51.5% alc./vol.
Fût de porto. Discontinué depuis 2007.
André 89.5%
Beaucoup de fruits rouges (gelée de framboise et de cerises), hint de fumée et de sel de mer, poivre concassé, port cask sur les stéroïdes. Belle texture soyeuse en bouche et les old timer fan de Bowmore reconnaitront le port cask du bon vieux temps. La bouche livrera dans l’ensemble ce que le nez aura détecté mais le port cask sera encore plus présent (petits fruits rouges, vieux cuir trempé dans le jus de fruit, cerises écrasées). Étonnant comment le taux d’alcool est inoffensif en bouche. Le poivre et les épices effectueront une belle et solide percée en finale de bouche sans se départir de ses saveurs de fruits rouges et de cerises noires. La fume de tourbe perce aussi le voile fruité et s’étend partout en bouche. Un bon vieux Bowmore, avec ce mix de tourbe et de port cask si unique.
Patrick 92%
Aussi bon que Bowmore puisse être, ce qui n’est pas peu dire. Riche, intense, balancé à la perfection. Nez : Belle tourbe étonnement sale pour un Bowmore, à ma grande surprise. En fait, celle-ci cache presque le sel si caractéristique de la distillerie. Bouche : Wow! Bowmore rencontre Laphroaig, comme si on avait su plus de dix ans à l’avance que ces deux distilleries feraient un jour partir de la même compagnie! Sel marin, tourbe sale à souhait, petite touche épicée et note fruitée subtile. Finale : D’une belle intensité, d’une aussi belle longueur.
RV 88.5%
Ça tire partout mais tant que ça fait mouche. Olfactivement, une infusion de blé puis d’orge et de pommes en respirant. En bouche on oublie le grain dans l’arrivée très puissante et poivrée. Finale davantage en terrain connue avec les cendres du Laphroaig et le côté huileux de Ledaig. Très spécial, autant au niveau des saveurs que de la différence entre le nez et le reste, ce whisky à l’apparence de glengoyne tourbé d’islay vaut définitivement le détour, et est une joie à goûter.