Dalmore 15 ans

40% alc./vol.

André 75%
Un manque de personnalité épouvantable, du sherry mal présenté, un fût qui sent le pourris et les p’tits bas. Si cela se voulait un scénario pour démontrer l’effet du sherry, l’histoire est présentée de façon malhabile, prévisible et le punch est autant boring que d’écouter Titanic et de se demander si le bateau va couler à la fin du film.

Patrick 86%
Un très bon whisky, tout en retenue et si bien équilibré! Si ce n’était de la trop grande dilution, il serait excellent. Bref, pour ceux qui ont l’habitude d’ajouter de l’eau à leur whisky! Nez : Joli parfum suave et tout en retenue, présentant des notes de chocolat au lait, de vanille et de petits fruits des champs. Bouche : Toujours suave, plein de chocolat, de vanille et de petits fruits. Que demander de plus? Finale : Un peu courte, probablement à cause de la trop grande dilution.

Martin 84%
Nez: Assez racé? Malt, musc, noix et chêne. Fruits tropicaux et raisins secs. Chêne légèrement poussiéreux. Bouche: Miel chaud, raisins juteux, dattes, xérès, oranges, épices et bois. Très bon, mais très peu subtil à la fois. Finale: Bien ficelée, elle nous emmène sur la fin avec une belle progression représentative des saveurs énumérées précédemment. Équilibre: De belles saveurs, franches, mais sans se laisser désirer. Un bon scotch, mais pour le prix on repassera…

RV 78%
Je préfère encore Off Région Sauvage au gros cigare à 2 dollars pour éloigner les moustiques. Un sherry tellement surpuissant qu’il écrase la cerise et l’orange qui tentent de se faire sentir, accompagnés d’un caramel discret mais quand même agaçant. La finale commence avec un boom de caramel, puis le cigare prend place sans lâcher prise, d’une manière désastreuse. Mise à part pour son Dalmore Cigar Malt, cette distillerie a encore beaucoup à faire pour me convaincre de son bon goût, la piètre finale de cette exemple faisant tout le contraire.

Cragganmore Distiller’s Edition 1992

40% alc./vol.

André 85%
Vanille à l’arrivée, une pointe de feuilles de menthe de Mojito. En bouche, lin et poche de jute. Mais le tout manque royalement de structure en bouche. En finale; léger épicé appuyé par l’alcool mais malheureusement trop courte.

RV 85%
Ce que ça cause au cerveau de sniffer du chlore? Caramel et vanille avec de traces de toile de piscine qui a passée l’hiver dans le cabanon et qui a séché. En début de wave, un sucré intéressant se présente, transige vers les serviettes de bain encore accrochées au printemps et conclut vers de la vanille mêlée à de la poudre à pâte. Plus bizarre que bon, mais la finale piquante assez longue est originale.

Cragganmore Distiller’s Edition 1988

40% alc./vol.
Ce millésime 1988, dont la finition a été réalisée en fûts de Porto Ruby, apporte une complexité supplémentaire au malt.

André 83%
Peut-être trop doux pour une version en vieillissement supplémentaire en fût de Porto. À mon avis, le Porto vient dénaturaliser l’esprit même du Cragganmore original et c’est vraiment une perte que l’on regrette amèrement dans cette version. À presque du double du prix, je préfère 2 bouteilles de l’original.

Cragganmore Distiller’s Edition 1986

40% alc./vol.
Ce millésime 1986, dont la finition a été réalisée en fûts de Porto Ruby, apporte une complexité supplémentaire au malt.

RV 83%
Liquorice, toffee, poussiéreux. Comme une vieille trail de chemin de fer qu’on goûterait.

Patrick 86%
Toffee, léger fruité, sucré. Bon. Porto. Légère épices. Vraiment intéressant. Très bon digestif.

Cragganmore 12 ans

40% alc./vol.
Speyside, 1870. Cragganmore, dont le nom vient des collines situées non loin de là, fut la première distillerie implantée de manière à tirer partie du chemin de fer nouvellement construit dans la vallée de la Spey (et démantelé depuis). John Smith, qui passait pour être le plus grand distillateur de son temps, avait travaillé notamment chez Macallan et Glenlivet. Il décida de bâtir une nouvelle distillerie et ce fut en 1869 que Cragganmore vit le jour. John Smith décéda en 1886, laissant sa distillerie à son fils Gordon qui la reconstruisit en grande partie en 1901. En 1923, la distillerie devint « Cragganmore Distillery Co. Ltd. », une branche de « White Horse distillers Ltd. » ; elle fut agrandie en 1964. La majeure partie de la production de Cragganmore est réservée à la vente sous la forme de single malt, le reste sert dans la fabrication d’assemblages (blended) comme ceux de White Horse.

André 89%
Floral à souhait, vanille & fruité. Un superbe Speysider vraiment méconnu et sous-estimé. Structuré et complexe. Digne représentant des anciennes versions des Classic Malts of Scotland. Un incontournable.

Patrick 87%
D’une complexité époustouflante.  Facile de comprendre pourquoi de dram fut choisi par Diageo pour faire partie des six Classic Malts.  En fait, ce whisky serait presque parfait avec quelques % d’alcool de plus.  Nez : Fruits mûrs, bouquet de fleurs dans un écrin de bois brûlé.   Bouche : Impressionnant mélange de fruits au caramel, d’orge, de fleurs et d’une subtile touche de fumée.  Finale : Longueur moyenne et dominée par les épices du bois.

Speyburn 10 ans (embouteillage US)

43% alc./vol.
Embouteillage exclusif au marché américain.

Martin 81%
Nez: Sa couleur jus de pomme dorée s’accorde avec son âge. Ça sent définitivement les pommes. Avec un peu de tire. En le laissant s’ouvrir un peu on se voit gratifié de toffee, de caramel et d’agrumes. J’en ai quand même senti de meilleurs. Bouche: Vanille, épices, un peu de tourbe pour couronner le tout. Un petit côté acide accompagne le retour des pommes à la fin. J’en ai quand même goûté de meilleurs. Finale: Finale sèche et épicée surplombée par un brin de toffee. Un goût étrange de racinette me reste sur le palais. J’en ai quand même fini de meilleurs. Équilibre: Tout ceci ne nous empêche pas toutefois d’apprécier ce scotch, il est quand même agréable, bien qu’il y en ait de meilleurs.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Craiggelachie 1991

43% alc./vol.
Distillé en novembre 1991 et embouteillé en décembre 2010.

Andre 79%
Ok, rien à se tirer par terre… vanille, crème fouettée, sucre. en bouche, un peu plus fruité avec un kick de bonbon mentholé. Finale fondue et uniforme de vanille et de sucre.

RV 68%
Beefeater s’il faut: après ce whisky, n’importe quoi d’autre dans le bar. Au nez, Speyside anonyme, en bouche, Mr. Muffler version whisky. Finale franchement dégueulasse avec du miel passé date dans de la lavande moisie. Pourri au propre et au figuré, le petit côté magiquement vicié des mauvais Penderyn et tout ce que ça prend pour me pousser à me lever du sofa pour me servir n’importe quoi d’autres.

Patrick 67%
Parfum légèrement mentholé rappelant plus un gin cheap qu’un scotch. En bouche, on croirait faire affaire à un scotch fait dans un alambic ayant servi auparavant à faire du gin et qui aurait été mal nettoyé. Puis, nous arrivons à la finale, plutôt marquée par le purin. Eurk. Dans l’évier.

Hart Brothers Craigellachie 15 ans

57.2% alc./vol.
La distillerie originelle fut construite en 1888 par une association de négociants en alcool, mais elle fut rapidement modifiée et agrandie par le célèbre designer Charles Doig en 1891. En 1919, la société passa entre les mains de Mackie & Co. Ltd., propriétaire de la marque White Horse. Rachetée plusieurs fois encore, la distillerie fut reconstruite en 1965 ; la plupart des bâtiments actuels datent d’ailleurs de cette époque sauf l’aire de maltage surmontée d’un toit en pagode qui est d’origine. En 1998, la distillerie fut encore vendue à John Dewar & Sons. Craigallachie entre dans la composition du blend « White Horse ». Distillé en 1983.

André 81%
Vif et franc. Grist accompagné d’un duo orange-agrume. Aucun soutenu et s’effondre rapidement en bouche et sans parler de la finale qui est pratiquement inexistante. Les saveurs d’agrumes sont bien mais c’est tout ce qui constitue la substance de ce single malt anonyme et qui le restera. Gardera peut-être son surnom de « Craigallashit ».

Patrick 86%
Nez de chêne, de vanille et d’agrumes. Au goût, la vanille et les agrumes (oranges?) explosent. Le tout évolue vers une saveur plus fruitée. La finale est courte et légèrement épicée. Très doux en terme de saveurs, mais tellement intense grâce au taux d’alcool. Rien de nouveau, mais quand même un whisky d’une très belle qualité et très bien équilibré.

Martin 80.5%
Nez: Fraîcheur immédiate, herbe, fleurs, citron et crème. Bois, vanille et sucre à glacer. Voyons où ça nous mène. Bouche: Sucre, citron, herbe et poivre de cayenne. On n’y trouve pas vraiment de texture à laquelle les saveurs peuvent s’accrocher. Finale: Uniquement longue dû à son degré d’alcool. Derrière le poivre et le chêne on parvient toutefois à aller chercher un peu de sucre, de tourbe et de cuir. On aimerait plus de dimensions. Équilibre: Le taux d’alcool ici nuit à l’expérience globale de la dégustation. Peut-être avec une touche d’eau…

RV 82.5%
Quand un whisky n’est principalement typée que par son taux d’alcool… Beurre à la Glen Garioch suivi de seigle. En bouche, ça se veut un peu plus vineux, accompagné de tomates vertes et d’épices qui un peu trop le reste malgré le malt qui pousse à travers. Finale courte, mielleuse, vanillée, ennuyante, mais pas mauvaise.

Clynelish 10 ans 1990 Millenium Edition

Distillé le 30 janvier 1990 et embouteillé le 16 octobre 2000 à partir des fûts #938 et 942. Bouteille #772 de 1665.

André 90%
Pomme verte avec la cire protectrice dessus que tu croque avec du sel, jus de raisins en poudre vendu en sac, vanille. Tubes en cire rempli de jus qui est vendu comme bonbon aux enfants. La “wave” est superbe et est manquée par le sel et une finale d’une belle longueur. Impossible de trouver un Clynelish lorsque dégusté à l’aveugle.

RV 90%
Raisin blanc à la Forty Creek Double Barrel, avec un soupçon de poussière. Texture glissante en bouche, alors qu’attaque la cerise, la tourbe salée et le sel, pour finir par se répandre sur une écorce concave de cèdre avec de la sève d’érable concentrée par osmose inversée. Pas ce que je m’attendais de cette distillerie, qui parfois me surprend mais aussi me déçoit. Cette fois, toute une réussite.

Patrick 91%
Poudre de Jello aux cerises au nez. En bouche, on vient d’ajouter l’eau chaude au Jello et on en prend directement une gorgée, pour se rendre compte qu’un « mononcle » facétieux a ajouté un trait de brandy au mélange. En finale, une touche de vanille s’ajoute subtilement au mélange. Facile à boire, très agréable, vite un autre verre!

MacKillop’s Choice Clynelish Single Cask 16 ans 1989

57.3% alc./vol.
Fût #903, bouteille #33.

André 69%
Une déception sur toute la ligne. Je n’ai jamais pu passer outre le haut taux d’alcool de cette version. Je l’ai utilisé afin de dépanner lors des soirées et l’ai servi aux personnes qui s’intéressaient à avoir une boisson à haut taux d’alcool mais que ce soit ce type de boisson ou un autre, ça leur était égal. J’avais juste hâte d’avoir une place de libre dans ma cave à scotch. Une vraie merde.