Glen Breton Rare

43% alc./vol.
Le single malt original de Glenora, maintenant remplacé par le 10YO.

RV 83%
Promesses de belles réalisations à venir. Paille vieillie, malt et vanille. Belle arrivée en bouche, assez franche et propre. Se développe sur groseille et fruité intéressant mais finale un peu trop courte. Bel effort, un premier single malt canadien qui ne fait pas honte, mais surtout un bon départ comme version de base. Les années et les différents casks pourraient lui être bénéfique.

Patrick 85%
Au nez, douceur de miel et bruyère, légère fumée, gingembre. Au goût, chêne brûlé, amandes, caramel. La finale est ronde, avec une douceur persistante, et une douce fumée. Commentaire final : Compte tenu de sa relative proximité, la visite de la distillerie est un must pour tout amateur de whisky.

Martin 77%
Nez: Fleurs et vanille. Miel et gingembre. Une touche d’érable (peut-être dans ma tête, une suggestion subconsciente du fait que ce soit un single malt canadien)… Bouche: Butterscotch syrupeux. Un peu savonneux. Rondeur intéressante. Finale: Herbe légèrement fumée… suivi d’une pointe d’eau d’érable. Malheureusement trop courte… Équilibre: Après l’avoir bu, on croirait entendre au loin le bruit de la paille qui aspire le fond de glace d’un verre de Coke. C’est un whisky triste… Il s’en va trop vite. Il paraît qu’ils en font une version vieillie en fûts de vin de glace. C’est un Cask Strength typiquement d’ici que j’aimerais bien essayer un jour…

Belgian Owl New Make Spirit

46% alc./vol.
C’est en 2004 que se concrétisait le rêve de 3 partenaires, le distillateur Étienne Bouillon, le cultivateur Pierre Roberti et le financier Luc Foubert. Des débuts modestes pour cette micro-distillerie situé dans la région de Hesbay en Belgique, mais mûe par une énergie et une détermination sans frontière. Utilisant un vieil alambic Suisse du 19eme siècle et des produits du terroir local, la philosophie de Bouillon se rapproche drôlement des principes forts à Jim McEwan de Bruichladdich… Des produits de qualité, un respect du terroir et des gens qui contribuent à la création d’un whisky.

André
À être considéré comme un new make. Très céréalé, avec des notes de poires et de beurre. Nez éthéré, accents de beurre froid, de fruits secs et de cannelle. Finale très agréable au goût de bonbons au beurre et caramel, vagues de céréales sèches et d’orange. Un produit bien balancé d’une grande finesse, d’une belle pureté et d’une agréablement maturité pour un new make spirit.

Macallan Fine Oak 15 ans

43% alc./vol.

André 84%
Frais et aérien. Très vanillé et sucré, fin et d’une simplicité très amicale. Floral, menthe verte, précédé d’un relent de beurre fondu légèrement refroidi. Finale sur des volutes de blague à tabac (vide) en vieux cuir. Un scotch estival qui gagne peut-être à être savouré lorsque l’hiver aura définitivement plié bagages..

RV 75%
Ne pas servir après un whisky qui a de la personnalité parce que ce drabe whisky semble trembloter derrière le peu qu’il a à livrer. Plus goûteux en bouche, la texture en bouche est bonne mais c’est le genre de whisky qui nécessite une double-gorgée pour réellement le goûter. Un élégant malt certes, super propre oui, mais tout juste de quoi se rappeler qu’on l’a bu… ça et le trou de 130$ dans un budget. C’est beau la classe, mais la prestance ne devrait jamais servir de raison à la retenue superflue.

Patrick 83%
Au nez, vanille, malt et chêne. Légers fruits. Au goût; cassonade fruits et épices. En finale la vanille et les fruits se marient, mais se sauvent trop rapidement ensemble vers la chambre nuptiale pour aller dormir.

Wiser’s Small Batch

43.4% alc./vol.

André 90%
Salade de fruits extra cerises et raisins à l’odeur de jus de raisins Welch. Les céréales sont là mais attendent le signal du départ en arrière plan, pour se lancer à 100 miles à l’heure, comme dans une course de street racing. Se développe agréablement en bouche et l’accord dosé des fruits et du rye est merveilleusement bien contrôlé… mais le rye gagne en finale et est jumelé d’Une rétro-olfaction à saveur de cacao. Commentaire global: “Aussi doux que la chatte d’une stripteaseuse” (Stephen King – Duma Key 2009)

Patrick 86%
Au nez, nectarines, chaudes épices Louisianaises. Au goût, typiquement canadien, mais en plus riche. Plastique brûlé? Sherry? Figues?

Martin 86.5%
Un autre canadien au cuivre très roux et profond. Nez: Un nez typiquement canadien, avec vanille, seigle, butterscotch, crème brûlée, mais avec un petit raffinement de plus. Chêne, cannelle et zeste d’orange avec une goutte de fruits des champs ne sont pas sans rappeler certains fûts de xérès. Bouche: Assez velouté, avec une bonne présence et texture en bouche. Encore une fois fortement canadien sur des notes de vanille, de fleurs, de fruits et de seigle. Caramel crémeux, menthe poivrée ainsi qu’une infime poussière de pierre. Finale: C’est en finale que toutes les propriétés du tonneau se révèlent pleinement. Sèche sur des accents d’amande, de pruneaux et d’épices pour ne laisser que des vapeurs de vanille qui perdurent. Équilibre: Pour le prix et la disponibilité, c’est un embouteillage à ne pas rater. Peut-être bien qu’il n’est pas le plus grand des Canadian Whiskies, mais ça torche quand meme un Crown Royal ou un Canadian Club Premium.

RV 81%
Papier mâché humide d’un restant de sirop de pêche, avec une pincé d’épices diverses style “mélange italien”. Légèrement velours, au goût le sirop sort à nouveau, presque surit. Très sucré, presque trop, manque de personnalité, trop goody two shoes comme trop de Canadiens, mais tout de même bien. Mais tout de même juste bien.

Glenfiddich Snow Phoenix

47.6% alc./vol.
Dans un écrin de métal, cette brillante version limitée commémore un hiver écossais 2009-2010 particulièrement rude. Après des semaines de températures très basses, sous le poids de la neige, quatre toits des chais de Glenfiddich se sont effondrés. Pour rendre hommage au travail effectué par les artisans de la distillerie durant cette période difficile, le Malt Master Brian Kinsman a sélectionné un certain nombre de fûts de sherry Oloroso et de chêne américain âgés de 14 à 16 ans provenant des chais détruits pour créer une version qui tel le Phoenix renaît de ses glaces.

André 83%
Agrumes et prunes, jumelé d’orge maltée. Très frais et convivial. Bouche axée sur les fruits dont principalement le raisin et le jus en poudre avec un retour à saveur de Sprite. Finale camphrée qui rafraichissante avec une vague d’oranges et d’agrumes. J’appellerais plutôt cet embouteillage « Les oiseaux se cachent pour mourir… ». Mais la présentation du produit est vraiment très classy. Meilleur à regarder qu’à boire.

Patrick 88%
À ma surprise, il semble y avoir une touche de fumée, avec un caramel et un fruit mur plutôt agréable. En bouche, une approche épicée-sucrée très agréable, qui évolue vers le raisin caramélisé et qui disparaît en prenant tout son temps. Un très bon scotch, mais je ne peux que me laisser influencer par le fait que j’étais présent à Glenfiddich, coincé par la neige, en ce jour fatidique de janvier 2010.

RV 81%
Ce ne sont pas toutes les occasions qui sont bonnes. Et les constructeurs de warehouse doivent être bien payés en Écosse. Chardon et fleur de lys de marais mélangé à l’odeur de bière. Au fil des minutes, il a beau s’adoucir, il reste malgré tout un petit côté aigre agaçant au travers d’un bois plus franc, conclut par une finale ordinaire et moyenne. Somme tout, un vulgaire trip de marketing sans âme.

Wannborga 3 ans

44.3% alc./vol.
Cette distillerie produisait déjà une variété de spiritueux mais ce n’est qu’en 2007 qu’elle débuta la production de whisky. Les alambics de cette distillerie proviennent d’Allemagne et ne produisent que 150 litres. Annuellement, cette distillerie produit environ 2000 litres… Elle est présentement (2012) la plus petite distillerie Suédoise. Son whisky est vieilli dans des ex-bourbon barrels. La bouteille évaluée ici est la seule à avoir été importée en Amérique du Nord.

André 85%
Quelque chose d’agricole, du sirop de maïs peut-être ? En bouche offre un feeling poudreux, genre poussière de craie. Alcool passablement fort au nez mais étrangement, en bouche il est plus que discret portée sur une lancée de chlorophylle ou de menthe. Un whisky remplis d’ambiguïté et je dois avouer très humblement qu’il ne me laisse pas indifférent mais que je ne sais pas trop pourquoi précisément.

RV 83%
Un apprenti talentueux mais en début de carrière. Whisky très gêné avec un aspect funky bizarre, un peu trop d’ailleurs. Arrivée de gruau, posée et minutieuse mais ultimement pas la plus spéciale. Finale davantage herbeuse, très crémeuse (peut-être trop pour moi). Finale de bonne longueur, c’est un bon début hormis le nez. Bonne finale, vraiment surprenant, l’originalité y est, ne manqué plus que la balance et l’expérience.

Warmbrechies Single Malt Whisky

40% alc./vol.
Distillerie Wambrechies, France.

André 78%
Sous-vêtements pas lavés. Pommes pourrîtes. Le nez se stabilise après une dizaine de minutes mais ne s’améliore pas vraiment., je dirais plutôt qu’il “désempire” ! La rétro-olfaction est sucrée et vanille mais c’est à peu près tout ce qu’il a à nous offrir. Un “passez GO et ne réclamez pas 200$”.

RV 76%
Malt. C’est tout. Plus intense en bouche qu’au nez, mais toujours aussi banal. La finale, son meilleur point, donne des tons de grains à peine fumée, sans longueur réellement intéressante. Anodin, sinon inutile.

Patrick 80%
Nez de malt, goût absent, finale un peu tourbée et fumée. Le whisky que j’apporterais en cachette dans mon flasque à un match de football : il n’est pas mauvais, mais le même si je n’y goûte pas, je n’ai pas l’impression de manquer quoi que ce soit.

Thor Boyo 3 ans

42% alc./vol.
Whisky des Dieux Normands, Brasserie La Chapelle.

André 60%
Cette même tourbe pas agréable du whisky Armorik, terreuse et de pourriture organique, quelques fleurs éparses, pêches, abricot, et du sucre assez rond. Nul à chier en bouche, on cherche la texture…et les arômes. Ressemble plus à une eau-de-vie qu’à un whisky. Un peu de piquant en bouche. Finale inexistante ou presque, léger végétal et vanille…et toujours ce fond de tourbe pourrie très organique.

RV 37%
Pourri, autant au niveau de la note que de la note. Beau mélange olfactif de chimie et de pourriture, bien qu’il change au nez il reste dans le registre du répugnant: église sûrie, bonbon meurtri, liquide purulent. Et il faut l’avaler! Toutefois, le goût est surprenant, presqu’abordable avant une finale chaude de produits chimiques qui bouillonnent dans l’estomac et me font peur pour mon cerveau et mon système digestif. Est-ce un whisky auquel il faut s’habituer? La seconde gorgée m’indique plus de ne plus répéter.

Patrick 49%
Nez d’orge et de terre pourrie. En bouche, la pourriture s’affirme, tout en laissant place à quelques épices. La finale s’étire sur les épices et l’acide industriel pour nettoyer les planchers. Mauvais.

Swissky Schweizer Gold Qualität Single Malt

40% alc./vol.
Brennerei-Zentrum Bauernhof, Zug, Suisse.

André 93%
Aiguilles de pin ou d’arbres quelconque. Cocottes et antiseptique parfumé. Menthe Chlorophylle, camphre, bonbons sucrés. Jeune en bouche, taux d’alcool présent mais savamment contrôlé. Présent au palais au niveau de l’effet donné, mais sans consistance au niveau du liquide lui-même. Finale sucrée, très forte en vanille et sucre à glacer, s’étirant sur la plante verte mentholée. Si on laisse respirer le verre une quinzaine de minutes, le mentholé disparait et laisse la place à un superbe fruité, le taux d’alcool semble diminuer dramatiquement en bouche. Unique en son genre !

RV 74.5%
Schweizer? Nein. Scheiss. Sirop d’abord aux cerises puis aux raisins, un peu comme le Red Stag mais à base de single malt faible au lieu de bourbon ordinaire. Arrivée trop crasseuse et raisins, et ça se poursuit en aftertaste, beaucoup trop sucré. Mis à part sa texture en bouche à peine originale, on dirait un malt sans personnalité auquel on aurait voulu ajouter du goût en ajoutant un extrait de jus en canne congelé McCain. En tant qu’à faire un blend, je pense que je pourrais faire mieux avec le Golden Wedding et du jus de pomme de Rougemont, au moins ça aurait la particularité d’être local.

Patrick 75%
Herbes de Provences et épices. L’arrivée est répugnante (impossible de ne pas grimacer), mais la finale est agréablement surprenante (maltée, fruitée, fines herbes) et bien équilibrée. Comment donner une note à un tel whisky, lors qu’on se dit « zut, je vais devoir passer de nouveau au travers de l’arrivée du goût pour mieux évaluer la finale » ? Allons-y avec la technique Murray : 22 pour le nez, 10 pour le goût, 23 pour la finale, 20 pour la balance.

Suntory Royal 12 ans

43% alc./vol.

Patrick 90%
Impression… crayeuse au nez? Notes d’oranges et touche de raisins. En bouche, une belle chaleur marquée par la fumée et le raisin du xérès, le tout marié par de subtiles notes d’orge. La finale est marquée par l’orge et des notes de chêne et de vanille. Un superbe blend offrant une complexité et une profondeur insoupçonnée. Ayant intercepté cette bouteille avant qu’elle ne finisse mélangée à un café, j’en suis encore plus surpris!