Rare Malts North Port 19 ans

61% alc./vol.

RV 81%
Comme frencher une célébrité qui embrasse mal: c’est plus pour se vanter à ses amis de la rareté du geste que pour son goût. Bananes et olives noires mélangées. Une fumée cendreuse se présente très bien en bouche mais la finale est décevante avec à peine un peu d’alcool en bout de langue. Trop anodin pour son prix, mais quand même sauvée par un palais très agréable.

Scott’s Selection North of Scotland Single Grain 43 ans 1964

45% alc./vol.
Distillerie fermée en 1980 et démolie en 1993.

André 89%
Fût de sherry et cerises. Agréablement doux et sexy, mais aussi volatile comme de la dentelle et très épuré. Approche simple mais qui cache très bien sa sophistication. La bouche est fort différente avec une arrivée inoffensive où se succèdent en staccato le sherry, la forte influence du bois (43 années dans un baril, ça a ses effets…) une vague orangée, des écales de noix jumelé d’un bon caramel et une bonne gifle d’alcool. Restant en bouche, une forte bataille de l’effet du fût et du sherry, finale en statut quo ou la persistance en bouche sort grande gagnante, supporté par le 45% d’alcool et l’effet rêche et acéré du grain. Un bel exemple de la contribution du grain dans les blended whiskies et aussi où le singulier peut s’avérer plus attrayant que l’ensemble. Son point faible; l’arrivée en bouche. Son point fort; sa finale interminable.

Old Malt Cask Mortlach 21 ans

50% alc./vol.

RV 65%
Dans la catégorie Baril Raté. Le nez pointe à peine que déjà le baril passé date et le vieux parfum commencent à gâcher l’expérience. En bouche, l’arrivée est fruitée mais spéciale, mais pas dans le bon sens. Enfin, la finale, malheureusement trop longue est toujours étrange, avec des relents d’eau de vaisselle usagée et de sulfure. Ça doit rire à Mortlach d’avoir réussi à se débarrasser d’un tel échec.

Flora & Fauna Mortlach 16 ans

43% alc./vol.

André 83%
Sherry superbement balancé, sucre brûlé se transformant par la suite en caramel. La bouche est plutôt boisée (cèdre) et fruité (framboises) accompagné de gâteau aux bananes chaud. La bouche est la finale en elle -même car celle-ci est un plongeon direct sur un no man’s land plat et monotone.

Patrick 94%
Un whisky exceptionnel, d’une distillerie qui l’est tout autant! J’adore, le genre de whisky à apporter sur une île déserte. Nez : Le parfum si unique de Mortlach, présentant un mélange de vieux vin, de cuir, de viande rouge, de sucre réchauffé et de vanille subtile. Alléchant. Bouche : D’abord un gros sucre chaleureux, de la viande rouge, une tonne d’épices à steak et un peu de caramel. Menoum. Maintenant, j’ai le goût de me faire cuire un gros steak sur le BBQ! Finale : D’une belle longueur, marquée par le cuir chauffé et la cassonade.

Martin 86%
Nez: Grain et xérès, dattes, raisins et orange. Chocolat et caramel. Vin rouge et steak saignant. Cassonade. Bouche: Sucre, caramel, vanille, raisins, agrumes et orange. Chêne. Finale: Caramel, épices à steak, chêne et gâteau aux fruits. Équilibre: Un beau whisky, sauvé par un embouteilleur indépendant.

Gordon & MacPhail Mannochmore 16 ans

46% alc./vol.

André 82%
Fruits tropicaux séchés et enrobés de sucre. Bonbons en gélatine moelleux. Vraiment très frais au nez, une dose d’air climatisée en bouche. Finale malheureusement courte. Rien d’extraordinaire mais agréable et désaltérant. Mérite d’être savouré sur le bord de la piscine par une belle journée d’été en regardant sa blonde se baigner.

RV 81.5%
Une balade de char en printemps où c’est ni la voiture ni le paysage mais davantage la météo qui rend l’expérience confortable. Essences de tremble, de coconut et de betterave sucrée. Métallique en bouche, il se calme en finale; sans disparaître, celle-ci est assez discrète mais de longueur adéquate.

Patrick 83%
L’arôme est marqué par les fruits et les agrumes. Le goût est frais et sec, comme certains vins blancs. La finale continue dans la même lignée, pour disparaître tranquillement de façon agréable. Bref, un whisky parfait pour fabriquer un excellent blend car son manque de personnalité permettra aux autres composantes de s’exprimer.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Mannochmore 1991

46% alc./vol.
Distillé en mai 1991 et embouteillé en mars 2011 à partir de fûts de sherry de premier remplissage.

André 82%
Vanille mielleuse et grains d’orge vert pas mûr. La bouche est étrangement absente mais prend en force à chacune des gorgées. Principalement axées sur les fruits doux, style pomme-poire et s’accompagne d’une poignée d’herbe. La finale est soulevée par les épices mais demeure unidimensionnelle et ennuyante. Un whisky d’une belle douceur au nez et à l’étonnante persistance en bouche mais qui dans l’ensemble manque de caractère et de distinction.

RV 81%
La franchise est une belle vertu, encore faut-il savoir livrer. Entre le Glen Garioch et Auchentoshan, ce n’est vraiment pas rebutant au nez. Un peu de pain sucré où l’orge n’est pas mûr, l’alcool est sec et puissant en bouche. La finale, à ce point parsemé d’avoine, est assez longue où l’aftertaste est franchement… standard, et le seul maître. Avec une direction quelconque, ce n’est pas désagréable, ni remarquable.

Patrick 77%
Parfum de crémage de gâteau à la vanille. Mioum! En bouche, le crémage disparaît pour laisser place à un côté herbeux et des pommes vertes. La finale est un mélange de céréales et de pissenlits. L’ensemble est bizarroïde…

Gordon & MacPhail Macallan 9 ans 1993

40% alc./vol.
Importation de Park Avenue Liquor à New York

André 91%
Sherry, fruits sauvages, raisins secs, mûres. Très bon, réponds aux attentes. Distingué pour son âge.

RV 89%
Sent les bas. Fantôme de jus de pied. Mûres. Bonne finale longue et douce. très très équilibré. Mérite quand même sa note.

Patrick 88%
Vineux, épices, fruits mûrs. Très bon.

Gordon & MacPhail Speymalt Macallan 1988

43% alc./vol.
Ce Macallan a été vieilli en fûts de sherry de second remplissage pendant 18 ans.

André 89%
La finition en fût de sherry fait ressortir les doux arômes de fruits et de pomme, le tout accompagné d’un léger fumé très impressionnant pour un Macallan. Le nez est incroyablement doux et invitant. La finale « champêtre », avec un nez comme si vous étiez en plein cœur d’un champs fraîchement coupé durant la canicule d’été. Trouvé au prix difficile à croire de 42$ à Park Avenue N.Y. voilà 3-4 ans. Un merveilleux rapport qualité-prix.

Murray McDavid Macallan 16 ans 1990

46% alc./vol.
Embouteillé en 2006, 1974 Bouteilles.

André 81.5%
Melon d’eau, fruits tropicaux. Poudre de gomme ballounne. Un brin d’épice, très caramel et chocolat au lait. En finale, goûté à l’aveugle, ce single malt n’avait rien d’un Macallan. Est-ce l’usage du fût de Madeira plutôt que du fût habituel qui l’ont amputé de la candeur et de sa générosité habituelle. Mais tout compte fait, quand même moins cher qu’un distillery bottling original.

Macallan 1841

40.6% alc./vol.

André 89%
Mon cadeau d’anniversaire de 40 ans…et… happy birthday !!! Wow quel nez superbe, dans le calibre du Speymalt 88. Simplement un des meilleurs nez jamais servis dans un single malt. En fait, tellement bon qu’on est déçu une fois en bouche car c’est du « trop beau pour être vrai ». Même si c’est un single malt de très haut niveau, notre nez est tellement émoustillé qu’on vit presque qu’un coït interrompu une fois qu’on passes à l’étape de la dégustation. Mais, c’est une expérience qui en vaut tellement la peine. Un Macallan jeune (environ 7 ans), très fruité, légèrement boisé, trop liquide en bouche – pas assez gras, et une finale qu’on aurait voulu faire durer des lunes, à mon sens un peu trop abrupte. Ce qui fait moins mal quand on touches le fond de la bouteille ???… La boite à elle seule vaut la peine d’être montrée tellement elle est belle. Ça nous évitera de pleurer sur notre notre porte feuille soulagé de 250$…

Patrick 90%
Au nez, fumée et velours, wow! Au goût, velours, fumée, fruits secs. Noix, boisé et un peu de vanille… Se boit comme de l’eau! Quelle idée originale que ce whisky!

Martin 89%
Cuivré terre de sienne. Riche de xérès, sans aucun doute. Nez: Malt mielleux, touches d’orange, de raisin, de cuir et de caramel. Fût de sherry, pas de doute. Bouche: Raisins secs, muscade et cacao. Toffee, orange et cuir légèrement fumé. Encore une fois aucun doute sur cette planche de chêne gorgée de sherry. Finale: Assez longue et chaude, sur des accents de réglisse, de raisin, de cuir, de jerky et bien sûr de xérès. Équilibre: Un beau coup d’oeil sur ce qui supposément était un Macallan au XIXe siècle. Ça donne quasiment le goût d’avoir vécu à cette époque.

RV 82%
Nez complexe, un peu trop vineux et malté pour mon confort avec une légère pointe de noix. Au goût: orange mais très malté.