Aberlour A’bunadh – Batch 033

60.9% alc./vol.

André 91%
Le meilleur embouteillage ( à cette date) de la série Abunadh selon moi. Un enfant de chienne avec de la classe. Un taux d’alcool sournoisement caché par les fortes influences du sherry et de pommes Cortland. En bouche il se présente de façon beaucoup plus sexy et velouté, cosses d’oranges dans fondue au chocolat. La finale est épicée et de très bonne longueur, riche et superbement intense et aussi habilement alcoolisé. Pour les amoureux fous du sherry et en quête de complexité. Un cadeau à s’offrir mais pas à partager.

RV 91%
Toujours violemment douce mais avant un rouge plus acerbe que ses prédécesseurs. Cerise un peu typée, à peine cirée mais sucré et accompagné de bois de chêne. L’arrivée d’alcool est elle aussi habituelle au Abunadh, quoique plus fruitée, avec l’alcool bien en contrôle et l’écorce de cerise. La finale est de son côté assez délicate malgré une petite pointe de fumée. Tout en douceur et en fruit, une belle batch plus qu’adéquate.

Patrick 90%
Cerise décapante au nez avec une note de chêne tout aussi puissant. En bouche, un superbe mélange de cerises, de chocolat, d’orange sanguine, de brandy et de chêne brûlé. La finale, épicée et chocolatée, est plus courte qu’on s’y attendrait sans tout de même nous décevoir. Le tout est superbement équilibré pour notre plus grand plaisir. Un investissement dont je suis très heureux!

Speyburn 10 ans (nouvel embouteillage)

40% alc./vol.

André 79%
Nez à prédominance de cerises, puis d’oranges soutenu par un apport de sucre appréciable à peine atténué par un filet cendreux. Sucre à la crème. Assez simple en bouche où les notes fruitées se poursuivent sans trop de vigueur et d’expression et une finale qui s’estompe sur un effet de corde rêche, le gingembre et un toffee mal cuisiné. Il ne faut pas le laisser trop longtemps dans le verre pour on voir les arômes disparaitre incroyablement rapidement.

RV 77.5%
Surprenant qu’un whisky aussi ordinaire ait pu mérité un distillerie bottling. Ça sent le pas propre ça! La terre du jardin au début du printemps, avec du jus de compost. Plus tard vient le caramel, sur fond d’oignons. Le goût est malheureusement dans la même veine, avec de la vieille tourbe défraichie. Par contre en finale, c’est mieux balancé, alors qu’on retrouve des saveurs végétales et terreuses, un peu générale mais pas si mauvaise. Ou plutôt pas trop mauvaise. Mais globalement, c’est vraiment trop ordinaire.

Patrick 79%
Menthol au nez. Je n’aime pas la menthe dans mon whisky. Au goût, la menthe laisse place aux agrumes puis au caramel en finale. Un malt assez simple, plutôt frais, à servir en apéritif. Pas de fautes, mais rien pour écrire à sa mère. A moins de collectionner les distilleries, j’aimerais qu’on m’écrive pour m’expliquer pourquoi quelqu’un irait acheter ce whisky sans grande personnalité.

Macallan 20 ans Masters of Photography édition Andrew Watson

43% alc./vol.
Bouteille #446 de 1000.

André 92.5%
Nez très riche, le sherry est goulu et rond, noble, d’une belle richesse. Beaucoup d’amandes et du sucre brun caramélisé, un peu d’épice et passablement de fruits. La bouche est relevée, un peu sèche, rehaussant l’impression du taux d’alcool. Céréales Sugar Crisp et oranges, céréales Puff ! Le sherry épicé est plus consistant en bouche mais l’ensemble est soyeux et d’un équilibre certain et affirmé. Léger cireux encore une fois en finale et une symphonie sur les différentes tonalités de sherry qui s’étirent longuement en toute finale. Balance, complexité, savoir-faire. Du Macallan comme je l’aime.

RV 86%
De haut en bas. D’une sage finesse de l’usuel bois caramélisé léger de Macallan, le raisin est volubile, beaucoup plus que le reste de ses frères et soeurs de distillerie. En bouche, le caramel est particulier mais le bois semble trop fort… confirmé en finale òù le liquide démontre que le baril était possiblement un peu trop profondément brûlé. Et la déception finale (ou initiale?) pour ce whisky se trouve au niveau de son prix autoprohibitif, car ce n’est pas une douzaine de jolis clichés (contenant dans le packaging de ce dernier) qui vont me faire avaler les 1000$ pour un whisky avec la moitié de l’âge de ses confrères de portefeuille.

Patrick 93%
Riche xérès et profond chêne noirci. En bouche, un xérès suave, une vanille profonde, une petite cerise, toujours le chêne. La finale est d’une longueur moyenne et d’une richesse sublime. Quel ensemble! Quelles saveurs! Wow. Ok. Vraiment un whisky dans une classe à part.

Martin 90%
Nez: Cognac et raisin. Chêne chêne chêne, le tannin du fût est ultra-présent. Bouche: Énormément ample et chaleureux. Boisé et vanillé. Délicieux mais pas fait pour tout le monde. Finale: Plaisant, long et épicé à souhait. Équilibre: Excellent whisky, mais qui a une somme pareille à consacrer à une bouteille? J’y donne tout de même un 9 sur 10, mais est-ce une note influencée par le prix de la bouteille?

Macallan 1824 Ruby

43% alc./vol.

André 87.5%
Gâteau de Noël avec garniture de chocolat, du caramel et des oranges, un nez bien garni, rond et amical. Arrivée en bouche sur des notes de cire d’abeille puis de chocolat noir amer, de caramel chauffé et de vieux fût de bois gorgé de whisky. Je n’apprécie pas particulièrement la rétro-olfaction bien amère que les épices n’arrivent même pas à cacher complètement. Mais plus j’étire le temps à le décortiquer, plus je l’apprécie.

RV 88%
Est-ce que l’aristocratique Macallan aurait été inspirée des leçons du pompeux Docteur? Très fruité dès le nez, il semble y avoir une lointaine pointe de souffre, facilement oubliable lorsque le moelleux liquide chaud se présente sur les papilles en picotant. Avec de l’orange et de la marmelade, on parle enfin d’un très bon whisky. La finale est longue, sucré de sa marmelade, entre le raisin et l’orange, avec des tendances de Glenmorangie (mais les bonnes tendances) sauf au niveau du prix. Un très bon un whisky, mais entre très bon et excellent le fossé dépassant les 300$ est malheureusement trop large.

Patrick 85%
Parfum de xérès et de chêne brûlé. En bouche, vanille et chêne brûlé baignant dans le xérès et le raisin. Un peu “râpeux” comme texture. La finale est d’une longueur moyenne et plutôt douce. Un bon whisky, sans plus.

Martin 86%
Nez: Raisin sucré rappelant le Aberlour 12. Caramel et gingembre. Chêne et xérès. Épices et chocolat. On croirait que ce scotch est en constante mutation à même le verre. Bouche: Raisins blancs. Un peu huileux en bouche. Fruité et floral. Par moments fait diverger mon esprit vers certains whiskies irlandais. Finale: Peu complexe mais agréable. Déscend tout en douceur. Équilibre: Malheureusement une moins belle surprise que le Sienna. Pour 350$, je ne croirais pas que le Ruby en vaille la peine. Au risque de me répéter, le Sienna vaut par contre amplement son 175 douilles.

Macallan 1824 Sienna

43% alc./vol.

André 83.5%
Le crescendo de fruits se poursuit… plus fruité encore que le Amber; confiture de fruits et purée de raisins. Le côté pâte de fruit est plus prononcé. En bouche, on ressent aussi assez bien la différence du taux d’alcool majoré de 3%. Le fût de sherry en bien en avant-plan. Je commence à retrouver ce qui faisait que Macallan me plaisait, ces arômes et saveurs de fût de sherry très concentrés, leur ligne directrice. Je dirais par contre que ces embouteillages sont malheureusement très différents de la version précédente. Le style de sherry démontre moins de candeur, moins d’austérité aussi. Plus je découvre la nouvelle gamme, plus je trouve frappante la ressemblance avec certaines éditions de Glenfarclas. Mais si j’ai un Glenfarclas 15 ans à environ 90$, pourquoi je paierais un Sienna 180$ ?

RV 81.5%
Comme l’âge, le prix n’est pas toujours synonyme de qualité. Dès le nez de plastique étrange, on dirait que ce whisky souffre d’un baril de finition qui exacerbe la balance. Toutefois, il y a un beau raisin, mais la pièce maitresse est toujours le baril, jusqu’à la finale où le plastique est de retour en version plus boisé et vanillé. Enfin, à plus de 150$ pour un whisky sans mention d’âge, difficile d’acheter l’expérience, spécialement lorsque la finale est plus ou moins longue.

Patrick 90%
Lourd xérès avec des touches d’abricots. En bouche ,une incroyable impression de chaleur. J’ai rarement vu un xérès aussi puissant dans un whisky. Petite touche de caramel aussi. Belle finale longue et fruitée. J’a-d-o-r-e!

Martin 91%
Nez: Agrumes, fruits secs, épices. On sent le chêne européen. Celui qui le laisse s’ouvrir se voit récompensé par des notes de miel et de noix. Bouche: Épices, fruits, mini fumée. Une belle ampleur qui remplit la bouche. Chaud et moelleux. Moelleux. Qui veut un whisky moelleux? Whisky moelleux pour tout le monde! Finale: Assez longue, chaude et réconfortante. Très agréable. Sa longueur est la seule chose qui vient nous empêcher de déscendre la bouteille en une soirée entre potes… Équilibre: Plein d’émotion, chaleureux, automnal, soirée de septembre ou d’octobre sur la terrasse avec chandail de laine, Mon chalet au Canada… Qui a besoin d’eau quand on a du Macallan Sienna? Vraiment difficile de mettre plus de mots là-dessus. Vraiment mon coup de coeur de la 1824 series…

Macallan 1824 Amber

40% alc./vol.

André 84%
Nez plus fruité que le Gold, prunes et fruits secs. En bouche, on ressent plus l’effet des fruits de sherry, mais au final c’est un sherry plus du genre des embouteillages de Glenfarclas, ressemblant à du raisin, pas le fruité habituel des anciens embouteillages de Macallan. Fond de butterscotch ou de toffee, de bonbons au caramel et de chocolat noir. Finale un peu trop calme même si ponctuée de semonces d’épices.

RV 83%
Découverte géologique: l’ambre est plus nuancée que l’or. Plus gêné, le raisin est plus nuancé au nez que son frère d’entrée de gamme, et déjà j’aime mieux. Tout en restant un peu trop en surface, l’arrivée est douce, très liquide et semble manquer d’alcool. En bouche c’est le bois puis le caramel, et la finale est plus chaude, lente et méthodique, avec une belle rétro-olfaction de chocolat. C’est donc un whisky monochrome mais qui démontre au moins de belles nuances.

Patrick 89%
Puissant caramel avec une bonne note de xérès. En bouche, un fort caramel, avec une marque de vanille et toujours le xérès. La finale est d’une longueur moyenne et toute en douceur.

Martin 85%
Nez: Vif et assumé dès le départ. Miel, vanille, raisins épicés. Poire, bois et voile de boucane presque imperceptible. De la framboise… Comme disait Rick Moranis: “Il n’y en a qu’un pour me faire le coup de la framboise… Yop Solo!” Bouche: Vanille et sherry. Raisins et cannelle. Touche de zeste d’agrumes? Finale: M’a pris de court par sa longueur qui, sans s’étirer autant que d’autres, a tout de même dépassé mes attentes. Chaleureuse. Un petit party d’épices. Équilibre: Un petit peu dispendieux à mon goût. S’il était interdit de flâner dans ma bouche, The Macallan Amber recevrait sûrement une amende…

Macallan Whisky Maker’s Edition

42.8% alc./vol.

André 87%
Peu de distilleries peuvent se vanter de savoir utiliser les fûts de sherry avec autant de justesse. Le nez est tout simplement superbe, un mélange habile de fruits rouges, de sherry. De confiture de fruits et de grains de café. La bouche est un peu fade, même si elle est dans la même lignée qu’au nez mais à la texture un peu cireuse sans être désagréable, sauf le seul fait d’être prévisible. Finale en montée d’épices (gingembre ?) et de cerises noires.

RV 89%
Si l’imitation est la meilleure des flatteries, l’originalité est le meilleur remerciement. Le bois et le fruit standard peuvent se déclarent dès le nez, mais c’est l’aspect crémeux de la chose qui me surprend le plus. Très vanillé en bouche (à croire qu’on aurait rajouter des copeaux de bois dans le baril), le goût est lui aussi surprenant avec une arrivée vineuse à l’excès, du bois, du goudron, de la personnalité quoi. La finale étonnamment cendreuse me confirme enfin en finale que le manque de finesse et l’abondance de couleurs rendrait de bons services à l’austère distillerie en ce qui me concerne.

Patrick 82%
Parfum boisé et floral. En bouche, toujours le boisé, une pointe de caramel et un peu de fruits… Les fruits s’expriment un peu plus dans la finale, qui offre une longueur moyenne. Bof.

Martin 86%
Nez: Chocolat, cerise… Chocolat, cerise… CHERRY BLOSSOM! Suivi d’une petite vague de gingembre. Ou peut-être même un café latte quand on y saupoudre de la cannelle… Bouche: Je ne suis pas très original, une marque de constance dans un whisky, c’est quand on y retrouve en bouche pas mal ce qu’on y a trouvé au départ en l’humant. C’est le cas ici, avec un petit punch épicé en prime. Et un soupçon de cèdre. Finale: Je l’aurais aimé plus longue, mais au moins elle est franche et sucrée. Équilibre: En tout et partout, c’est un bon petit scotch rempli de plaisir.

Macallan New Make

70% alc./vol.
Brut de fût avec approximativement 70% d’alcool.

RV 87%
Du grain à l’état sauvage et original. Du grain? Pour un new make (brut de fût), ça reste discret au niveau olfactif (c’est un Macallan après-tout) mais le malt est tout de même présent. Avec son arrivée vraiment fruitée, ce n’est pas votre typique new make, pour le pire mais surtout le meilleur. Même si la finale est plus prévisible, se mérite de très bon point pour la surprise gustative, car le raisin rouge qui est joué tout au long de l’expérience sait dépasser le grain.

Patrick 80%
Parfum très léger pour une telle bête. En bouche toutefois, la bête se réveille et rugit férocement. Floral, épicé, me rappelle presque un gin sur les stéroïdes. La finale s’étire sur des notes de céréales humides.

Macallan Fine Oak 10 ans

40% alc./vol.

André 76%
Sent le Auchentoshan? Au goût: Est-ce qu’il y a quelqu’un sur la ligne? Allo? Allo? Insipide. Un peu de cerise et de malt beurré. L’effet du fût est vraiment très présente et le mélange de léger brûlé et de souffre discret est vraiment ordinaire. Merde, mais quel gâchis… Définitivement un malt pour les débutants ou pour introduire des gens aux single malts. Les connaisseurs ne seront pas impressionnés. Une bouteille de back-up pour dépanner? Vraiment pas dans mes préférés…

RV 80.5%
Un modèle qui me semble davantage axé sur la sensation de conduite que l’esthétisme de la carrosserie ou le confort intérieur. Malt bien égal, de la citrouille et du grain éventé, mais sans le plastique traditionnel. Arrivée épicée graduelle et peut-être une fine touche fruitée, or ce qui est le plus intéressant n’est pas le goût mais le grain qui descend en grafignant la langue. L’aftertaste est en pin boisé, de longueur plutôt moyenne. L’effet dépasse le goût.

Patrick 81%
Malt au nez, un peu de xérès. Goût: Plus de relief que l’édition précédente avec un xérès définitivement plus marqué. Sucré. Cassonade très légère. Finale: Plus sucrée et plus fruitée que l’ancienne édition. Global: Une bonne amélioration par rapport à l’édition précédente, un scotch facile à boire, idéal quand on a pas vraiment le goût de se casser la tête.

Martin 84%
Nez: Une touche de poire. Ensuite orge mielleux, chêne légèrement vanillé. Souvenirs de bourbon. Douceur désarmante mais qui n’enlève rien à la virilité intrinsèque du Macallan. Bouche: Bonne dose boisée qui vient du chêne. Petits fruits dans un léger sirop. Très léger et doux. J’ai par contre de la difficulté à discerner la touche de sherry. Finale: Courte mais affirmée. Disparaît rapidement mais on l’apprécie le temps que ça dure. Équilibre: Doux, léger, un scotch d’été. Maudit que j’ai hâte à cet été. Quelle terrasse me l’offrira? Ça ressemble à ma galerie. Il en reste pas mal en SAQ, mais cette expression est sur ses derniers milles, dépêchez-vous, on ne sait jamais quand le sentiment d’urgence envahira la ville et videra nos succursales.

Macallan 1824 Gold

40% alc./vol.

André 85%
Vanille, meringue et une fine touche de citron acidulé. En bouche, encore ces mêmes éléments avec un apport épicé et légèrement sec en fond de bouche. Beaucoup d’oranges dans l’ensemble. Finale douce et sucrée. Je m’attendais à un sherry plus présent, on a plus l’impression que le whisky a été vieilli en fût de bourbon… Mais dans l’ensemble, je suis agréablement surpris. Le changement de garde avec le Fine Oak 10 ans est plus que réussi.

RV 80%
L’or avant le processus d’alchimie? L’arrivée de raisin s’est transformée pour se rapprocher davantage de celui de Glenfarclas. Avec du gros miel, l’arrivée est herbeuse mais le foin est coupé trop court. En bouche le foin sucré est une belle surprise mais ennuyeusement BCBG, avec un manque criant de variance. À bon prix, bien fait mais un peu trop “whisky d’après-midi très tranquille”.

Patrick 88%
Parfum très caramélisé. En bouche, le caramel et un doux xérès. Pas une grande complexité, mais définitivement un scotch qui va se boire facilement.

Martin 84%
Nez: Sa couleur de paille foncée fait sortir mes préjugés et me fait dire « check-moi donc le whisky d’apéro ». En le sentant j’y décèle petits fruits, vanille, miel couronné d’une infime touche de chocolat noir. Bouche: Très doux et ample dès l’arrivée sur la langue. Les baies et la vanille sont toujours là, mais ouvrant la voie à des notes d’orange et de boisé subtilement crémeuses. Finale: S’estompe rapidement après une goutte de brûlure d’alcool sur des souvenirs de malt et de bois. Équilibre: Bien que je trouve que la nouvelle gamme basée sur la couleur soit une bonne chose, à ceux qui me demanderont s’ils doivent se garrocher sur le Fine Oak qui reste, et bien je dis oui, ne serait-ce pour la rareté éventuelle du produit. Au final, le Macallan Gold est une belle expression sans prétention avec selon moi un solide rapport qualité-prix.