs (corn) et de l’orge (barley). Voici la saveur de maïs du mélange.

André 89%
La dimension donnée aux embouteillage de Forty Creek vient de nous dévoiler sa source. Ce crémeux et cette onctuosité sucrée et bien fruitée expose sa provenance dans ce distillat. Nez ample et doux comme de la dentelle, un panier de fruits en saveurs et arômes, de la vanille jumelé d’une belle persistance en bouche et d’une finale bien soutenue. Un « bourbon canadien bien » présenté qui donne toute son importance à l’ensemble. Superbe !

RV 84.5%
Maïs… l’amateur de corn whisky se sent appelé. Au nez, cet amateur veut vraiment goûter le bourbon canadien qui le tente par ses odeurs de whiskey d’Heaven Hill avec une pointe de doux miel uniforme. Malheureusement, en bouche trop gentil, spécialement avant que les épices du bourbon ne montent tranquillement, sans réellement toucher le sommet. Après le nez une déception, malgré qu’à chaque gorgée, il semble charmer de manière incrémental. Une bouteille qui finit par charmer.

Forty Creek Rye Cask

40% alc./vol.
Avant d’être mélangé dans un “meritage” avant l’embouteillage, le Forty Creek est composé de trois éléments: du seigle (rye), du maïs (corn) et de l’orge (barley). Voici la saveur de seigle du mélange.

André 85%
Que ce soit sur le lignes horizontales du drapeau américain ou la feuille d’érable du drapeau canadien, la couleur rouge du rye, distillé, n’a plus de frontière et assume son rôle d’agent épicé et ce, peut importe qu’il ait été conçu à Heaven Hills au Kentucky ou par John K Hall en Ontario. Nez bien épicé, adoucie par le miel et le sucre. Est à des miles du rye d’Alberta Premium pourtant ils sont cousins (lointains, en distance néanmoins) mais ils ont chacun leur personnalité respective. La bouche est asséchée mais pas sèche, épicée avec une légère prédominance poivrée. On en retrouve effectivement les traces dans le Forty Creek Barrel Select et dans le Double Barrel. Étonnant de décortiquer la distillations des différentes céréales comme ça, la dégustation devient comme un travail d’archéologie où l’on part du produit finis pour en retrouver l’histoire et en bâtir l’ensemble à partir des divers morceaux.

RV 91%
Une partie des grains est plus grande que la somme. Une progression de l’odorat rarement sentie: d’abord le rye bon marché, le bois sec, puis le miel rance, la citrouille, l’orange et enfin le raisin. En bouche, malgré un faible 40%, se révèle très épicé et poivré, de l’eau de poivre; le seigle se fait franchement gouter sur la langue où il picotte pendant une vingtaine de seconde… puis Boom! En gorge on retrouve la douceur du Barrel Select, puis une finale à mi-chemin entre le sucre et les épices. Une totale (et divinement construite) surprise.

Forty Creek Three Grain

40% alc./vol.

André 82%
Épices piquantes, cannelle. Poussière de roche 0-3/4 que tu étends dans ton entrée après quelques jours de canicule en été et que la poussière lève dans l’air. LA finale est sèche, trop courte mis à part une coupure acérée d’alcool. Ok mais pas à la hauteur habituellement présentée par la distillerie.

RV 90%
Pour 40$, on s’en fout des Icewine et des vins de la Green Belt ceinturant le lac Ontario, c’est le Three Grain qu’il faut ramener. Orge vraiment forte, jute, chêne et érable, en bel équilibre. Le grain se poursuit en bouche, et se tourne vraiment lassement dans le chêne brûlé (lightly charred). En début une étrange mouture de ripe de différentes essences de bois sort fortement, or la finale est un retour, quoique très nuancé, sur la cassonade typique de l’établissement. Me fait penser à un blend assez franc et un peu moins mélangé, le genre de bouteille qui s’écoulera probablement de manière assez rapide de ma réserve, bon pour toutes les occasions.

Patrick 93%
Nez de bois et sirop d’érable brûlé, le tout dominé par un grain puissant. Au goût, on dirait du pouding chômeur liquide qui aurait légèrement collé au fond et légèrement cramé. Une légère épice nous rappelle le bourbon. Très sucré, assez délicat, mais quand même une belle profondeur. Digne représentant de « Forty Creek».

Forty Creek Port Wood Reserve 2011

45% alc./vol.

André 76%
Sucré pas possible…cassonade. Tout est dans l’arrivée en bouche qui est superbe en consistance. Mais le tout se gâche rapidement en finale lorsque la draft de chlore de piscine, persistante mais douce, ne nous quittes pas jusqu’à la finale (souhaitée ardemment) Bloody hell $&*()%/$%/$/&%%//?%!*

RV 87%
Whisky dessert. Figues et dates dissimulées derrière un épais brouillard de cassonade à couper au couteau. Vraiment pas le genre pour ceux qui ne veulent pas sortir d’Islay. À l’arrivée, les dates se déclarent plus vivantes et calment la cassonade, puis reviennent le temps d’un éclair de sirop de table, avant de finir avec du sucre brûlé sur une finale de très bonne longueur. S’il est possible de faire plus sucré, je ne sais pas si ça serait encore palatable, et comme l’alcool de cette finition en cask particulier, le Port Woord s’approche trop près de ma limite de sucre pour mon propre confort. Par contre, j’apprécie justement le fait que le porto n’enterre gustativement la très bonne base du Forty Creek.

Patrick 89%
Au nez, cassonade sur les stéroïdes, masquant les saveurs typiques des Forty Creek. Sucre, fruits ayant macérés dans le sucre et épices sucrées. Au goût, le sucre laisse un peu de place aux épices mais aussi aux fruits servis au dessert recouverts de sucre. La finale nous laisse en bouche un goût de confiture faite par ma grand-mère, à laquelle mon grand-père aurait ajouté quelques gouttes d’alcool pour s’amuser. Très (trop?) sucré. Quand même très bien. Idéal avec le dessert. 89% 2eme Tasting: Patrick : Au nez, cassonade sur les stéroïdes, masquant les saveurs typiques des Forty Creeks. Sucre, fruits ayant macérés dans le sucre et épices sucrées. Au goût, le sucre laisse un peu de place aux épices mais aussi aux fruits servis au dessert recouverts de sucre. La finale nous laisse en bouche un goût de confiture faite par ma grand-mère, à laquelle mon grand-père aurait ajouté quelques gouttes d’alcool pour s’amuser. Très (trop?) sucré. Quand même très bien. Idéal avec le dessert.

Forty Creek John’s Private Cask

45% alc./vol.
1ère édition. Un mélange de whiskys de seigle, maïs et orge, distillés dans un pot still et âgés séparément, tels que des whiskys “single grain”. La différence provient donc essentiellement des fûts sélectionnés par le Whisky Maker et la proportion des différentes céréales dans le mélange final.

André 91%
Nez passablement fruité avec un twist d’arômes associés aux whiskies Canadiens. Bois frais, cassonade, sucre et raisins. Bonne vague épicée. Bouche un peu claire et épurée, premièrement sucrée, goût de miel avec retour sur le citron et une couverture d’épices. J’adore comment il développe chacun des arômes associés à chacune des parties de la langue. Dans la tablette des whiskies Canadiens, on pourrait dire que c’est « un maudit bon pick ».

RV 90%
Livre ce que l’emballage promet, et à défaut d’être un mélange avec une cohésion parfaite, demeure un assemblage goûteux professionnel. D’entrée, le nez se rapproche beaucoup du Three Grain que les autres éditions spéciales malgré le raisin, la cassonade et le bois toujours présents. L’arrivée est cependant beaucoup plus lente avec le maïs qui semble timidement lever la main. En bouche, le grain en 3 déclinaison (maïs, seigle épicé, poussière d’orge) rend un goût de bourbon avant une finale d’orge et de seigle. Et le tout est vraiment confirmé par une deuxième gorgée encore meilleure, qui me rappelle une bonne pelletée de moulée pour chevaux. Et comme j’aime les bourbons…

Patrick 89%
Au nez, chêne et raisins au premier abord. Ensuite, céréales mouillées, cassonade et touche d’épices à steak. En bouche toutefois, les épices prennent la première place, mais disparaissent rapidement pour laisser la place au sucre qui se transforme en miel pour ensuite laisser les épices et le raisin revenir pour la finale! Assez impressionnant comme évolution des saveurs! Et agréable surtout, pour ne pas dire « efficace »!!! Toutefois, son prix relativement élevé pour un whisky canadien « without age statement » fait en sorte qu’il ne fera jamais partie de ma collection… (Mais je serais très heureux de le recevoir en cadeau, évidemment!)