40.9% alc./vol.
Un Bruichladdich de 33 ans d’âge, faisant partie de la série Legacy, fûts maintenant rares sélectionnés par le master distiller Jim McEwan. 1690 bouteilles numérotées individuellement, mûries dans un mélange de fût de sherry et de bourbon.
André 86%
Mariage doué de fruits frais rouges, un étal en plein air l’été sur le bord d’une route de l’Ile D’Orléans. Quelqu’un cuit une tarte aux pacanes tout proche avec une garniture de chocolat noir, ou un café torréfié attend aussi sur le bord de la fenêtre. La bouche a une douce texture. Voici un malt d’une grande finesse et d’une belle distinction. Le rappel sucré de bourbon animé par les notes d’épices en finale est quelque peu inattendu mais termine bien cette aventure tout en s’étirant lentement. Un digestif sans hésitations.
RV 81%
L’âge peut apporter la sagesse mais quand les seuls shows qu’on va voir sont ceux où l’on doit rester assis, c’est que la platitude s’installe aussi. Retour sur le style foin salé, mais il a perdu beaucoup de tourbe pour avoir gagné en fleurs et en parfum, très peu agressif. La tourbe de bruyère est beaucoup plus sentie sur les papilles, avec un peu de pierre (à la Bowmore 15), inhabituelle mais bienvenue. Très belle sensation sur le palais quand on l’avale où il disparait avec aucune présence en gorge; il faut donc attendre l’aftertaste pas très volubile pour en retenir quelque chose. D’autant plus décevant (à la hauteur d’un bon 2% de note) pour son âge et son prix.
Patrick 76%
Anis et menthe. Bizarre. Un peu désagréable même. Sucre bizarre, vanille passée date… A sûrement passé un peu trop de temps dans un fut douteux. Bon, le plaisir n’y est pas, alors je n’insisterai pas.