Highland Park 21 ans

47.5% alc./vol.

André 89%
Je ne me lasses pas de ces superbes arômes de fruits, de miel de bruyère et de chocolat. Une complexité qu’envierais même le 30 ans d’âge. Le miel se développe encore plus en bouche accompagné d’une pointe d’épices et de chocolat. Étonnante vague de citron en finale, balancée par le chocolat au miel.

Patrick 85%
Nez salin, avec une touche de xérès et une pointe de fumée. En bouche, le sel se développe en saumure tout en laissant une belle place aux fruits du xérès et une belle fumée âcre. Le taux d’alcool est à peine perceptible, si ce n’est que pour rendre l’expérience plus agréable. La finale est marquée par la fumée. Un bon whisky, une belle expérience, mais je préfère définitivement les expressions plus jeunes… Enfin…

Martin 92%
Ambré à souhait. Un vénérable Highland Park. Nez: Xérès, fruits, miel, bruyère, orge et chocolat. Très racé et approchable à la fois. Léger bois sec. Bouche: Douce symphonie de miel, d’épices, de bois, d’orge et de bruyère. Extrêmement goûteux et balancé. Finale: La douce fumée de bruyère nous transporte longuement sur des notes de cuir, de céréales, de gingembre et de bois. Orange, miel et eau de rose complètent le tableau. Équilibre: Raffiné, subtil et parfaitement balancé. Presque aussi céleste que le 18 ans.

RV 85%
Certaines mathématiques sont difficiles à comprendre, comme celles d’un whisky plus âgé mais moins bon que son cadet, et plus jeune et plus cher que son aîné. Ça sent toutefois bon le bruyère, malgré que ça soit un peu trop calme pour un nez de 21 ans. En bouche, on poursuit l’expérience herbale et florale, et même chose en finale, de bonne longueur. Néanmoins, il manque quelque chose (du bois peut-être?), la variété du 18YO n’y est pas et on se retrouve avec un bien agréable verre dispendieux, mais c’est tout.

Lagavulin 15 ans

56.4% alc./vol.

Patrick 89%
Au nez, un léger sel de mer, une banane encore verte et du gâteau blanc bien cuit. En bouche, toujours la banane verte et le sel de mer mais avec un peu de poivre blanc. Le poivre blanc s’étire délicieusement en finale. Un peu « rough », mais tout de même très agréable.

Lagavulin 12 ans Cask Strength 2000

56.1% alc./vol.

Patrick 93%
Arômes d’air marin et de charbon, avec moins de tourbe que je me serais attendu. En bouche, sel, tourbe et fruits rouges mûrs. En finale, la tourbe fumée s’exprimer enfin avec toute la force qu’on s’attendait. Définitivement la meilleure édition du 12 ans cask strength que j’aie goûtée.

Caol Ila 1988-2013

59% alc./vol.
Cask 98S.

Patrick 89%
Un riche xérès et une pointe de tourbe très légère se dégagent du verre. En bouche, un puissant xérès, du sel… Enfin, c’est surtout le xérès qu’on remarque, mais aussi un peu de marmelade à l’orange. Astringent. En finale, le sel nous accompagne durant plusieurs minutes. Un bel ensemble.

Caol Ila 25 ans

43% alc./vol.

Patrick 89%
Un sel huileux, de la fumée et une certaine fraicheur se dégagent du verre. En bouche, toujours le sel huileux, la fumée et une intriguante pointe de citrouille. Et du sel. Toujours du sel. Et un peu de tourbe. La finale est marquée sans grande surprise parle sel huileux, qui s’étire très longuement. No fault.

Caol Ila 14 ans Unpeated

59.3% alc./vol.
Édition spéciale de 2012 limitée à 5958 bouteilles.

André 86.5%
Un Caol Ila des plus inusuels. Salade de fruits, fruits exotiques, citron et agrumes. Il y a 20% d’alcool de caché quelque part car le nez n’en démontre aucune traces. Poires nappées de vanille et un fumé-brûlé lointain. En bouche, les oranges sont apparues de nulle part, quelques notes de fruits rouges et de fruits tropicaux divers. Rétro-olfaction de d’agrumes citronnés. L’alcool frappe pas mal fort en bouche, ça étonne un peu après le nez si docile. La finale est longue et poivrée, l’alcool est bien présent mais adouci par les notes de fruits tropicaux.

Patrick 91%
Des raisins confits, de la vanille et des pêches s’échappent du verre. En bouche, un beau vin blanc fruité, avec raisin et vanille. En finale, le vin blanc s’étire sur une discrète note épicée. Globalement parfait, j’en veux plus!

Caol Ila 12 ans

43% alc./vol.
Single malt tourbé de l’île d’Islay. Caol Ila est le nom gaélique du “Sound of Islay”, le bras de mer qui sépare l’île d’Islay de sa voisine, Juara, dans l’une des régions les plus sauvages de la côte occidentale écossaise.

André 87%
Superbe. Dommage qu’on ait pas accès si souvent à leurs produits car ils sont de vraiment bonne qualité. Peaty, fumé et complètement Islay ! Wow !

Patrick 91%
Au nez, fumée, tourbe, wow! Au goût, Wow! Ca c’est pourquoi j’aime le whisky! Fumé, tourbé, un peu épicé, le tout se combinant admirablement bien. Attention, on a tendance à le boire trop vite! De loin le meilleur rapport qualité prix pour Caol Ila. 2eme tasting: 88%: 2ème dégustation : Nez : Tourbe. Goût : Tourbe, fumée, fraises en gelée! Finale marquée de tourbe, de légères épices, de fruits et de fumée. Simple, efficace, idéal au bord du feu l’été.

Martin 88.5%
Nez: Tourbe mielleuse et citronnée. Malt vanillé et grillé, fumée et bois. Quelques fruits tropicaux discrets. Bouche: Fraises et fumée de tourbe. Belles épices qui essaient de prendre de la place, tel un cask strength. Chêne et céréales grillées. Finale: Assez longue, bien boisée et fumée, bien sucrée et épicée. Chaleur agréable. Équilibre: Un excellent Islay, qui ne cherche pas à impressionner outre mesure, mais qui marque tous les points aux bonnes places. Achetez en quand ça passe.

RV 87.5%
Comme le décolleté d’une belle fille mal pourvue; toujours agréable à considérer, mais souffre d’un manque de profondeur. Tourbe et jus de raie. L’arrivée est assez nulle, un peu crasseuse, mais un peu comme PC6 peat peat peat peat… et encore?

Caol Ila Distiller’s Edition 1998-2011

43% alc./vol.

André 88%
J’aime Caol Ila, c’est une distillerie discrète sur les tablettes, jamais un déluge d’éditions différentes, juste pour alimenter en nouveautés, une belle constance dans la qualité. Quel nez superbe, mais très volatile, de la belle tourbe domptée par les notes fruités, du jus de raisin effervescent, wow j’adore. Cela me rappelle certains bonbons de mon enfance. C’Était trop beau pour durer et l’arrivée pauvre en texture vient le confirmer. Peut-être pour donner plus de place à l’ensemble une fois installé en bouche; un savoureux mélange de douce tourbe, de fruits frais, de raisins et de sucre. Finale tourbée, sucrée, très plaisante sans être diversifiée – malheureusement

Patrick 90%
Bang! Un gros coup de poing de tourbe en pleine gueule! Parfum de fraiche tourbe fumée… Sans plus de subtilité. En bouche, d’abord la fumée, puis on sent une coulée de goudron nous emplir la gorge. On a besoin de chercher longtemps pour trouver le xérès. La finale est très longue, fumée et épicée. Pas subtil pour 2 cennes, comme on les aime! Tellement puissant, on jurerait que le taux d’alcool est en fait beaucoup plus élevé. Toujours est-il que 132$ pour un douze ans, c’est un peu rire de nous. Dommage.

Highland Park 18 ans Earl Haakon

54.9% alc./vol.
Édition limitée à 3300 bouteilles. La série Highland Park Magnus se poursuit avec une troisième révélation, le Earl Haakon. L’histoire des Orcades se poursuit ainsi dans une ambiance nettement plus sombre, en mettant sous le feu des projecteurs le sinistre personnage du cousin meurtrier… Si les deux premiers embouteillages mettaient en valeur Earl Magnus qui fût canonisé pour devenir Saint Magnus seulement 20 ans après sa mort prématurée, son cousin Haakon est quant à lui bien plus proche de la légende qui veut que les Vikings étaient de terribles guerriers meurtriers. C’est en effet Haakon qui a ordonné la mort de Magnus, dans des circonstances peu avouables… L’Highland Park Earl Haakon adopte le caractère de son homonyme à travers un malt cask strength à 54,9%, âgé de 18 ans. Un puissant whisky des Orcades qui abrite l’esprit de Haakon, un vrai berseker Viking, fort de sa complexité.

André 87%
Si, dans l’histoire trouble des cousins Magnus, Haakon a conquis ses rivaux cousins en les terrassant, ce n’est pas le cas dans la trilogie whiskies. Force et caractère ou subtilité et adresse? Je préfère le 2eme choix qui reflète bien l’impression que donnait le premier opus, le Saint Magnus qui démontrait de la subtilité, de l’équilibre, de la maturité… plus que ce 18 ans de la série. Pas qu’il est mauvais, loin de là, mais avec 3 ans de maturation de plus et au triple du prix, la barre était haute pour Haakon et la déception n’en est que décuplée. Le Haakon est plus franc au nez et en bouche sans renier son appartenance à la famille, ces mêmes notes de cerises, de pruneaux secs, de zeste de citron. Les notes de malt mielleuses sont aussi plus persistantes en bouche avec un bon côté épicé et poivré assez inhabituel. La finale est relevée par des notes de fumées et un côté boisé persistant et la force de l’alcool.

RV 85%
Les vieux sages HP haussent d’un cran l’attaque du portefeuille mais descendent le rapport qualité/prix. D’abord, le nez de grosse tire sucrée et de caramel brûlé déçoit un peu, avant que ne se pointe du bleuet. L’arrivée en bouche est élégante, mais encore une fois dominée par le caramel. La finale – initialement marquée que par l’alcool, est une belle avalanche de goûts (spécialement le bruyère) mais se termine de manière morne dans le caramel brûlé, de manière un peu trop courte pour un 18 ans où le baril semble avoir un peu trop roulé. Non, cette dernière édition de la trilogie n’est pas un mauvais whisky, loin de là, mais me prouve autant pour mes papilles que pour mon portefeuille à quel point il est plus sage de rester dans la déclinaison “de base” des bons vieux HP 12, 15 et 18 ans.

Patrick 81%
Nez typique d’Highland Park, mais tellement plus intense! Tourbe florale, caramel brûlé et une pointe fruitée awkward. En bouche, l’arrivée est marquée par le gros sel, les fruits, le caramel, les violettes et une pointe de chocolat noir. Quelle belle complexité typique d’Highland Park! En finale, le sel demeure, toujours marqué par les violettes. Intéressant, j’ai par contre déjà vu mieux en termes de balance. S’il s’agissait d’une bouteille provenant d’un embouteilleur indépendant, je comprendrais. Mais comme édition « de luxe » ? Je vous recommande de ne pas l’ouvrir pour la revendre dans quelques années à des fans finis d’Highland Park!

Highland Park 18 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.
Single malt provenant de l’assemblage de fûts de sherry (40 %) et de fûts de bourbon. Sans doute le meilleur des Highland Park officiels. Son caractère floral rappelle certains parfums fleuris et capiteux. Une version issue des chais de la distillerie la plus septentrionale d’Écosse.

André 89%
Sucré, doux, bruyère, miel. Après y avoir regoûté, c’est vraiment bien mais après avoir eu l’opportunité d’avoir la version 25 ans à 58 et quelques %, la barre est haute… Un scotch qui gagne à être goûté et regoûté afin d’en découvrir toutes les subtilités. Vraiment très bien. Un autre verre svp !

RV 88%
Heather honey. Fumée, épices et chocolat. Merveilleusement complexe pour un prix convenable.

Patrick 86%
Fleuri, on dirait qu’on mord dans un bouquet.