Mountain Rock

40% alc./vol.
Whisky de tous les jours élaboré par Forty Creek.

André 84%
Arrivée granuleuse. Le fruité, à saveur similaire de bourbon nous prends à bras-le-corps dès l’introduction. Sec au palais, comme de la pierre ayant séché au soleil dans une carrière par une chaude journée d’été. Légèrement poussiéreux dans le style du Forty Creek three grains. Cassonade/sucre brun et raisins secs ayant séchés et pogné en bloc dans un récipient de plastique. Finale épicée, moyenne en longueur. Un whisky de camping (?) comme disait M Hall au Whisky Live de Toronto ? Difficile à dire quand on le déguste en novembre, mais très agréable et gustativement parlant, tout à fait dans la ligne des créations habituelles de John K Hall.

Masterson’s 10 ans Straight Rye Whisky 2011

40% alc./vol.

André 90%
The bad boy is out… Arômes habituellement reliés aux bourbons américains; fruits sauvages et terre sèche, piquant épicé, aiguisé par le rye en bouche. Cannelle, céréales et vanille en toile de fond. Colle pour modèles réduits et épices des caraïbes en finale. Multilayered et très textural et suave. Un whisky hors norme, déboussolant, qui préfère les routes inhospitalières des Rocheuses plutôt que les douces plaines des Prairies. Un whisky singulier et très challengeant.

RV 76.5%
Bon, peut-être qu’ils voulaient un avis du public avant de sortir un vrai whisky. Industriel, colle Lepage et teinture sans nom maison de quincaillerie. La bouche continue le travail de menuiserie plus profondément dans le bois. Même chose en finale, mais c’est la colle qui ressort. Difficile de noter un whisky qui veut autant sortir de la norme. Pas sur du résultat, encore de la place a BEAUCOUP d’amélioration, mais y’a peut-être quelque chose a faire avec.

Highwood Canadian Rye Whisky

40% alc./vol.

André 76%
Sucre brun passé date, légèrement cristallisé en motte. Les raisins mauves et la vanille se développent ensuite en bouche mais la texture demeure quand même claire au palais. La finale est une vague à goût acide de ce que dégage l’odeur des premières défections de nouveau-né.

Patrick 79%
Au nez, riche vanille sucrée à l’érable, avec une légère trace de coulis aux bleuets. Le goût est malheureusement beaucoup plus léger que le nez le laisse présager. La cassonade cheap et une légère épice prennent toute la place. Le nez laissait présager une bête exceptionnelle, mais le goût, quand même pas mauvais, déçoit nos attentes. Bon rapport qualité/prix, doit être intéressant pour les cocktails.

Martin 80%
Ambre trouble et assez pâlotte pour un canadien, on dirait presque un jeune scotch. Nez: Sucre brun bien caramélisé. Raisins, un peu de vanille. Le seigle est bien caché pour un whisky qui indique « rye » sur son étiquette. Bouche: Texture aqueuse et fade, sauve par le sucre brun et le sirop d’érable. Quelques épices nous transportent vers la finale, mais pas bien plus. Finale: Courte et fade, on garde quelques épices trempées de cassonade un temps, pour finir dans un bain d’alcool à friction. Équilibre: Pas méchant dans son ensemble, malgré que le portrait dressé est celui d’un whisky que l’on aurait pas tout-à-fait réussi.

RV 78.5%
Rye très contrôlé avec un fond de vanille et une épice inconnue qui semble se cacher derrière le caramel brulé. Après avoir respiré, le rye reprend une plus grande place. En bouche, c’est la vanille épicée, puis le rye aigre, avantageusement remplacés en début de finale par une vanille cette fois-ci vraiment sucrée. L’aftertaste est canadien cheap avec son rye poivré. Un Canadian Club with a vanilla twist mais comme un brise chaude et soudaine qui frappe entre PayneTown et Moose Jaw, ca ne suffit pas pour me convaincre de m’établir dans une concession à mi-chemin entre les deux.

Glen Breton 10 ans Cask Strength

?% alc./vol.
Dégusté lors de la visite à la distillerie.

RV 86%
En résumé, voir la revue du 10YO, mais avec un petit punch d’alcool, qui n’apporte pas beaucoup plus, si ce n’est de se distancer un peu plus du goût des whiskies japonais. Pour une fois, réduire le whisky pour en faire plus avec le même volume de baril me paraît une sage décision.

Glen Breton Ice 10 ans (43%)

46% alc./vol.
Format 750ml.

André 83%
Confiture pomme-bananes, fond de crème soda, Sucaryl. Le ice wine ne se sent pas du tout. Les raisins se présentent en bouche, accompagné de limette pour retourner sur la vanille, le miel et la crème à la croustade en finale.

RV 84.5%
C’est quoi ce nez? Pour le moins intriguant avec des jeunes pousses d’arbre. Cheerios et grains d’orge répandus sur une vieille table dans le grenier très sec d’une vieille maison de campagne, avec une bizarre nettoyant d’époque sur le plancher (l’apport du icewine, qui ne se goûte pas vraiment?). Dans le même thème que le régulier, il picote davantage la langue, mais c’est le grain qui a le dessus pour l’aftertaste d’une belle longueur, un peu beurré. Un produit singulier et appréciable, l’initiative fonctionne sans être un incontournable.

Glen Breton 13 ans Single Cask 1996

64.9% alc./vol.
Bouteille #89 tirée du fût #223 et achetée à même la distillerie.

André 89.5%
Parfum capiteux, ample et généreux. Très floral. La bouche est un bel amalgame de melon au miel, de sherry et d’orange. La finale est longue (haut taux d’alcool), offrant généreusement des vagues successives de raisins et de rye, donnant l’impression du piquant qu’offre certains whiskies de rye canadiens. Wow, une réelle surprise !

RV 84%
Rye, je dis bien Rye. Un peu trop fancy avec parfum aux fleures fines (pensées) et un relent de genièvre à la High West Bourbon. En respirant, c’est presqu’uniquement l’orange d’un thé aromatisée. L’arrivée est très liquide et puissant en rye, très intense avec un peu du Wiser’s, qui se révèle trop fort avant que l’alcool rentre. Finale mi-terreuse mi-fruité avec finale caramel brulé. Mais d’où vient le rye? Rye. Et rye.

Patrick 86%
Sent le rye et les oranges bien mûres et sucrés. Au goût, toujours le rye, touche de brulé et plutôt sucré. Est-ce vraiment un single malt? C’est la première fois que je goute quelque chose de semblable. Frais, sec, finale qui s’étire de façon agréable. Plutôt doux pour un cask strenght. Vraiment une expérience intéressante.

Glen Breton 15 ans Battle of the Glen

43% alc./vol.

André 84%
Nez plus rond que le 10YO, finement sucré, accompagné d’une pointe mentholée. En chauffant le verre; pomme, pamplemousse rose bien mûr et gorgé de sucre, floral (lys ?), vanille que nous retrouvons également en bouche. La finale est à la fois acidulée et sucrée. La rétro-olfaction est rafraîchissante; goût de bonbons sucrés. Une fois le verre vide; beurre mi-sel et chocolat.

RV 86%
Là où le Glen Breton normal joue la franchise et l’authenticité, le Battle of The Glen joue de subtilité et de finesse. On retrouve le foin du champs de l’édition standard, cette fois-ci dans le fond de la tasserie, emmagasiné depuis quelques mois. Puis plus tard, c’est la cerise, les framboises et les mures. Sur la langue, il est davantage liquide, et l’alcool se fait aussi sentir, quoique suspendu très rapidement avec un souvenir de grain qui refait surface. Plus léger et en nuances que le normal, même si habituellement je n’aime pas les whiskies plus fancy (voir mes critiques des Macallan), cette fois-ci ça marche pour moi.

Patrick 85%
Au nez, sucre, céréales et légers fruits rouges, le tout étant très léger. En bouche, les fruits rouges s’expriment en premier, mais sont rapidement rattrapés par le malt et une vanille rappelant un fût de bourbon. Le tout laisse à son tour la place aux pommes vertes et au pamplemousse. Sur ces notes, la finale s’étire tranquillement avec un aussi un coté un peu beurré. Un whisky de qualité, intéressant, à acheter pour célébrer la victoire du gros bon sens!

Gibson’s Finest 16 ans Montréal Olympic Games 1976

40% alc./vol.
Édition limitée de 1000 bouteilles ‘Olympic limited edition’, mise en baril en 1960 pendant les jeux olympiques de Rome et embouteillée en 1976 spécialement pour les jeux olympiques de Montréal. Chaque bouteille est numérotée individuellement.

André (19)76%
Seigle sucré et futile, très volatile, s’évaporant rapidement. L’arrivée est insignifiante mais elle s’installe progressivement en bouche et offre un développement inattendu sur les fruits rouges, un bon sucré de bonbons et une bonne morsure asséchée du seigle. La rétro-olfaction est par contre vraiment courte; réglisse rouge passée date dont on se lasse rapidement. Pas de médaille d’or pour celle-ci. Aussi réussi que le stade olympique qui tombe en décrépitude.

RV 77.5%
Un whisky pour collectionneur. Collectionneur pas de goût. Cuir et citrouille, tous les deux passés date, avec du Canadian Club passé date aussi. Au goût, moins pire que je pensais, mais à force de respirer, on dirait une bouteille ouverte à l’époque et retrouvée beaucoup trop tard. À voir le look de la bouteille, on ne pouvait s’attendre à beaucoup, et dans ce sens, elle ne déçoit pas outre mesure.

Patrick 60%
Nez typique d’un whisky canadien cheap, avec touche de cassonade et de seigle. Au goût, la première impression est plutôt désagréable… En fait, le genre de goût qui fait que je me demande pourquoi je continue à vouloir explorer les milles et unes versions que les céréales distillées peuvent prendre. Pfff… Goûte le renfermé moisi, mais en plus fort ce qui n’est définitivement pas une bonne chose. Au niveau de la finale, elle est heureusement courte. Vraiment dégueulasse. A garder dans la bouteille comme pièce de collection.

Gibson’s Finest 12 ans

40% alc./vol.

André 75%
Eau rouillée et rye mal défini. Cette odeur de fond de benne de métal rouillée ne veut pas céder sa place au rye. Arrivée fade et vide, sinon, mis à part le sucre et le rye qui sont de passage. Cette mixture est sérieusement ordinaire. On a autant hâte que la finale s’estompe que l’on a envie de voir la visite décamper au party de Noël à 4h00 du matin.

Patrick 78%
Nez aussi délicat qu’un voile de dentelle, mais sans le raffinement. Légers fruits qui semblent se marier à d’autres odeurs trop subtiles pour être identifiées. Le goût, tout aussi léger et délicat, est sucré et épicé. Difficile de parler de finale dans ces conditions… Pourrait servir de plan B lorsque vous n’avez plus de vodka pour vos cocktails.

Martin 74%
Teinte à peine ambrée et plutôt jaune pour un canadien. Nez: L’alcool est très présent pour un whisky à 40 degrés. Le blend de grain très jeune est ce qui saute le plus au nez, nappé d’un soupçon de vanille et de miel. Bouche: On reste dans le grain, la vanille et le miel, avec quelques petites épices qui tentent de sauver les meubles, mais qui frappent un mur devant sa texture incroyablement plate. Finale: Une chaleur moyenne perdure, mais un fort goût d’acétone est le seul souvenir qui reste après que les autres saveurs aient quitté le navire. Équilibre: Pas mauvais, mais comme canadian whisky de cet âge, on peut aisément trouver moins ennuyant.

RV 82%
Comme moi, pour les amateurs d’Islay, c’est un voyage en montgolfière pour un pilote de Snowbird. Beaucoup de relief, pas beaucoup de rye mais il laisse présager du passager. Bon volume, un peu épicé, et le début de finish est très doux. Manque d’aftertaste mis à par un soubresaut d’épices assez intéressant.

Danfield’s Limited Edition 21 ans

40% alc./vol.
Un assemblage de fûts filtré sur lit de diamants et mélangé en petites quantités à la fois.

André 82%
Caramel et pacanes. Aucune consistance en bouche. Distingué mais éphémère en bouche. Finale intéressante mais trop passagère. Toffee et vanille en finale. Un whisky canadien correct, un 21 ans quand même pour environ 30$; il faut être indulgent pour ce qui est livré. Honorable et honnête.

RV 84%
Fait par les mêmes producteurs que le Schenley OFC et au nez ça parait, avec pointe de fruits caramélisés mais la vanille et le chêne un peu trop puissants. Se présente en bouche timidement mais vaut la peine d’être attendue car compensée par un développement en épices sucrés (cannelle?) quoiqu’avec un caramel légèrement trop fort. Elle se rattrape en finale avec début fumé et une vague de fruits se terminant en bonbons et encore une fois les fruits. Manque un peu de longueur d’aftertaste, mais du haut de ses 21 ans, son prix raisonnable et sa classe soyeuse, elle fait oublier son immature et regrettable cousine québécoise l’OFC.