Jim Beam White Label

40% alc./vol.
Marque phare de la distillerie dont il porte le nom. 4 ans de vieillissement.

André 81%
Très volatile au nez. Fruits confits, cire & réglisse rouge. Y’a un hic en finale, un cireux , comme si nous étions à Expo Québec et que la pomme de tire avait été mal lavée avant d’être trempée dans le mélange. La finale gâche malheureusement le plaisir.

RV 78%
Cendreux, vert mais aussi ennuyant que la visite à la distillerie. La platitude se poursuit en bouche mais mis a part un faible kick en finale, trop anodin. Kid Rock a beau vanter ses mérites dans Early Morning Stoned Pimp, ce n’est vraiment pas un American Badass Bourbon.

Patrick 80%
Légeeeeeer!!! A moins que ce soit fugitif, fugace ou passager… Cassonade épicée et très fruitée. Quand même bon, en fait le meilleur bourbon pour les cocktails, ce qui explique sûrement son succès commercial. Idéal pour vos drinks estivaux favoris, à commencer par le Mohito au bourbon. Mélangé, la note que vos invités vous donneront ne dépendra que de vos talents.

Martin 73%
Belle étendue de couleurs entre l’ambre riche et le caramel pâle, tonalités classiques de bourbon. Nez: Une fois les premiers vents d’éthanol et de carton mouillé apprivoisés, on parvient tranquillement à se délecter sur des douces notes de vanille, de cerise et de Nutella. Un nez de bourbon assez classique, sans surprise et sans ambition. Bouche: Doux et léger, relativement ample et sirupeux. La cerise et la vanille tentent une remontée, mais beaucoup trop pusillanime. Finale: D’une longueur raisonnable avec une touche de chêne typique d’un bourbon, toutefois plus timide. Équilibre: Ma première impression est que ça reste un bon mixer. Mais bon, c’est quand même un whisky appréciable, même s’il aurait tiré profit d’un coup de pied au cul de l’ordre de 3 à 5% sur son degré d’alcool. D’un autre côté, l’avocat du diable dit que pour le prix qu’il en coûte, on serait mal placés pour se plaindre…

Hillrock Estate Single Malt

48.2% alc./vol.
Fût #1. Premier baril de single malt de la distillerie de la vallée de l’Hudson.

André 84%
Nez prometteur de céréales organiques, d’orange mûres, de clou de girofle et de vanille, le sherry ceinture le tout. Bouche épicée présentant les mêmes oranges du nez et une vague d’agrume au léger feeling acide de céréales aromatisées au citron (ça ressemble à certaines saveurs que j’ai retrouvé dans le Pemberton Canadian Whisky). Le grain de céréale est très présent et les fruits le parfumant rendent une belle douceur en bouche à ce whisky qui possède un certain caractère. L’ajout d’épices et de poivre apporteront une certaine ambiguïté qui donnera une belle transition avec la finale, finale fortement épicée, bien fruitée et où l’alcool aidera à tenir la note. Pour un premier essai, un whisky qui étonne.

RV 92.5%
Si ce whiskey ne peut convaincre un mordu de single malt que l’orge est une céréale de talent réservé qu’à l’Écosse, j’abandonne. Tellement plus doux que ce à quoi j’aurais cru, c’est la vanille sucrée qui surprend de beaucoup les narines, mais le reste est vraiment spécial aussi. Autre surprise pour les papilles alors que l’orge est en plusieurs vagues, assez fort (48% demeure toujours mon pourcentage préféré). La finale est très épicée, du gros poivre noir, pas nécessairement fraichement moulu mais celui de mon grand-père qui venait dans un contenant de métal (Maison Royale). Finale dans le même style très longue et l’aftertaste est toute aussi délicieuse. Dave Pickerell a vraiment dû s’amuser avec celui-ci car on est à des années-lumière du Maker’s Mark (où jadis il était maître distillateur), et pour un premier single malt d’une distillerie, une étoile est née.

Patrick 80%
Nez: Orge, menthe et sciure de bois. Bouche: Menthe très puissante. Touche de fruits. Poivre. Pointe de chêne brûlé. Finale: Longue et métallique. Balance: Pas dans ma palette. Pas mauvais, mais j’aime pas vraiment. Coudonc, je dois être un traditionaliste. Then again… Donnez-lui quelques années de vieillissement de plus et on verra! 2e tasting: 79% Nez : Herbeux et notes rappelant le gin. Bouche : Herbe très puissante, touches de pissenlits. Finale : Courte et marquée par les céréales. Balance : Sans faute, mais semble trop jeune. Finalement, pas impressionnant.

Bulleit Bourbon Frontier Whiskey

45% alc./vol.
Cette bouteille à l’ancienne contient un straight bourbon riche en seigle (30%).

André 89%
Les arômes fruitées et épicées vous ouvrent la porte sur une expérience sensorielle qui s’avèrera très intéressante. Le nez est légèrement épicé. En bouche, les fruits vous envoûtent de leur présence agréable. Très rafraîchissant ! Le citron et les oranges se marient par la suite comme un vieux couple qui se connait depuis longtemps. Un tango gustatif langoureux et passionné sur une longue finale. Wow!

Patrick 86%
Un bel entre-deux bourbon-rye qui offre une agréable sensation en bouche. Nez : Parfum rappelant plus les épices d’un rye que les arômes d’un bourbon. Après quelques secondes, on détecte des effluves sucrées de cerise et de maïs, ainsi qu’une petite dose de sciure de bois. Bouche : Goûte définitivement plus le rye que le bourbon, avec de belles notes épicées et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur les saveurs précédemment citées ainsi qu’une petite touche très subtile de cerise sucrée, nous rappelant qu’il s’agit bel et bien d’un bourbon.

Martin 86%
Coloration d’une étendue cuivrée oscillant entre roux et châtain, et je ne parle pas de chevelure ici. Nez: Épais de vanille et de caramel avec une généreuse touche de chêne américain. Un petit vent de pain de pumpernickel grillé. Aucune brûlure d’alcool au nez. Ça peut être trompeur et dangereux. Bouche: Très léger, peu huileux. Les épices et particulièrement le seigle explosent en bouche dès le départ. Le ballet s’enchaîne avec un peu de cassonade brûlée accompagnée d’un petit côté floral. Finale: Les épices perdurent légèrement avant de laisser une place de choix à un beau gros vent de maïs de bourbon juteux. Équilibre: Excellent rapport qualité-prix, surtout aux États-Unis. Au moins cette expression est disponible en SAQ. Souhaitons qu’un jour elle importe son petit frère par chez-nous…

RV 83%
n peu fumé et cerise terreuse, inhabituel. L’arrivée est douce, avec beaucoup de grain. Le sucre s’empare de la finale, avec une fumée toute aussi douce. Sans mauvaise surprise mais aussi sans surprise. Une petite bouteille toute discrète qui masse la gorge doucement, qui se prend langoureusement.

Las Vegas Distillery Rumskey

40% alc./vol.
Résultat de la distillation d’un whisky, d’un rhum, puis du mélange des 2 en seconde distillation.

André %
Heu… c’est quoi cette mixture transgène juste bonne pour la mixologie ? J’scuse mais y’a une limite à l’expérimentation pis un gars en bas nylon ça ne sera jamais sexy. Tout comme de partager le lit avec une lutteuse hongroise épilée ne fait pas partie de ma « wish list »…. Dans le present cas, ce n’est pas une question de ne pas être ouvert à l’innovation mais une simple question de bon goût. Sorry… too much for me.

RV 73%
Plus 330 points pour l’originalité, moins 332 pour le goût. Tenant davantage du rum que du whiskey, le nez (autant que la bouche et tout le reste) est très étrange. En bouche, pas de caramel: de la mélasse, très noire, qui se poursuit en finale, toujours plus près des îles latines que du Kentucky. L’aftertaste est quant à elle un peu plus en grain, sucré et feuillu (des feuilles de menthes brûlées?). Quelque chose à essayer sans contredit. Toutefois, aurait besoin d’un bon mixologiste, car bue straight c’est un bon challenge.

Patrick 89%
Nez de new make, marqué par un bouquet de fruits, de fleurs et de céréales. En bouche, des fruits, des céréales. Des fleurs. On jurerait plus un gin qu’un rhum ou un whisky. La finale est un peu courte, mais tout de même agréable, sucrée et fruitée. J’aime. Idéal pour une fin de semaine dans le bois. Ou un cocktail au centre-ville.

Martin 66%
Le liquide possède la transparence et la clarté typique d’un new make, ce qui est à la fois attirant et effrayant. Allons voir sans plus tarder de quoi il en retourne… Nez: La mélasse du rhum prend toute la place au début pour laisser ensuite place à un caramel brûlé un peu plus subtil. Non-vieilli, mais en avait-il vraiment besoin? Ça me rappelle un bonbon à la tire qui aurait été oublié derrière un calorifère l’automne d’avant. Somme toute je m’attendais à bien pire… Bouche: Très fade au début, mais une effluve de mélasse désagréable monte rapidement dans le nez. C’est précisément là qu’on constate son manque de vieillissement. Ça se termine rapidement sur un voile de canne à sucre fumée. Finale: Quand même long mais méchant. Seul l’alcool reste. Équilibre: Pendant un moment j’ai eu peur d’être guetté par la cécité. Ce n’est pas parce qu’on a une idée qu’il faut nécessairement passer à l’action. Le mélange rhum et whisky nous confirme encore une fois que ce n’est pas bien de coucher ensemble entre cousins.

Jim Beam Devil’s Cut

45% alc./vol.
Édition produite avec un procédé breveté pour retiré le liquide toujours contenu dans les planches du baril afin de l’embouteiller.

André 86%
L’approche épicée est vite remplacée par le bois sec, légèrement vinaigré, vague de céréales assaisonnées de cannelle et de sucre avec un retour sur les épices tapissé d’éclisses de bois. Je préfère le Jim Beam Black mais pour le prix il reste un bel embouteillage avec un p’tit twist particulier. Un ajout intéressant au portfolio de Jim Beam.

Patrick 78%
Pointe de cerise prenant de plus en plus de place à mesure que le whisky respire. Il reste toutefois un peu de place bonne une bonne dose de vanille et une petite pointe d’épices. En bouche les épices et le chêne brûlé reprennent la place qui leur revient. La finale s’étire d’ailleurs sur cette dernière note. J’aime le marketing de la bouteille, mais l’ensemble goûte finalement ce qu’il est finalement: le fond de chaudron. Nope.

Martin 88%
Ambre cuivré profond, tel une lunette vers l’enfer. Nez: Des épices assez fortes tentent d’occulter le tout, mais le reste du profil réussit à sortir avec une certaine finesse. Cerise, yaourt, chêne et punch aux fruits. Noix et caramel peaufinent le portrait. Bouche: Vanille de plein fouet, surenchérie d’abricots et de pêches, en-dessous de quoi on sent bien le maïs. On goûte à fond le bois sec et les épices du bourbon. Finale: Douce, pour son taux d’alcool, et longue. Couche par-dessus couche de maïs, de caramel épicé, de vanille et de café moulu. Équilibre: À des années-lumière de l’original. Je ne sais pas au juste quel « procédé » ils prennent pour extraire ce jus de planche, mais c’est bon en diable.

RV 87.5%
Vraiment pas mauvais. Bien défini mais aussi varié au nez, on sent un peu du Jim Beam standard avec une touche de chêne toute en nuances. En bouche, l’arrivée est douce, en étapes croissantes, avec le bois sans vanille, puis en bois caramélisé. Difficile à résumer, mais dangereux par sa drinkability sympathique.

High West Son of Bourye

46% alc./vol.
Batch 8, bouteille 213. Créature étrange issue d’un Bourbon de 5 ans (75% maïs 20% seigle 5% orge non malté) et d’un RYE de 3 ans (95% seigle 5% orge malté).

André 87.5%
Définitivement le rye, enrobé de cire. Les éléments épicés mis entre parenthèse par les oranges et les jujubes aux fruits. Rien d’épique en bouche c’est même un peu discret et tout en sous-entendus, doux, avec beaucoup de sucre et des vanilles du bois. C’est une bataille de tranchée, au corps à corps , presque intime entre le bourbon et le rye et ça se sent, se goûte à tout les niveaux. Beaucoup de saveurs d’orange et de sucre jusqu’à la finale, toute paisible et en finesse. Un whisky innovateur, intriguant et inhabituel.

Patrick 86%
Sent le bourbon… Ou presque! On sent le whisky de maïs légèrement épicé, mais pas la cerise typique. Tout de même très agréable. En bouche, de belles épices de bourbon, du maïs, se terminant sur une finale un peu sèche. Simple et efficace.

Martin 77.5%
Nez: L’alcool prend énormément de place au début. Il faut donner la chance à cette expression de respirer et de s’ouvrir un peu. Elle nous récompense par la vanille du bourbon, lavande et savon avec une pointe de bubblegum. Bouche: Le maïs du bourbon frappe à la porte en premier, on ouvre et il nous présente ses amis vanille et petits fruits. Le seigle est excessivement timide, on lui offre un verre et il nous dit après huit fois qu’il veut juste de l’eau. Finale: Solide finale bourbonnée. Maker’s Mark en pleine gueule. Je dois lui reprocher par contre d’être aussi original que son nom. Équilibre: À souligner la présence sur l’étiquette de Jackalopes, une sorte de croisement mythique farfelu entre un lièvre et une antilope. Un animal dangereux selon les experts de la distillerie. Voyage au pays de l’étrange. Je ne serais pas surpris de me faire offrir un verre de ça dans le whisky room de David Lynch.

RV 84.5%
Lignes sobres, couleurs simples; l’esthétisme ne nécessite pas toujours la complexité. Tenant plus du bourbon que du rye, malgré tout le genièvre pur et très végétal se fait sentir. Un bon blend chaud et indéfini, autant en bouche qu’en finale il s’agit du même jeu: d’abord le bourbon poussiéreux, puis une étonnante transition au rye qui est très naturelle. Côté originalité on repassera mais ce whisky “2 pour 1” vaut le détour, si ce n’est que pour le construire et le déconstruire gustativement parlant.

St.George Single Malt Whiskey Batch #11

43% alc./vol.

Patrick 88%
Au nez, pommes et vanille, avec une touche de rye. En bouche, “l’étrange” note de rye (c’est quand même un single malt) persiste, toujours accompagnée de pomme et de vanille. Original! La finale est assez longue, mais pourrait être plus intense si le whisky avait été embouteillé à 46%… Anyway, si vous croisez l’une des trop rare bouteille de cette distillerie, achetez la, et ramenez la moi!

Martin 82%
Nez: Ma mémoire olfactive tourne à fond la caisse… Je pense au Festibière, vision d’une bière aux fruits. Bingo! La Sangribière de la Barberie! Bon yenne que j’ai hâte à l’été, au nez c’est un whisky parfait pour « flipper » des boulettes sur un hibachi aux briquettes. Citron et fleurs sortent au second nez pour finir en vanille sur une troisième visite. Bouche: Citron, vanille, un petit mordant indicible. Finale: On a presque l’impression que c’est pétillant. Un fort retour de bière moufette, comme les bouteilles vertes transparentes au soleil. Équilibre: Mais sans blague c’est tellement particulier qu’on a peine à croire que c’est un single malt. Ça évoque l’été au point de causer une dépression saisonnière.

RV 83%
1 single malt versus 3 barils : un complexe combat. Très vineux, végétal et teinté de menthe, ça annonce quelque chose de bien étoffée mais pas nécessairement dans mes goûts. En bouche le malt est corsé même s’il se dirige dans un champ d’orge irlandais pas très originale. La finale est davantage surprenante avec des fleurs, du béton, de la poussière, du trèfle, dans une longueur et une profondeur déroutante. Un bouquet qui me plait plus ou moins mais qui sait en mettre plein la vue.

Corsair Triple Smoke

40% alc./vol.
Batch 66, bouteille 502 de 1090.

André 85%
Cerises fumées et de l’ansent, mais définitivement une fumée très singulière, aromatisée aux cerises et parsemée de céréales Sugar Crisp enrobées de chocolat. Bouche agréable mais trop coincée entre les diverses variantes d’arômes de cerises ceinturées de fumée, fumée agréablement douce. Sensation rappelant un verre de jus de cerises un peu trop étiré avec de l’eau et finale monochrome de fruits fumés. Encore une fois, je salue haut et fort l’initiative mais je demeure ambigu sur le résultat final.

Patrick 75%
Après 66 batches, personne n’a lavé la poche de hockey. Sent toujours la grosse sueur sale avec une volée de bois vert (littéralement). Après l’avoir laissé respirer, on identifie la sueur comme étant celle d’un cheval après un marathon. Ou encore un gorille. Anyway, un mélange de sueur, d’étable et de zoo du tiers-monde. Beaucoup plus intéressant en bouche, un mélange de différents types de bois et de fumée. On y trouve même une pointe sucrée qui vient donner une belle balance à l’ensemble. La finale s’étire sur un mélange sucré-fumé des plus original. Très original, on sort du moule… Si le parfum pouvait refléter la bouche, j’aimerais. Tant pis.

Martin 80%
Nez: D’une couleur ambre rosé, un peu brumeux, presque opaque, mes attentes sont très élevées. La puissance de la fumée de tourbe me prend de court. Les deux autres fumées annoncées y sont même étouffées par la force de la tourbe. Au deuxième nez on peut venir y chercher un léger jambon fumé à la Jura. Bouche: Plutôt liquide, pas très ample ou syrupeux. Cuir et feu de tourbe. On sourit quand à l’arrière-plan on vient y déceler un léger sucre de fût vanillé. Finale: La fumée de tourbe domine et s’étiole graduellement pour faire place à une pointe de sucre doux. Équilibre: Et puis merde pour les références Tolkien, je m’attendais à quelque chose digne du Mordor mais je dois avouer que ça loupe la cible un peu. Je ne me taperais pas les douanes juste pour ça, mais pour 50$ c’est tout de même honnête.

RV 89%
Un peu plus de cerise et de bois: la classe ne s’achète pas, elle se construit. Dès l’olfactive, malgré la fumée usuelle très particulière, l’aspect viandeux est absent et on se doute que l’expérience a pris un autre tournant. Belle profondeur et complexité au nez et à la bouche, le sucre est assez présent en version fruité de cerise. Commençant par une tourbe presque normale, la finale est assez longue et semble plus vieillie. Avec plus d’exposition, ce whiskey a peut-être perdu son côté avant-gardiste, mais lorsque l’expérience est agrémentée d’une nouvelle couche de velours, on pardonne facilement, et boit goulûment.

St.George Single Malt Whiskey

43% alc./vol.

RV 83%
Cerise fraîche et menthe sucrée au nez avec orge lointain assez invitant. En bouche, un vineux surpassé par la puissance du grain avec retour de la cerise qui s’éteint tranquillement durant la finale qui surprends par sa longueur pour un malt aussi jeune. Une belle surprise davantage proche des bourbons que des single malts, un beau drink qui se prend bien en bonne et belle compagnie un soir d’été humide, mais qui ne fait pas trembler les fondations de l’élaboration du whisky. Et considérant le prix, et belle découverte.

Patrick 90%
Parfum de bière blanche au blé, très marqué par les agrumes et la lavande. En bouche, la lavande prends presque toute la place… On discerne avec difficulté le blé et les agrumes. La finale s’étire sur la lavande. Est-ce vraiment un whisky à base d’orge? Vraiment intéressant, unique, original, j’adore! Des points bonus avoir quelque chose de si spécial.

Old Forester Signature Kentucky Straight Bourbon

50% alc./vol.

André 76%
Très épicé – principalement la cannelle – corn & rye. Arrivée en bouche intéressante mais le tout s’efface trop rapidement. Finale inexistante. Ensemble manquant de complexité et de personnalité et surtout sans réel hook.

Patrick 86%
Biscuits à l’avoine, quelques cerises et une pointe d’épices pour un nez qui est finalement relativement doux. En bouche par contre, tout s’inverse: d’abord les épices, ensuite une rapide cerise, puis les biscuits à l’avoine. La finale s’étire longuement sur des biscuits à l’avoine épicés. Un bon bourbon.

RV 78%
À l’image de sa sœur inférieure en pourcentage, cette bouteille est assez anonyme et mérite de le demeurer ainsi, avec une odeur de rye trop prononcé, à se demander s’il y a autre grain dans le mash bill. L’arrivée en bouche démontre le même défaut en restant beaucoup trop vinaigrée. La finale est toutefois un peu mieux équilibrée, mais ne sait sauver le désastre de l’uniformité.