40% alc./vol.
Ce célèbre Scotch Whisky comprend dans son assemblage des single malts en provenance de plusieurs distilleries, notamment Strathisla, Longmorn, Glen Keith, Benriach, Braeval etc… Parmi les multiples whiskies qui composent Chivas Regal 12 ans, figure Strathisla, un joyau du Speyside issu de la plus vieille distillerie encore en activité.
André 77%
Un des premiers scotchs que j’ai goûté. Offre un nez évoluant sur les fruits de la passion, la gomme balloune Bazooka rose et le melon d’eau. Très fruité et doux; approchable. En bouche, eee…c’est…plat ?!? Une mini vague de pêches et d’oranges peut-être et c’est tout. Je me suis demandé le pourquoi de la notoriété allouée à ce produit et j’ai lu la critique de Murray (car je m’engageais vers une critique destructrice mais que j’avais un doute si minime soit-il) et je dois dire que j’aborde entièrement dans son sens (ce n’est pas toujours le cas). Bien correct pour agrémenter une soirée, mais pas celle que tu ramènes à la maison pour bai**r ou pour marier.
RV 80%
Un beau standard d’étalonnage, la mesure sur laquelle je juge les autres blends mais ne fracasse rien. Petit fruité d’oranges sucrées, mais toutefois assez mélangé, avec la menthe du Strathisla. L’orange se poursuit sous le palais, cette fois-ci fumée, avec un peu de noix, avec une longueur adéquate pour l’aftertaste malgré un goût qui n’est pas des plus palpitant.
Patrick 82%
Léger et légèrement fumé… En bouche, huileux, fumé, phénol, assez riche. Pomme au caramel. Finale peu intense, mais relativement longue.
Martin 71%
On dit que le Chivas aurait été le whisky préféré de Frank Sinatra et de Tom Waits. Ont-ils du goût? C’est le moment de s’en assurer. Nez: La couleur d’un ambre léger le rend très alléchant. Au nez il est boisé, vanillé. Ça m’évoque la pomme de tire d’Expo Québec derrière un voile d’épices. Il finit par s’ouvrir sur une touche de décapant à saveur de mûres. Chaotique mais étrangement tentant. Bouche: Tout de suite lorsqu’il me tombe sur la langue il me remémore avec violence ces paroles de Lyne la pas fine: « C’est pas que c’est pas bon… C’est juste dénué de saveur. J’vais me faire un sandwich à la place ». Je le tourne et le retourne en bouche quelques secondes pour enfin trouver quelque chose. Petits fruits, chêne sucré et savonneux, rien de grandiose. Tombe un peu à plat, surtout comparé au nez. Finale: Menthe sucrée, chêne grillé. Excessivement succincte et je ne m’en plains pas. Équilibre: Chute vertigineuse. Le nez m’a fait oublier tout préjugé que j’aurais pu avoir, mais la dure réalité m’a giflé lors de l’arrivée en bouche. En plus avec sa brève finale, je comprends pourquoi ils en ont jeté 6000 gallons dans les égoûts la semaine dernière. Une chance qu’ils produisent d’autres expressions plus agées qui sont saluées par la critique, tout n’est pas perdu. Mais aujourd’hui pour 20$ de moins je recommande à la place un blend canadien de qualité supérieure au service de Sa Majesté, Crown Royal bien entendu.