46% alc./vol.
Finition en fût de Limousin de l’Aquitaine.
André 81%
Nez très fruité, purée de poires, un filet d’épices… Aromatique mais offrant un éventail limité au nez. Je ne suis pas impressionné du tout. L’affinage est perceptible mais pas nécessairement évident. En bouche, les oranges sortent avec surprise d’un peu nulle part, les poires poursuivent leur vole plus discrètement, la texture est un peu grasse et ce n’est pas désagréable. La fin de bouche est plus pointue, les épices ont maintenant pris leur place et on retrouve aussi une légère sensation sèche et astringente assez prononcée qui, une fois jumelée au sel, coupera la finale brusquement. Je lui trouve aussi des saveurs apparentées à la banane et à la vanille. Un whisky dont le scénario est bien choisi, mais où les acteurs ne savent pas lui rendre justice.
Patrick 92%
Nez : Dès la première inspiration, on sait qu’on a affaire à une réussite de Bruichladdich. Les arômes sont un mélange complexe de fleurs, de fraises, de chocolat noir, de sel de mer et d’oranges. Bouche : Sublime : Le sel de mer et le chêne en premier lieu, mais rapidement rejoint par la fraise et les fleurs, puis par le chocolat noir… Wow! Finale : Longue, complexe et savoureuse. Balance : Si complexe, si bien balancé. Dommage qu’il soit si cher, ce qu’il lui fait perdre quelques points. (pour ceux qui trouvent dommage que le facteur prix influence mes notes, je suis ouvert aux contributions en argent ou en liquide!)
Martin 90%
Jaune doré aux accents prismatiques. Nez: Orge, caramel, et herbe. Fleurs, orange et poudre de cacao. Assez complexe et insolite à la fois. Notes de biscuits petit-beurre. Bouche: On débute sur du bois et de l’orge salée, pour ensuite passer par du beurre, juste pour finir se sucrer le bec dans un mélange de fraises et de miel, de vanille et de chocolat blanc. Magique. Finale: Sèche et boisée, avec d’agréables accents de fumée, de vanille et d’épices astringentes, mais qui ne dure malheureusement pas assez longtemps. Équilibre: Un solide et étonnant Bruichladdich, qui sait nous surprendre nous faire plaisir, mais à qui il ne manque qu’un peu de torque en finale pour cogner un coup de circuit.
RV 82%
Bon sentiment mais whisky d’ambiance plus que de suspense. Sucre indéfini et très plat au nez avec du crème soda et du bois de baril de vin. La bouche est toutefois une belle suite d’idées en bouche mais il y a un manque de réalisation, tout comme la finale de pain sucré qui tombe. Un peu de levain et d’aromate ne feraient pas de tort à ce whisky…