Connemara Peated

40% alc./vol.
Lancé en 1995 par la distillerie Cooley, ce single malt fut le premier Irish tourbé. 75% de l’orge maltée employée est tourbée.

André 81%
Au nez; menthe & miel, peat vert, accompagné d’une fumée rappelant un feu de camps sur le bord de la mer. Végétal et vert, une pointe de fumée et un mentholé marin très agréable. Très honnête comme qualité prix.

Patrick 86%
Menthe, feuillu; peat vert, bonne initiation à l’Irlande. Très bon. Très frais, tourbeux et herbeux. J’appellerais presque ça du peat vert! Un peu de fumée. Globalement: Wow! Vraiment délicieux!.

Martin 83.5%
Bronze cuivré. Nez: Tourbe présente mais douce, malt crémeux, chêne, miel et une touche du cuivre de l’alambic. Sel marin. Loin de l’Écosse, on est dans la tourbe irlandaise. Bouche: Miel, sucre et cuivre. Herbe et épices. Tourbe gênée et menthe. Texture légèrement aqueuse. Finale: Belle descente mentholée parsemée de chêne, de timide fumée et de verdure. Le côté cuivré est un peu déplaisant. Équilibre: Une belle surprise, pas un gros cogneur comme les scotchs d’Islay, mais en effet une maudite belle surprise rafraîchissante.

Clontarf 1014 Classic Blend

40% alc./vol.
La distillerie tire son nom d’une célèbre bataille ayant eu lieu sur les champs de Clontarf près de la ville de Dublin, le Vendredi Saint, au printemps de 1014. Le grand roi irlandais Brian Boru et ses hommes ont alors repoussé les vikings et permis à l’Irlande telle que nous la connaissons d’exister. Ce whisky est vieilli exclusivement en ex-bourbon cask.

André 79%
Vite comme ça, la première gorgée me fesait penser à un whisky Canadien. Le côté céréales et alcool de grain ou d’alcool neutre, très passif au nez commes autre saveurs sans être agressif ou mal conçu. Au nez, notes de céréales maltées, de vanille et de miel, d’épices tout de même douces. Rien pour casser la barraque mais rien qui nous ferait dire qu’on a ici droit à une erreur de confection mais plus à un manque d’originalité. La bouche est soutenue, les épices rendent la sensation un peu acérée, éventail de saveurs limitée avec les notes de céréales et de grais divers, la poire, le miel et la vanille, la salade de fruits. Le whisky est a little bit oaky en bouche, légèrement sec et épicé. La finale est moyenne et n’est ponctuée que par les épices et les notes du bois de chêne.

Patrick 83%
Au nez, les noisettes comme dans les Frangelico… Frais, malt, herbe fraîchement coupée, avec quelques fleurs au travers. En bouche, malt doux, herbes, et fleurs qui prennent de plus en plus de place au fur que l’on se rapproche de la finale. La finale présente de légères épices qui sont rapidement enveloppées par un sucre herbeux et doucereux comme les yeux de ma blonde.

Martin 83.5%
Nez: Grain, acétone, vanille et sucre doré. Lointains fruits rouges, touche d’alcool assez présente. La douceur classique des whiskeys irlandais me semble manquer à l’appel. Ou du moins arriver en retard. Herbe et poivre. Bouche: La douceur arrive ici. Miel, malt, caramel et vanille. Léger poivre noir, planche de chêne et petits fruits. Bien savoureux tout ça. Finale: Un peu relevée, sur des notes de poivre, de cannelle, de fruits et de vanille. Le chêne sec boucle le tout. Équilibre: Je suis agréablement surpris par ce blend. Je m’attendais à du bottom shelf de fond de tonne, mais wow. De belles saveurs, rien d’extravagant, mais une douceur qui ferait de cet embouteillage un bon Irish de semaine, on va se le dire.

Bushmills 1608 400th Anniversary Edition

46% alc./vol.
Spécialement élaboré pour célébrer le 400e anniversaire de la licence de distillation accordée à la région de Bushmills en 1608, ce blend est distillé 3 fois conformément à la tradition irlandaise. Embouteillé à 46% pour garantir un épanouissement aromatique optimal, il a été conçu à partir d’une orge maltée très particulière, le malt cristal, obtenu grâce à un séchage à haute température des grains encore humides qui entraîne la caramélisation des sucres.

André 81%
Frais et aérien; sent les herbes, la lime. L’arrivée en bouche est très discrète et gênée, mais la vague qui suit est vraiment unique et inusuelle, à saveur principalement de mangue et d’agrumes est malheureusement trop courte laisse rapidement la place à une rétro plus qu’ordinaire. Globalement: nez décevant, bouche particulière mais éphémère et une finale sans personnalité.

RV 81.5%
Chlorophylle et café amer excessivement torréfié. Timide présentation mais vaut la peine d’attendre une certaine transformation quasi fleurie, avec wave sur la vanille tout juste extraite, or la finale se veut bien ordinaire, avec un petit retour sur le café. Une curiosité, une autre de ces bouteilles qu’on est content de goûter mais pas nécessairement de payer.

Patrick 89%
Nez riche, malté sucré et fruité. Frais. Agrumes? Au goût, agrumes, agrumes agrumes, pommes fleurs et un peu de malt. Enveloppant, exquis et délicat tout à la fois. En finale, les fruits rouges reprennent un peu de place, mais subtilement.

Bushmills 10 ans

40% alc./vol.
Old Bushmills est la plus ancienne distillerie officielle de whisky au monde. Elle a obtenu sa licence officielle de fabrication de whisky en avril 1608. Elle a, depuis cette date, toujours été en service. Old Bushmills produit à la fois des blends et des single malts. Le plus célèbre single malt irlandais est vieilli principalement en fûts de chêne américain bourbon barrels avec une part mineure de fûts de chêne espagnol ayant contenu du Xérès.

André 82%
Un travail sur les tonalités de vanille et du travail du bois. Bananes coupées en tranches nappées d’essence de vanille et de crème fouettée, de miel. Superbement doux et crémeux au nez, un whisky de d’ambiance, de mood relax. En bouche, des notes de fruits sortent de nulle part et les saveurs du nez s’expriment maintenant plus librement. En diluant le whisky avec la salive, on est à même d’aider les nuances du miel et de la vanille à évoluer. Le travail du bourbon cask est définitivement en avant-plan et si sherry cask il y a, ce n’est probablement pas en très grande concentration. La finale est à l’image du nez et de la bouche; sucrée, mielleuse, mélange de bananes, de sherry avec une pointe d’épice en toute finale de bouche. De belle conception, je crois que ce whisky ne plaira pas à tous, mais s’il est consommé au bon moment et dans les bonnes circonstances, il laissera définitivement les souvenirs d’une belle expérience au dégustateur.

Patrick 80%
Au nez, vanille, orge et miel. Le goût est très léger, enrobé de vanille de délicieuse façon. Léger miel. Orge humide. En finale, des traces de sherry et de vanille.

RV 80%
Ce n’est pas ce whisky qui va faire à couler le sang vert en mes veines. Mélange de caramel et d’herbe de ruisseau ou de trou d’eau de bord de la track (chemin de fer). Arrivée en beurre et caramel, plus poussé sur l’herbe que le 16YO. Sans surprise et inoffensif, tout autant pour les papilles que pour mon top 10.

Powers Gold Label

40% alc./vol.
Ce blend à fort pourcentage de pure pot still whiskey provient de l’assemblage de fûts de bourbon de premier et second remplissage.

Patrick 82%
Au nez: Bailey’s!!!! Vanille, noisette, chocolat. Au goût, malt, frais, léger sel, Baileys sans le sucre, vanille. En finale, sel, plutôt court! En fait, pratiquement pas de finale. Un whisky pour dames! En fait, me fait penser à un ancien amour de jeunesse, une douce Irlandaise rousse aux yeux bleus!