Johnnie Walker Red Label

40% alc./vol.
Produit phare de la gamme, essentiellement destiné au cocktails. Il s’en vent 120 millions de bouteilles par an, ce qui en fait le whisky le plus consommé au monde. Ce blend très équilibré, malté et légèrement tourbé est obtenu à partir de près de 35 whiskies de grain et single malt.

André 79%
Musclé, radis et épices sur fond de rye Canadien dilué avec trop d’eau. Sec en bouche. Pommes et vanille s’estompant dans une fine brume fumée. Finale toujours sur les mêmes notes sèches de grain et de cannelle. Ferme et direct.

Patrick 80%
Au nez, légère tourbe et céréales. Au goût, l’alcool de grain prend trop de place. Jus de fruit, caramel et épices dilués dans un grand verre d’eau. En finale, une petite pointe de fumée vient racheter quelques points, sans plus. Définitivement trop dilué par l’alcool de grain et l’eau, car sinon il serait très bon.

Martin 81%
Je lève mon verre au soleil devant le lac et j’admire sa couleur d’un cuivre sombre et profond, voire même bruni. Nez: Toffee sec et brûlé souligné par l’influence du grain. Notes de cuir fumé avec une touche de pomme. Ça m’évoque un peu de l’asphalte ou bien un parfum cheap. Bouche: Juteux à souhait. Sucré avec un côté vanille hyper présent. Les céréales sont toutefois au rendez-vous, mais le sucre est tellement épais que ça lui coûte quelques points. Finale: Trop courte avec une infime vague de fumée qui accompagne un aspect malté présent à l’arrière-plan depuis le tout début. Équilibre: C’est parfois bon de laisser une chance au coureur. Ce JW n’est pas bon que pour les cocktails.

RV 78%
Un peu trop irish comme amplitude de saveurs. Plastique, orange et odeur de végétal pas frais. Aucune arrivée en bouche, il faut attendre avant de goûter de l’orange ranche fumée. Le tôt se conclut sur un retour végétal de mousse de lichen un peu boring.

Smokey Joe Islay Malt

46% alc./vol.
Le Smokey Joe Islay Single est élaboré à partir de l’assemblage des single malts de l’île d’Islay réputés pour leur caractère marin et tourbé Smokey Joe est un blended malt non filtré à froid.

André 85%
Un exercice de style sur la fumée et la tourbe plutôt que le whisky en tant que tel. Tourbe citronnée, fumée soutenue, suie de charbon. Un peu plat en bouche après l’intensité du nez, tout de même passablement sucré et bien relevé en finale où la tourbe omniprésente envahit la bouche. L’alcool semble aussi plus prononcé en finale, ce qui soulève l’ensemble de façon surprenante. S’accompagne très bien du thé Lapsang Souchong !

RV 84.5
Smokey et fancy, ça rime mais vraiment pas dans cette bouteille. Poivre et sel du Laphroaig, mais immédiatement envahi par la grosse fumée bleue, qui se poursuit en bouche. Malgré une petite pointe de tourbe, c’est la fumée maintenant blanche, telle que celle qui s’échappe de feuilles humides, qui mène la course des saveurs pour une finale un peu courte dans les herbes jaunis. Aucunement diplomatique, un bon test pour savoir si on aime davantage la tourbe que la fumée.

Patrick 87%
Nez fumé, tourbé, salin et avec une touche d’agrumes. En bouche, une puissante tourbe en premier lieu, très marqué par les épices et… Me rappelle de l’eau salée avec laquelle on se gargarise! La finale est paradoxalement intense et un peu courte. Efficace, s’il était un peu moins cher, il serait mon scotch de prédilection pour les tailgates.

Douglas Laing Double Barrel Caol Ila & Tamdhu

46% alc./vol.
« Deux distilleries, un whisky », telle est l’idée derrière cette série composée de trois expressions lancées en 2010 par la maison de négoce écossaise Douglas Laing. Derrière chaque whisky se cache en fait un blended malt, assemblage de deux single malts distincts en provenance de deux distilleries, mis en bouteille suite à un temps de mariage à 46% et sans filtrage à froid. Le but recherché est de créer un nouveau whisky, tout en mettant en valeur chaque composant du mélange. En général, les assemblages de cette gamme se font à partir de deux malts de régions et de style que tout semblait opposer jusque-là : Speyside et Islay, Mainland et îles, fûts de bourbon et fût de xérès… Le résultat, toujours intriguant, est parfois surprenant !

André 83.5%
Dans cet affrontement entre le lutteur Sumo Caol Ila et le représentant de Western Spaghetti Tamdhu, on n’est pas surpris de la domination fumée grasse immédiatement présente au nez. La présentation est huileuse et un peu crasseuse, légèrement industrielle dans l’approche, avec la fumée de tourbe grasse, les cosses de pommes vertes, le mélange de miel et de vanille, notes de chocolat noir, tarte à la lime et citron, une touche d’agrumes aussi. La bouche se livre au départ de façon presque feutrée, texture un peu molle et légèrement diluée, mais on ressent rapidement les influences maritimes avec le sel de mer et les agrumes fraiches. La bouche est tout de même pas mal rectiligne côté saveurs, les influences du Tamdhu sont rendues presque seulement par la texture un peu lente et ratoureuse. Bon soubresaut d’épices en finale qui racolent avec la fumée de tourbe huileuse, malheureusement le whisky s’essouffle beaucoup trop rapidement en bouche et s’éteint sans passion. C’était probablement un couple dont la relation était vouée à ne pas trop fonctionner.

Patrick 84%
Fumée de tourbe offrant une belle intensité. En bouche, toujours la tourbe, mais pas aussi puissante… On dirait qu’on lui a ajouté un peu d’eau. Finale de tourbe et d’épices. Bref ,une belle curiosité, assez bonne.

RV 88.5%
Caol Ila + Tamdhu = Impressionnant + excellent. Festival d’épices, peu de fumée vient du Caol Ila mais l’ensemble respire d’épices, de tourbe et de cèdre. Même chose en bouche où c’est un peu trop clair au début mais où le fruit arrive ensuite de nul part. Finale à fond sur le cèdre, c’est un vatted (blended malt) aux allures de single malt à quel point le mélange est bien fait et semble naturel. Tout en nuance, un blend? Peu importe.

Douglas Laing Double Barrel Talisker & Craigallachie

46% alc./vol.

RV 81%
Une étrange partie de rugby entre joueurs de hockey et de soccer. Bizarre dès le nez avec un mélange de fumée et de grain qui laisse une impression de match pas vraiment approprié ou élégant. Arrivée claire et liquide heureusement suivi d’un boom de fumée alors que Talisker semble prendre l’avance. Finale plus standard à quelque part entre Talisker et Mackmyra, spécialement avec l’aspect spécialement chimique de ce dernier. De bons éléments, mais pas vraiment dans la même bouteille.

Patrick 90%
Nez de tourbe herbeuse. En bouche, fumée, épices, et tourbe. La finale s’étire sur la fumée. Une superbe complexité, on jurerait un vatted. A ben. C’en est un. Lol.

Big Peat

46% alc./vol.
Dernière création des frères Laing, Big Peat est un pure malt a 46% élaboré à partir des plus célèbres single malts de l’ile d’Islay dont : Bowmore, Caol Ila, Ardbeg, Port Ellen et deux autres malts du sud de l’île… Pour les amateurs de whisky tourbés seulement ! Une mise en bouteille de type small batch non filtrée à froid.

André 91%
Petite touche saline, envahie rapidement par la tourbe mais pas aussi forte que son nom aurait pu le présager. Hareng fumé. La bouche est superbe et l’équilibre exquis : feu de pneus brûlés, de tourbe, de sel et de goudron à asphalte. Persistance en finale, ample et généreux. Une belle orchestration « Islayesque » des grands de la Mecque des single malts tourbés. Superbe !

Patrick 85%
Tourbe jaune au nez et touche de sel. En bouche, sel et tourbe pas subtils. Finale assez longue, salée et tourbée. Bien.

Martin 91%
Nez: Goudron, tourbe, sel marin et algues. Hareng fumé et grains maltés. Vanille et crème. Sucre en poudre et infimes fruits rouges. Bouche: Ample texture bien assise sur la langue, fruits roulés dans le sucre, tourbe salée, pneu usé. Beau dosage d’épices. Finale: La tourbe herbeuse, sèche et crasseuse reste bien longtemps en bouche. Planche de chêne et épices. Malt grillé et séché. Une sécheresse globale qui continue à donner l’eau à la bouche. Équilibre: Incroyable. Un vatted des distilleries d’Islay les plus célébrées, une preuve que parfois comme on dit, le tout est plus que la somme de ses parties.

RV 87%
Poivre du Talisker et fruits rouges. L’arrivée en bouche est bizarre, car elle commence de manière moelleuse avec une tourbe bien présente mais retenue, pour devenir de plus en plus aqueuse. La finale abandonne la tourbe pour revenir vers le poivre de Talisker. Tourbée bien certainement mais loin de celle habituellement goûtée à Islay, à ce point étrange qu’on dirait qu’elle est née de résidus d’invertébrés préhistoriques disproportionnés avec un côté animal mais pas celui de Lagavulin. Un peu cher pour un vatted (à comparer au Islay Mist par exemple) mais ne serait-ce que pour son inclassabilité, elle vaut probablement le détour.

Johnnie Walker Black Label 12 ans

40% alc./vol.
Un blended d’une quarantaine de whiskies de 12 ans d’âge, marqué par une maturité plus importante. Ce blend aurait été le Scotch préféré de Winston Churchill.

André 83%
Beaucoup plus rond que le Red, plus peaufiné avec un grain plus discret sur fond vanillé. Bouche de croustade de pommes et crème vanille accompagné de douce fumée. L’intensité du grain est encore notoire mais définitivement plus arrondi, plus agréable. La bouche et la finale se confondent et la fin de la bouche et le début de la finale s’estompent mutuellement, donnant l’impression qu’Il manque un ou l’autre. Mieux que le Red mais encore une fois, pas assez pour me convertir aux blended.

Patrick 85%
Au nez, pointe de fumée et de tourbe. Soupçon de sel. Au goût, la fumée et le sel évoluent vers les algues. Un petit fruit vient donner une dimension supplémentaire. Bien équilibré, facile à boire, et une belle personnalité. L’un de mes blends favori.

Martin 86%
Orange vif, ambre de feu. Beau blend. Nez: Un délicat côté médicinal sur le cuir frappe d’entrée de jeu. Par la suite le coeur est de tarte aux pommes et sucre d’orge, pour compléter avec une touche de fumée. Bouche: Moins fumé qu’au nez. Miel sucré et canne à sucre. Juteuses épices avec un fini de crème brûlée. Finale: Chaude et épicée. Pourrait durer d’avantage, surtout qu’on se délecte des subtils arômes sucrés qui reviennent à la fin. Équilibre: Un rapport qualité-prix d’une robustesse impressionnante. Churchill avait du goût. Mais ça on le savait déjà…

RV 79.5%
Un peu n’importe quoi, sans direction ou ligne forte, le strider de JW aurait besoin d’un GPS. En général, grain et fruité, avec un peu de peinture à bois séchée, et du vieux fer de métal agricole rouillée écarlate. Sur la langue, les planches de cèdres laissent tranquillement leur place au fruité qui tend aussi vers la noisette. La finale est plus fumée que le reste, mais elle aussi un peu monotone. Un autre blend à mix.

Johnnie Walker Platinum Label 18 ans

40% alc./vol.

André 87%
Introduction de “grain whisky”, de céréales, de sucre et de timide fumée. Une fois le premier souffle du whisky évaporé, il s’assagit rapidement et la vanille et le caramel montent en scène. La bouche est uniforme sur les notes de céréales sucrées, la vanille et la texture est un peu molle et un peu trop fluide mais tellement agréable et est soulevée par une pointe intéressante d’épices. Finale sur le sucre et la vanille, le chocolat. Une belle découverte.

Patrick 92%
Nez : Pâte d’amande, pelure d’orange, vanille, chêne, sel, une complexité étonnante. Bouche : Pomme verte, fumée, fruits tropicaux, chêne brûlé, biscuits, zeste d’orange. Finale : S’étire moyennement sur le zeste d’orange et les noix. Balance : L’une de mes meilleurs blend à vie.

Martin 86.5%
Nez: Beau mélange, sucres vanillés, fruits séchés, légère fumée, citron, très complexe. Le caramel écossais y est très lourd. On sent l’effort derrière la composition de ce blend. Bouche: Huileux et riche. Miel et fumée s’abandonnent à une harmonieuse joute d’escrime. Étonnament doux et balancé. Un brin d’orange et de chêne font une visite vers la fin.. Finale: Vapeurs de citron et d’orange. Un peu trop doux par rapport au reste, presque décevant. Équilibre: Je n’ai jamais été naturellement porté vers les blends, probablement par préjugés non-fondés. Mais le Platinum Label me jette par terre, il a été élaboré avec amour, et ça se voit.

Mackinlay’s Shackleton Rare Old Highland Malt – 1ère édition

47.3% alc./vol.
La reproduction d’un whisky pris au piège dans la glace de l’antarctique pendant presque cent ans, Mackinlay’s Shackleton est un whisky rare et exceptionnel, le fruit du travail et recherche de l’un des plus grands maîtres assembleurs écossais, Richard Paterson de Whyte & MacKay.

Suite à la découverte en 2006 de trois caisses de whisky Mackinlay dans la cabane du célèbre explorateur sir Ernest Shackleton au pôle sud, le groupe Whyte & MacKay, propriétaire de la marque s’est vu confier, en vue d’en extraire les secrets, quelques échantillons du précieux liquide. L’une des caisses fut libérée de la glace et méticuleusement décongelée dans des conditions de laboratoire au musée Canterbury à Christchurch, afin de préserver les bouteilles et le whisky de la meilleure façon possible. Méticuleusement ouverte pour révéler au final onze bouteilles de scotch datant de 1896/1897 enveloppées de papier et de paille pour les protéger contre les rigueurs d’un rude voyage orchestré par Shackleton en 1907, trois bouteilles ont été expédiées par avion privé depuis la Nouvelle-Zélande vers Glasgow – où siège Whyte & MacKay – par le propriétaire de la société, Vijay Mallya accompagné de Richard Paterson.

Paterson a ensuite rigoureusement assemblé une variété de malts pour créer une réplique de ce whisky centenaire. La réplique du Mackinlay contient du whisky issu d’une large variété de malts des Highlands, y compris de Glen Mhor, qui était la distillerie de Mackinlay, avant de fermer en 1983.

André 81%
Céréales en avant-plan, beaucoup d’herbe, tarte aux pommes ou citron-meringue. Pauvre de texture en bouche, plein de notes de vanille, effilées par les épices à saveur de cannelle. Passablement d’alcool aussi d’où resurgissent des pointes herbeuses, ces mêmes trouvées au nez. Finale singulière ayant les céréales en toile de fond et toujours cette vanille et ces pointes d’herbes à saveur de menthe. Personnellement je n’aime pas toute les arômes herbeuses alors ce whisky part avec un désavantage qui le suivra jusqu’en finale.

Patrick 95%
Probablement le meilleur vatted que j’aie jamais goûté! Je ne vois simplement pas comment on aurait pu faire mieux. Ça donne le goût de voyager dans le temps en 1907, et de s’embarquer pour l’Antarctique!! Nez : Superbe parfum extraordinairement riche, complexe et surtout d’une balance exceptionnelle. Bref, fumée délicate, vanille, herbes, chêne, fruits et agrumes subtils ainsi qu’une pointe de miel. Bouche : Toujours la fumée, avec de belles notes épicées et boisées, des herbes, du miel, du chêne et une touche d’agrumes subtile. Complexe et balancé magistralement. Superbe texture huileuse. Finale : D’une belle longueur et épicée.

RV 86%
À l’opposé de sa bouteille et de sa boîte, pas de décor, un “follow spot” sur le soliste pour le simple spectacle acoustiquement sympathique. Apaisant: tranquille sans être ennuyant. Fleuri non agressif, beau miel doux a la Balvenie. En bouche, un peu pimenté, encore tranquille mais la finale est remplie de tourbe sucrée, spéciale sans être exubérante. Finale relax qui conclut un spectacle agréable, sans être le meilleur de ma vie.

Adelphi Lochside 46 ans 1965 Single Blend

52.3% alc./vol.
Distillé en 1965 et transférés dans le fût numéro de sherry #6778 où il restera pour les 46 prochaines années avant d’être embouteillé par Adelphi en 2011. Embouteillé à la force du fût, ce fût unique a produit seulement 499 bouteilles. Ce single blend est constitué à la fois de « grain whisky» et de « malt whisky » distillé à la même distillerie et mariés dans un fût unique dès la première journée de maturation.

André 94%
À voir la différence de couleur avec le 47 ans, on pourrait penser que celui-ci provient d’un fût de sherry de premier remplissage tellement il est foncé. Vraiment bold au nez avec de la pâte de fruits rouges, les toasts brûlées, le café noir. Bouche de gâteau au fruits avec coulis de chocolat noir, la torréfaction et une texture légèrement cireuse. Finale longue sur ces mêmes notes, l’alcool est présent et s’accompagne bien des notes de toffee brûlé. Inévitablement, le whisky à lequel je n’ai pu manquer de le comparer est le Glendronach 1972 lui aussi évalué récemment, mais force de constater que cet embouteillage est de loin supérieur. De la noblesse liquide, de la candeur alcoolisée. Mémorable !

RV 86%
Les sports extrêmes ne font pas biens à tous. À défaut d’être subtil, il n’est pas gêné du tout : baies diverses, d’éclisses de cèdres, un peu de colle à bois Lepage et du grain de baril à la fois mielleux et juteux. Et pourquoi pas de la confiture de citrouille, alors qu’il gagne à respirer dans le verre. Arrivée un peu bizarre, miel, orange et caramel industriel, mais dans une belle chaleur. Finale dans le blé et la chaleur, la cassonade et beaucoup de houblon. Un peu trop agressif malgré une large palette olfactive, la descente est mouvementée mais j’aime mieux un gros saut que 38 bosses de file.

Patrick 94.5%
Nez: Xérès sucré et chêne. Pointe de vanille. Bouche: Xérès, expresso sucré, rhum, chêne brûlé, cuir et vanille. Enveloppe la bouche de façon… Débile. Finale: Longue et envoutante. Chêne et xérès. Balance: Sublime. C’est un blend ça???

Adelphi Lochside 47 ans 1965 Single Blend

54.6% alc./vol.
Située dans les Highlands, la distillery Lochside a été fondée en 1898 et fût fermée en 1992 puis démolie en 2005. Cet embouteillage de Adelphi a été distillé en 1965 et est livrée ici après un impressif 47 ans de maturation. Cet embouteillage tout particulier est un single cask blend fabriqué à la fois de « grain whisky » et de « malt whisky» distillé à la même distillerie et mariés dans un fût unique dès la première journée de maturation.

André 87%
Il y a quelque chose dans le sherry qui m’accroche, genre poussiéreux humide, mais pas dans le bon sens du terme. Cerises marasquin, bien fruité mais pas mal moins fortement que le même embouteillage de 47 ans, il se révèle lui aussi être un « énorme sherry monster ». Bouche de bonne puissance sur les fruits séchés sur fond asséché. Éclisses de bois et finale plus corsée au niveau textural. Le 46 ans était plus rond en bouche mais on sent aussi que l’on a pas ici affaire à un jeune whisky. Un bloc massif de sherry, moins diversifié que le 46 ans au niveau aromatique.

RV 81.5%
La pédale au plancher (de bois) avant de commencer, les pneus tournent dans le vide. Avant même de le sentir, la couleur semble menaçante, très foncée et à l’apparence pesante. Arrivée très brûlée au nez, les éléments du 46YO mais dominés par le caramel trop foncé et la surpuissance du bois au travers de la cassonade compacte. Arrivée d’abords de miel et de vanille brûlée, puis le grain et la sève de vieux est beaucoup trop forte. Finale de café, de bleuet torréfié et encore une fois de chêne, à l’image de certains rhums foncés. Trop de caoutchouc reste sur le bitume malheureusement.

Patrick 94%
Nez: Xérès, vanille et chêne. Semble si chaleureux. Bouche: Xérès, caramel brûlé, cuir… Et poivre! Rappelle aussi un vieux rhum. Finale: Riche, extrêmement longue et épicée. Balance: Parfaite.