Maker’s Mark 2 ans

?% alc./vol.
Échantillon de la distillerie non-disponible sur le marché.

André 77%
Le Listerine est passé en avant-plan, mais l’ensemble s’est arrondit un peu en s’affublant au passage d’un manteau de réglisse et d’un peu de vinaigre… next please, rapidly…

RV 84.5%
Petite jeunesse sans sagesse mais avec une nouvelle prouesse. Le grain y est beaucoup plus sucré que l’édition normale, et étrangement accompagné de citrouille. En bouche un peu plus caramélisé, la finale tombe trop rapidement, mais laisse sortir la citrouille, beaucoup plus évidente que dans la version normale. Les 4 ans et demis supplémentaires ne sont donc pas pour le rendre de loin meilleur mais pour mieux le balancer.

Patrick 82%
Les 2 années de vieillissement ont donnés à cet alcool une réelle saveur de bourbon. Au nez, cassonade, fruits exotiques et épices. Au goût, beurre, sucre, vanille, et une grosse arrivée d’épices. La finale présente un goût sec et épicé, mais manque un peu de longueur. Vraiment intéressant, mais définitivement un work in progress, vraiment intéressant, mais…

Maker’s Mark New Make Spirit

45% alc./vol.

André 70%
Popcorn au beuure. Movie time ! Yark! Listerine en finale avec feeling de manger une bouché de grains de céréales tout juste récoltées.

RV 81.5%
Maïs, mais le jaune seulement: le sucré du blé d’inde deux couleurs tel que l’on peut retrouver dans le white dog de Buffalo Trace n’y est pas. Le sucré sort au début mais est vite couvert par ce qui me semble être de la levure. Et réduit a l’eau, l’éclair de moonshine n’y est pas. 2eme tasting 81.5% Pas le meilleur des white dog mais une belle évolution distinctive des grains qui le compose. Maïs et blé, l’orge est assez loin. En bouche, peu d’arrivée avant que le vinaigre et l’orge fasse sentir leurs présences. La finale est toute de blé très mûr, et se sucrant graduellement.

Patrick 80%
Levures, sucre et fruits trop mûrs… Le goût est beaucoup plus sucré que le nez le laisse présager. Aussi délicat qu’un white dog peut l’être, peut être un peu trop. Merci aux gens de Maker’s Mark pour ce cadeau et ces souvenirs si précieux! 2eme tasting 80% Levures, sucre et fruits trop mûrs… En bouche, très fruité, maïs, plutôt délicat et épicé. En finale, une saveur de blé se démarque.

Pine Barrens Single Malt Whisky

47.5% alc./vol.
Batch #4. Single malt créé à partir d’un distillat de bière style barleywine.

André 72%
C’est bizarre ça… mais pas nécessairement dans le bon sens. Nez savonneux de pin, de savon à vaisselle et d’aneth. Étrangement, les quelques senteurs de fruits très représentatifs peuvent nous rappeler les whiskies américains. En bouche, vieux bonbons passés date et cubes de sucre éventés. Avec le temps, le tout s’adoucit à l’avantage de l’ensemble, laissant la place aux épices qui réussissent à ponctuer ce whisky un peu mou. Finale sur les épices et les hard candy. Une fois le verre vide; Nutella et chocolat noir aux épices et poivre.

Patrick 85%
Un single malt? On jurerait plutôt un rye avec quelques gouttes de bourbon. La première fois que j’y ai gouté il y a quelques années, j’avais détesté. Puis, j’ai oublié la bouteille pour quelques années… Compte tenu que je considère aujourd’hui qu’il s’agit d’un très bon whisky, j’imagine que mon goût a pris de la maturité! Ca, ou la bouteille avait besoin de respirer un peu… Nez : Pin, savon, pain multi-grains, aneth et un genre de mélange de levures ajoutées par erreur après la distillation. Bouche : Sucre brûlé, épices, bière brûlée et toujours le fond de levures. Aussi des bonnes notes de seigle et de cerises. Finale : Longue et marquée par le seigle.

RV 78.5%
Abstrait: un style mais parfois un défaut. Étrange mélange de bourbon canadien de distillerie artisanale, avec un fond de levures qui me fait penser à la sélection levures de Tuthilltown. Arrive assez fortement en bouche, les levures devenant vanille, mais côté intensité ça ne livre que le dixième du nez. Finale toute en vanille mais où l’on sent le seigle qui pousse fortement. Longue finale à goût de bière qui rajoute à la confusion. Et en respirant, c’est la grosse cerise trop sucrée (Jim Beam Red Stag?) qui ressort. Difficile à noter: beaucoup de points pour l’originalité, beaucoup en moins pour le manque de cohésion. Est-ce que Tuthilltown fait un Red Stag dans des alambics canadiens?

Rough Rider Straight Bourbon Whiskey

45% alc./vol.
Batch 3 finie en fûts de chardonnay et de merlot. 60% maïs, 35% seigle et 5% orge.

RV 84%
À trouver dans le rayon des curiosité. Nez assez aigre, peut-être est-ce le baril de finition, et le whiskey est davantage dominé par le fruit que le grain. Très fort en bouche, le fruit lâche tranquillement les reines mais malgré tout, le 60% de maïs semble absent. La finale est plus standard, mais dominée par le carton de distillerie artisanale, et ce jusqu’au raisin de l’aftertaste. La surprise survient dans la deuxième et la troisième gorgée: enfin, le fruit est remplacée par l’orge pour chevaux, un peu bizarre mais vraiment appréciable. Il se fait mieux évidemment mais sans faute un beau petit détour spiritueux.

Kings County Bourbon

45% alc./vol.
Brooklyn NY, moins de 4 ans d’âge, fût #39. King’s County Distillery, la première distillerie installée à New York depuis la fin de la Prohibition, en 1933. Et la plus ancienne aussi, du haut de ses… deux ans et demi d’existence.

André 86%
Nez très direct, bourbon style sans aucun doute, fruité à souhait et beaucoup de sucre brun. Panier de cerises mais aussi des fruits tropicaux en finale et beacoup d’oranges aussi. Son point faible est la finale est malheureusement la finale qui est trop courte où seul les oranges tiennent la route jusqu’en rétro-olfaction. L’alcool est aussi bien présent en bouche, ce qui aide à prolonger (un peu) la finale. Un bourbon tout ce qui est de conventionnel mais parfois vaut mieux une réplique réussie plutôt qu’un essai douteux. Très agréable !

RV 88.5%
Corn Flakes liquide : jamais 51% de maïs n’ont été aussi sucrés. L’aspect levure de certaines microdistilleries où le blé serait la céréale de prédilection, et le vinaigre de maïs en second plan. Suave d’abord, le grain cendré monte lentement, puis explose en finale, très longue et très goûteuse pour un whisky de cet âge. Définitivement, la recette du bon bourbon n’est plus seulement confinée à l’intérieur des frontières du Kentucky.

Patrick 85%
Nez de cassonade brûlée et épices sucrées. En bouche, cerises sucrées et cassonade. En finale, épices et touche poussiéreuse. Un bon bourbon, qui ne réinvente rien, mais qui demeure très efficace.

Kentucky Tavern

40% alc./vol.
Produit par la distillerie Barton à Bardstown, KY.

RV 77.5%
Peut-être comme whiskey de camps de pêche, mais même pas assez réconfortant une journée d’où l’on revient bredouille. Très doux au nez, sucré mais amadoué à la tangerine et l’orange, le grain se fait sentir davantage en bouche. Toutefois la finale où le grain devient sec tombe trop rapidement, et ce n’est pas non plus devant un foyer un froid soir d’hiver qu’il est approprié non plus.

Junior Johnson’s Midnight Moon Carolina Moonshine

40% alc./vol.
Spiritueux de grain neutre.

André 80%
Alcool à friction, vodka. Frais comme de l’eau des glaciers. Au nez; bonbons mentholés croquants. Bien meilleur en bouche que le nez l’avait supposé. A single track road, with no passing places. Straight to the point.

RV 80%
Odeur de bas après avoir marché 10 minutes dans la terre, et bien évidemment celle de la vodka. Sur la langue, vodka mais rien d’autre, peut-être un peu trop simple et la finale est purement vodka à base de grain. Comme moonshine, bizarre; comme vodka, correcte mais sans plus.

Patrick 84%
Nez de vodka légèrement fruité (fruits des champs et un peu d’agrumes). Goût de vodka légèrement fruité. C’est du moonshine ca ? Rien de bien méchant là dedans, idéal pour remplacer la vodka dans le cocktail fruité que vous servirez à vos copines. En fait, même meilleur que de la vodka. Vraiment intéressant.

Catdaddy Carolina Moonshine

40% alc./vol.
Lot privé, distillé trois fois.

RV 50%
Sirop pour enfants et pommes trempées dans le caramel: ca paraît fortement que ce n’est pas un moonshine pur. En bouche, ca devient plus chimique et la finale est un mélange de sirop pour enfants, de muscade, de cannelle et de bile. Le genre d’alcool avec lequel tu ne veux vraiment pas te saouler. Tant qu’a avoir un buzz avec ca, les jeunes qui se clenchent des purple drank a la Dex de sirop sont pas mieux, mais au moins c’est plus facile à trouver et probablement meilleur au goût.

Jeremiah Weed Green Label

45% alc./vol.

André 73%
Bourbon insipide et sans grande personnalité. Nez vaporeux, cassonade douce et la bouche est aussi unidimensionnelle; overpowering sugar s’essoufflant rapidement. Plat et sans vie. Je n’ai pas eu de peine à vider le reste de la bouteille dans l’évier.

RV 71%
N’est pas bourbon – ou bon – qui veut bien. Ne sent pas le bourbon, à peine le whiskey, mais beaucoup plus l’extrait d’orange et de citron. En bouche, l’arrivée exécrable du Wild Turkey American Honey se fait sentir, mais davantage citronnée. La texture est sirupeuse et l’ensemble ne tient pas la route.

Patrick 74%
Nez d’épices de bourbon avec une puissante note fruitée. En bouche, extrêmement sucré au point de se demander si ce n’est pas plutôt une liqueur fruitée à base de whisky. Goûte le jus de fruit alcoolisé. L’épice revient en finale, mais le sucre revient nous donner mal au cœur. Au lieu d’acheter un tel bourbon, prenez plutôt une bouteille qui goûte vraiment le bourbon et ajoutez-y une dose de Kool-Aid de votre saveur favorite.

Jack Daniel’s Gold Medal 1954

40% alc./vol.
La collection Gold Release commémore les médailles d’or mentionnées sur l’étiquette de chaque bouteille de Jack Daniel’s. Chacune offre une saveur légèrement ou complètement différente de ses consœurs. Toutefois, il n’est jamais difficile de reconnaître le style de la distillerie, marqué par les fruits, le bois brûlé et les épices.

André 81.5%
On fait dans le bourbon générique ici avec les saveurs habituelles de vanille, de maïs et du fût de chêne. Le nez est suave et doux, les céréales de mais bien en évidence, quelques notes mielleuse saupoudrées d’épices. La bouche est huileuse et sucrée, un peu trop passagère et fluide, je le trouve personnellement un peu trop générique et sans accents particulier. Le maïs se développe encore plus en bouche, les notes de miel et de cannelle lui donnent bien quelques variantes quoique l’ensemble demeure bien fade et respectueux. Finale monotone et prévisible. Un Jack Daniels du type « trop bon Jack », trop doux et manquant de nuances.

Patrick 84%
On reconnaît le maïs huileux du Jack, mais il est aussi plus sucré et moins fumé au nez. En bouche toutefois, l’intensité qu’il semblait manquer au nez revient en force. Le chêne brûlé (ou même les toasts brûlées) est très puissant, laissant une toute petite place aux épices et au maïs. Ceux qui aiment le caramel dans leur Jack seront déçus, mais ceux qui l’aiment viril seront heureux! La finale s’étire longuement et agréablement sur une note brûlée. Bien équilibré mais une touche moins complexe que le Jack régulier. Situé entre le Single Barrel et le Black Label #7, un whisky que j’aurai du plaisir à boire au coin du feu durant le temps des Fêtes! Intéressant pour l’amateur compte tenu de son prix somme toute raisonnable. Il fera un cadeau très apprécié.

Martin 84.5%
Son coloris est plus orangé que roux, dans les eaux d’un Fruitopia à l’orange. Nez: D’entrée de jeu, le maïs, le caramel et la vanille des américains nous frappe. Quand même moins de fumée et de charbon que l’original, mais sans négliger une bonne dose de plus de bois carbonisé. Bouche: Assez huileux en bouche. Chêne, vanille, surtout maïs épicé. Déjà que le Jack original jouit d’une réputation plutôt « mâle », celui-ci est crissement cowboy. Finale: Longue finale de maïs et d’épices, filtrée à travers une couche de charbon, tel le whisky lui-même. Équilibre: Une coche au-dessus de l’original, un superbe sipping whiskey estival. Ça reste que ce n’est pas pour les chochottes. Si vous avez déjà été malade sur le Jack dans votre jeune temps, sauvez-vous!

RV 83.5%
Petit voyage dans les bois nordiques du Kentucky pour mononcle Daniel. Au nez, on a l’impression d’être beaucoup plus près du Derby que de Nashville, avec le grain du bourbon puis l’érable. En bouche trop mou, d’abord bourbon suivi du charbon plus typique, avant la finale assez courte et un peu trop limpide. Ça dépayse, mais en se frottant de plus près aux bourbons, il ne fait pas vraiment le poids.