Glen Breton Ice 10 ans Cask Strength

62.2% alc./vol.
Format 250ml. Le premier (et le seul!) single malt whisky vieilli dans des fûts ayant contenus du vin de glace. Plutôt cher, mais rare!

Patrick 92%
Au nez, sucre, raisin. Au goût, on ne sent pas les 62% d’alcool ! Unique! Douceur du vin de glace. En fait, on dirait un vin de glace sur les stéroïdes! La finale est longue! Un goût très sucré reste en bouche. En résumé, wow!!! Ce whisky est une expérience en soi! Je le recommande chaleureusement!

Martin 86.5%
Nez: Céréale classique de Glenora, couplée à un vent sucré tiré du vin de glace. Hormis cela, rien pour épater la galerie. Bouche: Arrivée en bouche musclée, orge, épices du Cask Strength, miel acide, citron et orange. Son taux d’alcool n’est étonnamment pas trop envahissant, et rehausse même un malt qui serait autrment plat. Finale: Longue et épicée, elle est aidée par son degré d’alcool et son fût particulier. On imagine ici des petits gelondés de l’île d’Orléans. Équilibre: Normalement cette expression ne m’aurait pas excité outre mesure mais je dois dire que sa force en alcool et sa finition unique m’ont eu à l’usure…

Glen Breton First Inaugural Batch

40% alc./vol.
Bouteille #285, achetée à même la distillerie.

André 79%
Savon à vaisselle en poudre, produit à nettoyer les planchers, épices… Le massacre se poursuit en bouche sur des saveurs de gomme à savon pour se mourir dans une finale vraiment bien penchant sur les céréales. Certain diront « a piece of history », je répondrai « a piece of s**t ».

RV 82.5%
De Massacre à la Tronçonneuse à Animal House. Attaque agressive et maladroite sur les nasaux, avec une odeur persistante de foin pourri et quelque chose d’animal, l’odeur que je me fais d’un manteau en peau de chèvre d’un joyeux redneck du fond de la Louisiane. L’arrivée est plus épicée, quoique légère (spécialement après le choc du nez). Puis en totale surprise, c’est une magnifique finale qui commence par du grain bien brûlé, se poursuivant en aftertaste. Même si j’hésiterai à m’établir chez ces freaks consanguins, question d’élargir le pool génétique, je n’hésiterais peut-être pas tant que ça à aller faire le party avec la cousine Bobbie Joe dans le fond du bayou.

Patrick 78%
Le nez m’a fait grimacer la première fois… La deuxième aussi. Un mélange de « spic and span » en poudre avec une odeur de « renfermé » et de foin moisi. L’arrivée en bouche est mentholée (ce que je n’aime pas en général dans mon whisky), mais évolue vers quelque chose de plus agréable : Puis, surprise, nous retrouvons des céréales brûlées, de la vanille, un peu de « tire Ste-Catherine » et quelques épices, le tout s’étirant jusqu’à en faire une agréable finale. Les ingrédients sont là pour en faire un grand whisky, mais malheureusement, ne tombe pas dans ma palette de goût. À conserver pour les collectionneurs, à éviter pour les autres.

Gibson’s Finest 18 ans

40% alc./vol.

André 88%
Nez tout en caramel et en toffee. C’est riche et généreux tant en texture qu’en saveurs. Pacanes et amandes, lot of wood influences, céréales de seigle avec un twist poivré. De la balance, de la diversité, de la générosité. J’aime !

Patrick 84%
Malté et légèrement fruité. Au goût, les fruits (oranges?) envahissent notre espace gustatif pour rapidement disparaître au profit du caramel et d’épices telles un mélange de coriandre, cumin et autre chose plus subtil. Facile à boire, probablement tout aussi facile à mixer dans un cocktail de jus de fruits. Un bon whisky canadien, très typique au goût.

Martin 90%
Roux orangé. Nez: Belle richesse du chêne et du seigle d’entrée de jeu. Une impression de bourbon n’est pas loin derrière. Un peu de toffee peut-être, mais ce sont les céréales grillées qui sont en vedette ici. Bouche: Le doux seigle dans toute sa splendeur. On voit vraiment ici ce que 18 ans de vieillissement sont en mesure de donner. Le maïs complémente bien le reste de l’expérience. Chêne et épices. Finale: Longue, chaude, douce et épicée à la fois. Langoureuse. C’est ça que ça donne la patience. Équilibre: Un excellent dram canadien qui exemplifie bien ce qu’un long vieillissement peut accomplir. Difficile à croire que c’est un Gibson.

RV 87.5%
Une très belle vague où l’on surfe presque sans effort. Rye et fond de maïs mais pas de malt, avec crème caramel de table d’hôte du midi, préparée à 1130h et servie à 1400h. Le caramel se poursuit en bouche mais se mélange à des épices progressivement fortes, qui sont emportées en finale par le ressac de caramel et de bois.

Danfield’s Private Reserve 10 ans

40% alc./vol.

RV 81.5%
Rye mais un peu plus vulgaire au nez que les habituels whiskies contenant en grande majorité cette céréale. En bouche, vanille très franche qui se mélange vers la finale avec de la cannelle. Bonne longueur surprenante pour 10YO. Le genre de whisky pour lequel il est difficile de trouver des fautes, mais pas suffisamment particulier pour vraiment scorer avec ma mémoire.

Black Velvet Deluxe

40% alc./vol.

André 65%
C’est sérieux ? Y’a des gens qui boivent de ça régulièrement ???

RV 63%
C’est nul. Semelle de bottine de travail et vieux baloney. Par contre en bouche ce n’est que Rye éventé sans aucune finale. Deluxe? Est-ce que Deluxe c’est le terme passe-partout quand ce serait beaucoup trop grotesque d’écrire Premium.

Patrick 71%
« Distillé, vieilli et mélangé sous la supervision du gouvernement canadien »… Ok, je veux devenir fonctionnaire!!! Toutefois, peut être pas pour superviser la production du Black Velvet… Le nez dénote un mélange défraîchi de caramel et épices. Au goût, une description de cassonade épicée peu sembler appétissante, mais ne l’est pas tant que ca une fois en bouche. La finale est courte et épicée, mais pas assez.

XXX Shine White Corn Whiskey

44.4% alc./vol.
Embouteillé par la Philadelphia Distilling Co. No sugar, no color, no wood, no bullshit.

RV 85%
Sans briller, satisfait. Vraiment le maïs se fait sentir, mais moins vinaigré que déjà goûté auparavant, avec quelque chose de reposant et doux au nez. La bouche commence par le vinaigre, puis le grain qui devient vraiment mais alors vraiment agricole avant une belle finale juste assez soutenue. Ça ne reste qu’un white dog peu peaufiné, mais surprenant même si l’on est déjà habitué à l’éclair blanche.

Wasmund’s Experimental Single Malt

?% alc./vol.
Petits fûts, 14 mois d’âge, dégusté à la distillerie même.

RV 82.5%
Au nez, un peu trop gênée, mais en bouche orge, orge orge et orge, avec un filet de fumée. Très doux et belle finale fumée en plusieurs waves doux-fort-doux-fort. S’apparentant beaucoup plus avec les single malt d’Écosse que les whiskies américains, c’est un très bon départ sur lequel il resterait à trouver un nez approprié pour être vraiment notable.

Hudson Manhattan Rye (Government Warning)

46% alc./vol.

André 87%
Fruité généreusement, le cerisé s’étire sans fin. Cerises confites, sucre à glacer. Le goût de céréales est intéressant et le tout, jumelé au fruité en général, est une expérience vraiment agréable.

RV 85%
Rye et grain acide avec blé pas encore mûr et levures qu’on ajoute au mash bill, mais qui a tendance à vieillir et à devenir envoûtant à force de respirer. L’arrivée tout en rye est bien soutenue, et la finale légèrement fumée est plus qu’agréable. Le meilleur de la gamme Tuthilltown jusqu’à date.et une autre preuve pour moi que les rye sont vraiment à mon goût, même s’il reste à se débarrasser de l’odeur de levure.

Patrick 82%
Épicé, fruité, très sucré. Légère fumée de soufre, me rappelant des souvenirs exotiques mais qui ne saura plaire à tous. Me fait plus penser à un bourbon qu’un rye.

Hudson New York Corn Whiskey

46% alc./vol.
Distillé deux fois dans des alambics pot still, dans le plus pur style écossais, ce New York Corn est le trait d’union parfait entre les single malts du vieux continent et les american whiskeys. Il devrait rassembler sous sa bannière les amateurs des deux camps. En tous cas, il a tous les arguments pour, à commencer par sa prime jeunesse. À essayer sur un sorbet aux fruits rouges.

RV 84.5%
Corn, poussière et épices. Arrivée vraiment crunchy et légèrement sucrée, qui migre sur les épices. Finale très poussiéreuse et peu subtile, un peu amidonnée. Une bonne bouteille, terreuse et hors norme, un peu comme les chips au carton Cape Cod, où la texture a presqu’autant d’importance que le goût.

Old Crow Traveler 3 ans

43% alc./vol.
Lower shelf whiskey fabriqué par Jim Beam.

André 76%
Toile de piscine avec notes fruitées en background. Pas de backbone ou de ligne directrice. Cire de pommes, un soupçon d’orange et de poivre. Ok, tasted. Next. Les corneilles ne volent pas très haut…

RV 81.5%
Bourbon de basses tablettes qui semble aimer amasser la poussière. Bourbon standard mais sale, sans arrivée réelle, et avec semblable nez. En finale heureusement il y a une touche mielleuse et herbeuse qui s’éloigne du bourbon morne avec un finale d’orge. Pas mauvais mais autrement que pour le prix, peut-être seulement convenable pour le mixer.