John Barr Reserve Blend

40% alc./vol.

André 73%
Avalanche de fruits rouges avec une touche de cannelle, cerises et caramel, oranges, pointe d’acétone en fond de nez. En respirant, les saveurs perdent beaucoup leur lustre et des notes de poires et de miel apparaissent en contrepartie. La bouche est vraiment ordinaire, aucune consistance ou texture, c’est très liquide et vraiment porté sur le grain et l’alcool cheap. Pas vraiment de longueur aussi. Pincée de poivre, miel, vanille grain sec, tonne de caramel. Finale; pas de finale, sauf du miel et du caramel. Ouf, dans quel drink on dilue ça?

Patrick 84%
Riche, complexe et bien balancé, qui ne décevra pas si on le boit assez vite. Nez : Parfum très fruité, avec une avalanche de fruits des champs et de fruits tropicaux. Avec aussi du miel et du caramel. Bouche : Du beau xérès, une bonne dose de fumée, du bois brûlé et un beau bouquet d’épices. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Martin 79.5%
Nez: Fruits mielleux, caramel et malt juteux. Chêne et mûres. Beaucoup plus facile d’approche qu’on pourrait le croire. Bouche: Miel, sherry, fruits des champs. Bois, épices et céréales. Un peu rustre, mais quand même agréable. Finale: Continuité des saveurs mentionnées précédemment, mais avec un peu moins de longueur que je ne l’aurais souhaité. Équilibre: Blend très honnête pour son prix. Si Whyte & Mackay voulaient un compétiteur au JW Red Label, on dépasse les attentes ici.

Johnnie Walker Blender’s Batch – Wine Cask Blend

40% alc./vol.
Experiment #6

André 72.5%
Tsé, quand té lette, même si tu te bourre la face de maquillage, tu reste lette pareil. Bien, c’est la même chose avec ce whisky. Un whisky jeune, bourré de grain whisky de pauvre qualité caché sous un maquillage de wine cask. Le nez est plat et hyper réservé. Les effluves de wine cask sont bien là mais ont une approche de fruits macérés un peu bizarre, les fruits rouges, de red wine, framboises, poires, ananas, mais de façon très diffuse et effacée. La bouche confirme la bonne proportion de grain, avec cette sensation de céréales rêche qui s’affiche rapidement même si le wine cask tente de cacher le tout en adoucissant le tout de façon malhabile. Par la suite, notes de céréales au miel, ananas, poires, jus de pêches en canne, agrumes, melon au miel… mais il faut être presque imaginatif pour cerner ces saveurs diffuses et mal ordonnées. Finale précipitée, à l’image d’un(e) fuck friend dont tu quitte l’appartement le lendemain d’une dérape après lui avoir vu la face une fois dégrisé.

Patrick 75%
Un whisky correct, sans plus. Définitivement sous les standards de Johnny Walker. Nez : Parfum fruité, avec une touche de chêne subtile. Intensité = 0. Bouche : Vin chaleureux, quelques épices, chêne brûlé. Pas grand profondeur. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé.

Martin 81%
Nez: Grain, bois, miel et caramel sur un fond de fumée de caoutchouc brûlé. Biscuits thé social. Bouche: Fruité et boisé, notes d’épices et de pâte de fruits rouges avec un brin de tourbe. Finale: Assez smooth, chaleur rassurante, la finition en fût de vin rouge adoucit ce qui aurait pu être autrement un blend à la Red Label. Équilibre: Une expérience amusante qui assurément saura gagner pour pas cher le coeur des purs et durs de Johnnie Walker.

Wemyss Malts Velvet Fig

46% alc./vol.
Blended malt avec pleine maturation en Oloroso Shery Cask, édition limitée de 6000 bouteilles.

André 89%
Grosses dattes juteuses, raisins mauves séchés, figues, oranges, gingembre, poudre de cannelle recouvrant le gâteau aux fruits. C’est thick comme présentation. Quelle texture soyeuse et douce au nez, on ressent rapidement que l’on aura doit à quelque chose d’onctueux et de bien construit. La bouche goûte les bleuets sauvages!… wow! … les dattes, figues, bleuets, raisins secs, tarte aux pommes, ainsi qu’un beau mélange d’épices diverses; cannelle, poivre, gingembre, clou de girofle. La texture en bouche est langoureuse, presque licoreuse, c’est goulu et de belle ampleur, onctueux en texture mais avec des saveurs définies et des épices bien relevées. Ça me rappelle un Glenfarclas 105 dilué… le gâteau aux fruits, les oranges confites et grains de poivre moulus. Léger pâteux concentré de fruits séchés en finale de bouche que souligne de belles notes d’épices. Superbe whisky, l’ami idéal du chocolat noir.

Patrick 88%
Un beau gros scotch sans subtilité, et j’aime bien! Une tonne de xérès et de bois et… C’est pas mal ça. Nez: Définitivement pas de la fausse représentation : le parfum déborde d’arômes de fruits mûrs, avec les figues évidemment au premier plan, mais aussi une touche de chocolat noir et un peu de bois. Globalement, du beau gros xérès pas subtil pantoute. Bouche: Ici encore, le gros xérès pas subtil pour deux cennes, avec les fruits mûrs (dont les figues, sans surprise), un peu de bois brûlé et du chocolat noir. Finale: D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Johnnie Walker Blue – Ghost and Rare

46% alc./vol.
Brora and Rare 8 Legendary Whiskies. Ghost & Rare est le premier lancement d’une nouvelle série de Johnnie Walker. La production commence avec le Master Blender Jim Beveridge qui choisit des barils de distilleries emblématiques qui ont fermé depuis longtemps et les mélangeant avec le vénérable Blue Label. Pour ce lancement, il a choisi un single malt de la légendaire distillerie Brora qui a survécu depuis la fin de la production en 1983.

André 86%
Très sur les céréales de grain séchés, la vanille, miel et noix, poires, melon su miel, fruits tropicaux et une fine touche de tourbe terreuse. Intéressante texture, malheureusement trop diluée, avalanche de fruits tropicaux, pommes vertes, miel et céréales séchées et un filin de tourbe. Finale de longueur moyenne, sur les céréales, les fruits coupés en dés nappés de miel, tourbe terreuse. Pour le prix demandé, un rendu final discutable où le grain whisky est beaucoup trop présent.

Patrick 88%
Un très bon whisky qui, si acheté pour impressionner, saura rencontrer sa cible. Nez : Parfum légèrement salin, avec des notes boisées et fumées. Bouche : une belle tourbe qui semble légère, mais qui gagne rapidement en intensité, et qui se transforme ensuite en feu d’artifice d’épices. Le tout avec quelques notes fruitées subtiles. Complexe et intéressant. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée épicée.

Ballantine’s Finest Scotch Whisky Ceramic Jug (from 1970’s)

40% alc./vol.

André 86%
Approche feutrée et discrète, le nez livre des odeurs de Banana split nappé d’une marée de vanille fouettée, de purée de bananes, poires, miel onctueux, fruits séchés et agrumes. Cette lente valse des arômes cache bien le jeu des épices et du poivre qui attaque langoureusement la bouche en arrivée; chili et poivre noir, sur un canevas sucré et onctueux rappelant le beurre température pièce, Des poires et la vanille sur des bananes en dés, crème brûlé joignent aussi la danse. Le grain whisky est pleinement intégré et la douceur des céréales embrasse bien l’ensemble des saveurs de la bouche. Avec le temps, odeurs de chêne, de caramel et de sucre à glacer. La finale est un peu courte, hormis les épices et le poivre, quelques indices provenant du grain whisky et du fût de chêne. Intéressantes notes de fumée de tabac à pipe en rétro-olfaction. Merci Graham Mackenney d’avoir partagé cette bouteille qui t’étais si chère.

Edinburgh Whisky Limited – The New Town Blends « The Sturgeon Ball »

46% alc./vol.

André 83%
Odeurs qui rappellent le virgin oak, le bois vert, vanille, poires, gingembre, sel de mer et intense tourbe camphrée. Un peu bizarre comme approche. La texture en bouche est agréable, crémeuse, mais les saveurs de bois verdâtre m’accrochent un peu; vanille onctueuse saupoudrée de sel, feu de plage, tourbe terreuse, gingembre, orange, chocolat noir, quelques notes de poivre. La finale est longue, tourbée et poivrée. Présentation agréable dans l’ensemble mais il manque un filon pour relier toutes les saveurs et arômes ensemble.

Dewar’s 18 ans

40% alc./vol.

Patrick 88%
Un blend comme je les aime, complexe et superbement balancé. Nez : Riche et complexe, tout en subtilité. Dans le désordre, on y retrouve des épices, des fruits frais, du bois, des agrumes et de vanille. Bref, un peu de tout. Bouche : Riche, complexe et savoureuse, avec de délicieuses céréales sucrées et légèrement épicées, quelques fleurs, des fruits, du caramel et une note subtile de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les céréales et les épices du bois.

Hankey Bannister Heritage Blend

46% alc./vol.

Patrick 93%
Le whisky parfait pour convertir un « single malt snob » aux blends. Complexe, superbement balancé, avec un peu de tout a mon plus grand plaisir. Je vais m’en acheter une bouteille tout de suite! Nez : Chêne, vanille, orge, whisky de grain et touche subtile de fumée. Bouche : Wow! Un mélange sublime de céréales, de vanille, de chêne, de fruits, d’agrumes et de fumée. Impressionnant. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par la tourbe et le sucre du whisky de grain.

Hankey Bannister 12 ans Regency Blend

40% alc./vol.

Patrick 90%
Wow, ça c’est mon genre de blend. Facile à boire et tellement satisfaisant! Nez : Chêne qui baigne dans la vanille, l’ensemble étant léger, sucré et légèrement fruité. Bouche : Chêne, vanille, fruits subtils et caramel. Finale: D’une longueur moyenne, avec de belles épices.

Johnnie Walker Red Label 1954

40% alc./vol.
Vieille édition du fameux Red Label.

André 72%
Grains de céréales très présents au nez. Réglisse, cannelle, oranges, légère sensation cireuse. La bouche est intense, beaucoup d’épices et de bois de chêne. Cannelle, terre, un brin de cornichon, oranges, réglisse, pommes, cannelle et poivre. Texture qui a du coffre et du corps. La finale est plus longue qu’espérée, très boisée et épicée avec un twist de saveurs bizarre frisant les produits industriels mélangés de cannelle.

Martin 74.5%
Nez: Voile initial de chêne sec gorgé d’alcool. Cède le passage aux grains et à la vanille. Retombe rapidement dans les fruits rouges et le solvant à peinture. Bouche: Solvant, épices, bois, fruits rouges. Un peu de vanille perce, mais trop peu trop tard. Finale: Reste en bouche un goût de caoutchouc brûlé, de térébenthine et de métal. Équilibre: Habituellement on trouve toujours que les whiskys d’antan sont supérieurs, mais dans ce cas-ci on préfère pas mal plus le Red Label moderne.