64.2% alc./vol.
Islay, 1846. La distillerie originelle fut construite en 1846 par Hector Henderson, un homme d’affaires de Glasgow très intéressé par la distillation. Entièrement rasée en 1972, elle a laissé place à des installations plus grandes, avec moins de personnel. Les malts produits servent avant tout à confectionner des blended et se diffusent assez peu en version single malt. Le vieillissement n’est pas effectué en fûts de sherry, mais de bourbon.
André 92.5%
Un nez lacrymal aux parfum de Nail Polish Remover. Ouch! ça part mal. Mais il explose par la suite en bouche, tout en demeurant doux et délicieusement sucré – c’est quand même un 64% d’alcool. Aux antipodes du nez, la bouche livre de belles surprises, avec humilité mais aussi avec beaucoup d’ampleur. Le vanillé-pacane de la finale est superbe. Un Caol Ila non conventionnel mais plus qu’agréable. Must get a bottle !
RV 89%
Nougat, très lointaines dattes et gâteau aux épices. L’attaque est plus plastique, et l’alcool se fait sentir alors qu’il pique de façon continue sur la langue. Le fruité revient en finale, assez longue. Particulier, appréciable, même si ce n’est peut-être primairement dans ma palette il me plait vraiment. En plus le concept est intéressant, car c’est le contraire de ce que les distilleries paresseuse font (heille Islay ça marche, faisons un islay cask! ou bien sinon jusqu’à quand ont vu pouvoir augmenter les PPMs avant que mêmes les plus poissons trouvent ça vraiment ridicule?). Et ca marche, en version cask strength qui plus est.
Patrick 89%
Au nez, on dirait un Irish! Malt, fruits rouges, agrumes, léger, frais. Très estival. Chêne typique d’un vieillissement en fut de bourbon. Acheté par curiosité, mais s’est révélé une belle surprise.