Macallan New Make

70% alc./vol.
Brut de fût avec approximativement 70% d’alcool.

RV 87%
Du grain à l’état sauvage et original. Du grain? Pour un new make (brut de fût), ça reste discret au niveau olfactif (c’est un Macallan après-tout) mais le malt est tout de même présent. Avec son arrivée vraiment fruitée, ce n’est pas votre typique new make, pour le pire mais surtout le meilleur. Même si la finale est plus prévisible, se mérite de très bon point pour la surprise gustative, car le raisin rouge qui est joué tout au long de l’expérience sait dépasser le grain.

Patrick 80%
Parfum très léger pour une telle bête. En bouche toutefois, la bête se réveille et rugit férocement. Floral, épicé, me rappelle presque un gin sur les stéroïdes. La finale s’étire sur des notes de céréales humides.

Macallan Fine Oak 10 ans

40% alc./vol.

André 76%
Sent le Auchentoshan? Au goût: Est-ce qu’il y a quelqu’un sur la ligne? Allo? Allo? Insipide. Un peu de cerise et de malt beurré. L’effet du fût est vraiment très présente et le mélange de léger brûlé et de souffre discret est vraiment ordinaire. Merde, mais quel gâchis… Définitivement un malt pour les débutants ou pour introduire des gens aux single malts. Les connaisseurs ne seront pas impressionnés. Une bouteille de back-up pour dépanner? Vraiment pas dans mes préférés…

RV 80.5%
Un modèle qui me semble davantage axé sur la sensation de conduite que l’esthétisme de la carrosserie ou le confort intérieur. Malt bien égal, de la citrouille et du grain éventé, mais sans le plastique traditionnel. Arrivée épicée graduelle et peut-être une fine touche fruitée, or ce qui est le plus intéressant n’est pas le goût mais le grain qui descend en grafignant la langue. L’aftertaste est en pin boisé, de longueur plutôt moyenne. L’effet dépasse le goût.

Patrick 81%
Malt au nez, un peu de xérès. Goût: Plus de relief que l’édition précédente avec un xérès définitivement plus marqué. Sucré. Cassonade très légère. Finale: Plus sucrée et plus fruitée que l’ancienne édition. Global: Une bonne amélioration par rapport à l’édition précédente, un scotch facile à boire, idéal quand on a pas vraiment le goût de se casser la tête.

Martin 84%
Nez: Une touche de poire. Ensuite orge mielleux, chêne légèrement vanillé. Souvenirs de bourbon. Douceur désarmante mais qui n’enlève rien à la virilité intrinsèque du Macallan. Bouche: Bonne dose boisée qui vient du chêne. Petits fruits dans un léger sirop. Très léger et doux. J’ai par contre de la difficulté à discerner la touche de sherry. Finale: Courte mais affirmée. Disparaît rapidement mais on l’apprécie le temps que ça dure. Équilibre: Doux, léger, un scotch d’été. Maudit que j’ai hâte à cet été. Quelle terrasse me l’offrira? Ça ressemble à ma galerie. Il en reste pas mal en SAQ, mais cette expression est sur ses derniers milles, dépêchez-vous, on ne sait jamais quand le sentiment d’urgence envahira la ville et videra nos succursales.

Macallan 1824 Gold

40% alc./vol.

André 85%
Vanille, meringue et une fine touche de citron acidulé. En bouche, encore ces mêmes éléments avec un apport épicé et légèrement sec en fond de bouche. Beaucoup d’oranges dans l’ensemble. Finale douce et sucrée. Je m’attendais à un sherry plus présent, on a plus l’impression que le whisky a été vieilli en fût de bourbon… Mais dans l’ensemble, je suis agréablement surpris. Le changement de garde avec le Fine Oak 10 ans est plus que réussi.

RV 80%
L’or avant le processus d’alchimie? L’arrivée de raisin s’est transformée pour se rapprocher davantage de celui de Glenfarclas. Avec du gros miel, l’arrivée est herbeuse mais le foin est coupé trop court. En bouche le foin sucré est une belle surprise mais ennuyeusement BCBG, avec un manque criant de variance. À bon prix, bien fait mais un peu trop “whisky d’après-midi très tranquille”.

Patrick 88%
Parfum très caramélisé. En bouche, le caramel et un doux xérès. Pas une grande complexité, mais définitivement un scotch qui va se boire facilement.

Martin 84%
Nez: Sa couleur de paille foncée fait sortir mes préjugés et me fait dire « check-moi donc le whisky d’apéro ». En le sentant j’y décèle petits fruits, vanille, miel couronné d’une infime touche de chocolat noir. Bouche: Très doux et ample dès l’arrivée sur la langue. Les baies et la vanille sont toujours là, mais ouvrant la voie à des notes d’orange et de boisé subtilement crémeuses. Finale: S’estompe rapidement après une goutte de brûlure d’alcool sur des souvenirs de malt et de bois. Équilibre: Bien que je trouve que la nouvelle gamme basée sur la couleur soit une bonne chose, à ceux qui me demanderont s’ils doivent se garrocher sur le Fine Oak qui reste, et bien je dis oui, ne serait-ce pour la rareté éventuelle du produit. Au final, le Macallan Gold est une belle expression sans prétention avec selon moi un solide rapport qualité-prix.

Balcones True Blue

57.8% alc./vol.
Batch TB12-07, embouteillé le 17 mai 2012.

André 91%
Chocolats fourrés aux fruits, vanille, toffee. Grains de mais trempés dans le miel. En bouche, il est encore une fois très axé sur les fruits secs, les poires dans leur jus, les oranges. Très frais et estival, mais aussi puissant, très puissant ! Simplement délicieux, c’est étonnant comment c’est sucré et plaisant malgré la morsure de l’alcool qui réussit presque à passer incognito. La finale est longue, très persistante en bouche et offre un mélange d’épices et de sel en toute fin de bouche. Il faudra rajouter une autre étoile sur le drapeau de l’état du Texas. quel whisky !

Patrick 88%
Encore un parfum et étonnant et agréable au plus haut point! On sent le maïs, mais avec une twist d’agrumes et de caramel. En bouche, des noix grillées enrobées de miel, du bois brûlé, du caramel et un petit côté floral. La finale s’étire sur une note de maïs moyennement longue. Une autre réussite de Balcones.

Martin 82.5%
Son ton d’un ambre plus foncé et profond annonce tout qu’un party… Nez: Explosion de toffee en plein visage, suivi d’une pincée de maïs et curieusement d’épices à steak. Plus ou moins complexe. J’avoue être un tantinet déçu, mais on ne doit pas s’arrêter au nez. Mais voilà que je me trompe, on le sent de nouveau et on y retrouve un peu de caramel pour revenir prestement sur le toffee. Ouroboros en or liquide. Bouche: Bien qu’on y retrouve les mêmes notes que le Baby Blue en général, le fait que le True Blue soit brut de fût lui confère une dimension additionnelle. On aime ou on aime pas. Dans ce cas-ci j’aime bien. Finale: On pourrait faire un film et appeler ça « Jusqu’au bout de l’épi ». Après la dernière gorgée, une touche de fumée très sexy vient faire oublier le Baby Blue. Équilibre: Ce whisky me prouve qu’on aurait jamais dû diluer le Baby Blue. Par contre, je dois avouer n’avoir aucune expérience de distillerie, donc je suis possiblement dans le champ. Comme le dirait Jared Himstedt: “T’es qui toé pour me dire comment diluer mon whisky?”

Balcones Texas Single Malt Whisky

53% alc./vol.
Batch SM12-7, embouteillé le 30 août 2012 et vieilli en fûts de chêne américain.

André 89%
Gâteau aux bananes et raisins bien chaud, recouvert de sucre surchauffé, crème à la vanille. Jamais on ne devinerais la haut taux d’alcool, mis à part le collier de perles créé par le 53% d’alcool lorsque l’on verse le verre, c’est doux comme les cuisses d’une femme. Drapé et très doux en bouche, relevé d’un léger chauffé-brûlé, le taux de sucre est passablement élevé et cache bien la force et la puissance de l’alcool. Compote de fruits menant à une longue finale de sucre caramélisé, de céréales Sugar Crisp, le tout cloué sur la langue par l’alcool. Wow !

Patrick 91%
Nez de cassonade et caramel avec une pointe d’orge. En bouche, une belle vague de fruits épicés sur fond de sucre d’orge. La finale est marquée par le sucre d’orge et s’étire longuement sans que nous ne devinions que le taux d’alcool est si élevé. Wow. J’en veux plus.

Martin 89.5%
Nez: Céréales légèrement grillées, caramel, vanille du fût de chêne, saisissant et prometteur. Le torrent de vanille fruitée dissimule habilement un fond de boucane. Si on le laisse s’ouvrir, cacao, menthe et petit caramel Kraft viennent nous narguer. Bouche: Une alternance vanille et chocolat à fond la caisse. Épicé et mielleux. C’est à s’y méprendre, je jurerais goûter à un cask strength de Mackmyra encore inconnu, et venant de ma part c’est un sacré compliment. Finale: S’étire langoureusement sur des notes de chocolat. Équilibre: Le seul single malt du Texas a su laisser sa marque. Il a tout ce qu’il faut, et sa petite fumée qui vient couronner le tout confirme la place du Balcones Texas Single Malt Whisky comme roi des single malts américains.

RV 88.5%
Est-ce que le climat de l’Écosse a réellement un impact sur le goût des single malts? Bien que ce soit un single malt, l’impression est qu’il restait toujours du Baby Blue dans la cuve de fermentation de ce single malt. Avec l’aspect de pain de certains Balvenie, l’arrivée est dans le même style, le tout entouré d’une étrange fumée piquante qui ressort au-dessus de l’alcool. La finale longue est sous le signe du pain doré et la bannière de ce qui semble une succursale américaine de Balvenie. Et vive cette nouvelle franchisée gustative.

Balcones Rumble

43% alc./vol.
Batch R12-3, embouteillé le 2 août 2012.

André 84%
Livraison de miel au nez, de fruits en conserve et d’une gerbe de fleur, les oranges encadrent le tout. C’est inusuel et déstabilisant comme nez, un défi en soi pour un amateur de whisky (même si le Rumble n’est pas un whisky). En bouche; les fruits, encore les fruits s’affublant d’une écharpe d’épices bizarre et d’une pincée de menthe. En finale, du miel épicé mélangé à des feuilles de menthe écrasées. Il font ça au Texas ?!?

RV 88.5%
Un beau de céréales qui manque un peu de direction mais où le mystère lui fait bien. Un peu neutre comme odeur, ni sucré ni salé, c’est le blé et le single malt, pas en poche de grain mais en épi toujours dans les champs. Aigre sur les papilles, c’est le maïs des corn whiskies et du sucre brun, avant la finale en équilibre sur un pied de malt et une main de blé, toujours céréalier mais une tentative plus éparse que concertée. Finale un peu courte, mais l’aspect indéfini à la Jura Superstition lui font gagner de bons points.

Patrick 90%
Très sucré au nez ,me rappelle plus un rhum qu’un whisky… Mais un rhum aux céréales! En bouche, une belle note épicée et de sucre à la crème caramélisé. Petite touche de cerises et de raisins. La finale s’étire sur les fruits. Très facile à boire, j’aime!

Martin 87.5%
Nez: On a l’eau à la bouche juste en contemplant sa couleur pommeau de la canne de Richard Attenborough dans Jurassic Park. Ayant été mis au fait de l’historique du Rumble avant de l’humer, je n’ai pas été surpris de me faire attaquer au départ par des éffluves de vanille, de miel et de canne à sucre. Sur un niveau un peu plus subtil par contre, on est agréablement pris de court par des arômes de toffee, d’érable et de caramel, voire même de dulce de lèche. Épique pointe de popcorn au caramel. Bouche: Onctueux et finement épicé. Une belle pincée à la fin, mais dans son ensemble je trouve qu’il manque un peu d’intensité. Finale: Touche épicée, suivie d’un long héritage de vanille de chêne. Équilibre: Très plaisant, bien que ce ne soit pas un whisky. Je serais curieux de voir qui tomberait dans le panneau lors d’une dégustation à l’aveugle…

Balcones Brimstone

53% alc./vol.
Batch BRM 12-07. Embouteillé le 16 août 2012.

André 87.5%
Ça sent le BBQ, le feu de plage fait avec du bois mouillé. À certains égards, des ressemblances avec certains embouteillages de Bowmore. Poêlée de bacon le matin, un côté pierreux aussi. C’est réellement challengeant comme whisky et de penser qu’en plus ça provient du Texas ?!? En bouche, il est encore plus weirdo; mélange de fruits axé sur les oranges et fumés sur le feu de bois. Finale un peu courte (du moins plus courte qu’attendue) et personnellement je trouve que c’est son Talon d’Achille. Un gros A+ pour l’initiative, un gros B pour le rendu final.

Patrick 85%
Parfum de cuir brûlé et de plastique qui a trop chauffé au soleil. Quand je pense au Texas, me semble que l’odeur doit ressembler à ça! En bouche, le plastique brûlé prends presque toute la place, mais le cuir demeure présent. La finale s’étire très longuement sur le cuir. Définitivement l’un des whiskys les plus originaux qui soient! Impressionnant. Je ne sais pas si je l’aime vraiment, mais maudit que suis heureux d’y avoir goûté!!! Merci Martin!

Martin 91.5%
Nez: Feu de camp, saucisses sur le feu, chalet humide entre potes, BACON, BACON, re-BACON derrière… Mais pour vrai, du bacon. Du jamais vu. Bouche: Encore la cabane en bois rond, anachorète au fin fond du Yukon. Fini les masses de gens égoïstes et asociaux qui emplissent les centres commerciaux à Noël. Je me ferme les yeux et je laisse le Brimstone m’emporter loin de la cohue. Finale: Longue, boisée et épicée. De la boucane en bloc, le poêle à bois, le gouda fumé. Je n’ai jamais vu une finale semblable. Je ne vous mens pas, après une heure et demie ça goûtait encore. Colle à timbres postaux. Équilibre: Quand on dit que l’eau-de-vie réchauffe le coeur, Brimstone est pas mal dans le mille. D’une fumée tellement originale que ça ne ferait de mal à personne si des distilleurs de l’Islay allaient visiter les gars de Waco.

RV 93.9%
WhiskEy avec un E avec un très gros T de tourbe en majuscule et un encore plus gros A+ comme note. Parlez-moi d’une ouverture olfactive: du fusain, de la fumée, du tabac, de la fumée, de la tourbe, de la fumée, du plomb et de la fumée. On en oublie Islay. En bouche, des épices à steak, de l’érable carbonisée et de l’écorce d’orange, où la recette à l’origine est dépassée par le traitement qu’on lui a fait. L’expérience est pour sa part conclue par la fumée si opaque qu’elle parait solide, en bloc. Il existe probablement peu de meilleurs moyens d’approcher du marché de la microdistillerie celui qui ne jure que par Islay.

Balcones Baby Blue

46% alc./vol.
Batch BB12-8. Embouteillé le 4 septembre 2012.

André 88.5%
Se révèle bien être la sœur cadette du True Blue. Après le décoiffant taux d’alcool de 58% du True Blue Corn, ce maigre 46% est une pause peut-être un peu trop longue dans la dégustation de la série Balcones, mais ne vous laissez pas berner si facilement. Avec son nez de mais au beurre, de toffee et de chocolat, il saura vous étonner en bouche en nous amenant totalement dans un autre spectre d’arômes; bol de fruits tropicaux dans leur jus et saupoudrés de sucre brun. Incroyablement doux mais à la balance exceptionnelle. On pourrait même aller jusqu’à penser qu’il aurait été affiné en fût quelconque… quelques effluves de citron au passage si on prend le temps de laisser respirer le verre. Finale lente et tranquille avec des soubresauts épicés. Très différent des autres Balcones, mais cette présentation fruitée et fortement sucrée saura conquérir de plus larges horizons d’amateurs à la dent sucrée et un peu frileux des haut taux d’alcool.

Patrick 92%
Nez unique présentant un mélange d’épices douces et de caramel. En bouche, une surprise extrêmement fruitée et caramélisée, très douce et bien arrondie. La finale est un peu courte, mais tout de même très agréable. J’aime j’aime j’aime, vive mes expérimentations avec de nouvelles céréales. Bravo Balcones!

Martin 75%
Nez: Maïs, maïs, maïs… Vanille à l’arrière-plan. Puis maïs et autres céréales grillées. Je ne peux pas m’empêcher de trouver qu’il manque quelque chose. Bouche: Quand même doux, vanille et maïs s’affrontent pour être sous les feux de la rampe. Finale: La finale perdure sur des notes de devinez… Vanille et maïs. Équilibre: J’ai dû manquer quelque chose. Beaucoup de gens semblent l’apprécier, mais je suis désolé, je le trouve unidimensionnel… Plate. Peut-être aurai-je l’occasion de me faire une opinion différente un autre jour.

McClelland’s Regional Islay

40% alc./vol.
Le Single malt McClelland est conçu afin de représenter une région particulière d’Écosse, ou plutôt afin d’illustrer un style, celui de l’ile d’islay. McClelland, propriété de Morrison Bowmore est distillé sur l’Ile d’Islay et représente l’essence même de cette région.

André 87.5%
Pochette de cuir tannée contenant des raisins secs. Légère saumure, maritime à la Bowmore dilué avec de l’eau. La bouche s’avère différente, livrant tangerines et grains secs. La finale quant à elle, est asséchée à la poussière de pierre rappelant l’air chauffé dans une carrière.

Patrick 82%
Tourbe intense à la Ardbeg et touche de poivre. Le nez est très intense, au point de faire paraître le goût bien fade. La fumée en finale donne quelques points supplémentaires. Rien de désagréable, mais le manque de relief au niveau du goût le lui permet pas de prendre son envol.

Martin 78%
Nez: Je laisse le verre sur la table après l’avoir versé, et une faible vapeur d’iode embaume la pièce. Ça sent l’hôpital avant même d’avoir songé à mettre le nez au dessus. L’ambiance est plein de promesses. Je plonge dans le verre et une tourbe intense me met au défi, suivi d’une fumée raffinée mais assurée. Une infime touche de cuir s’en dégage après en avoir pris une gorgée. Un peu moins subtil que les autres Islay auxquels j’ai goûté. Comme s’il me disait « C’est de même »… Bouche: Miel onctueux dès l’arrivée sur la langue, volutes de fumée par la suite pour finir en épices. Le tout dominé par un petit côté un peu plus fade sur lequel j’ai de la difficulté à mettre le doigt. Finale: Très nette et quand même plus longue que ce à quoi je m’attendais. Un brin de fumée au début et ensuite on s’étire sur un fond de pastilles pour la toux. Je suis intrigué par ce que ça doit donner si j’en bois pendant un rhume. Équilibre: Pour les experts, je dirais que ce n’est rien de plus qu’un Islay de semaine. C’est toutefois un bon début si on en est à notre tout premier Islay, il ne faut pas effrayer les gens après tout. Un des bons rapports qualité-prix en SAQ. Excellent pour les cocktails fumés.

RV 87%
Un peu trop conservateur (dans le style tourbé bien sûr) pour s’élever au-dessus de la masse. Tourbe funky avec quelque chose qui me rappelle un peu le Corsair Artisan Triple Smoke, le jambon en moins prononcé. L’arrivée est davantage goudronnée et tourbeuse mais lente à démarrer, avant qu’un peu de cire ne tapisse la gorge. La finale est vraiment uniforme, mais quand c’est de bon goût, ce n’est pas nécessairement un défaut. Tout y est, et mis à part un peu aspect vinaigré il semble bien conçu, mais à mon avis il lui manque quelque chose. Les bons vatted sont légions, mais les excellents non, et celui-ci, loin d’être une honte comme whisky de tous les jours, n’y fait pas exception.

Aberlour A’bunadh – Batch 042

60.3% alc./vol.

André 87%
Déguster une nouvelle édition de A’bunadh c’est comme redécouvrir un nouveau détail sur une route que l’on enprunte à tout les jours. Gâteau aux fruits, toffee, chocolat noir et amplement de sherry au nez. C’est costaud et rond à la fois, complet. Bouche de fruits secs et de chocolat amer, un peu d’épices aussi en background. Cela lui procure un twist rustique et un peu austère pas désagréable, il manque par contre un peu de profondeur et de complexité à l’ensemble, surtout au niveau de la texture en finale qui est plutôt sèche.

RV 86.5%
Chez les érudits, une telle note est presqu’un échec. D’emblée, nez décevant car on le croirait dilué; le fruit y est mais l’ardeur n’y est pas. En bouche heureusement, le sherry et les feuilles sèches font sentir leur présence au milieu de l’alcool. Finale beaucoup standard: on en oublie presque le nez beaucoup trop passager. Davantage le genre de batch que je prendrais pour la chaleur que le goût, dommage que la finale légèrement supérieure ne soit affublée par un nez nettement inferieur. Ca reste neanmoins un tres bon dram anticasse-tete.