Woodstone Creek Straight Bourbon Whisky

47% alc./vol.
Batch #1, fût #1 DSP-OH-34.

André 89.5%
Préparez vous à être très étonné. Nez vinaigré accompagné de relents de remover à vernis à ongles. Un baiser de cassonade migrant sur les grains de céréales secs, la bouche est maintenant sèche également mais une larme d’amandes grillées se pointe le bout du nez. La finale est toute de sirop d’érable et de Danoises pacanes et raisins. Finale timidement fumée. Un premier essai réussi et sérieusement amical. Je serai impatient de voir leur prochaines réalisations.

RV 93.5%
À mon avis personnel, this is what microdistilling should be all about. Poudre de jus instantané et vanille, puis le gruau pêche et crème, qui se termine olfactivement dans le sirop d’érable. Un bourbon? Puisqu’il le faut. En bouche ça se poursuit sur le même thème de vanille mais des épices viennent s’y mêler, même exploser. L’aftershock est un retour sur la vanille vraiment longue pour un 2YO et est aussi légèrement cuivrée. Bourbon atypique comme pas un, mais du fait qu’il s’agit d’un première tentative, tout ce que j’espère c’est qu’ils n’ont pas égarés la recette. Et malgré les millions en essai de barils de finition des grandes distilleries, ce bourbon de nouveau baril démontre qu’une bonne recette est toute aussi efficace.

Patrick 89%
Gâteau aux fruits un peu trop cuits. En bouche, la gâteau explose pour laisser plus de place aux fruits, dont des cerises très marquées. Touche d’amande. Huileux. Touche de métal qui ne dure qu’un instant. Vanille et caramel brûlé évoluant vers le sucre d’érable. Très riche en saveurs : on découvre quelque chose de nouveau à gorgée. Arrière-goût de coke aux cerises.

Writer’s Tears

40% alc./vol.
Assemblé avec un single malt irlandais plus doux et plus rond, Writer’s Tears est un ‘Pot Still Blend’ facile d’accès au palais. Pour ce mélange d’orge malté et non malté dont résulte un Pot Still élaboré de façon traditionnelle, sa particularité est, entre tous les whiskeys d’Irlande, d’être celui qui contient le plus de ce Pot Still Whiskey traditionnel.

André 80%
Ce n’est pas seulement l’écrivain qui manquait d’inspiration, le distillateur aussi. Très léger – pas de surprise, comme presque tout les Irish whiskies – vanille et miel, un peu poudreux aussi ou plutôt cireux, chocolat. Texture un peu plate en bouche, douceur extrême, vagues de vanille, de miel et de toffee, un twist herbeux au passage, accentué par quelques soupirs d’épices. La finale est amère un peu et les épices et le feeling de bois sec est plus apparent. L’écrivain pleure, le reviewer aussi. Rien pour aider la cause des Irish whiskies….

RV 82.5%
Juste une autre farfadette. Cuivre, fruité et cerise crasseuse, hormis la laideur du nez aurais-je à faire avec un whiskey irlandais avec de la personnalité? Outre les coups de talons sur la langue, pas vraiment. La finale mielleuse est heureusement appréciable, mais le whiskey manque trop d’uniformité. Il reste toutefois agréable, ce qui pour un whiskey irlandais est un haut fait d’arme.

Patrick 80%
Parfum très herbeux, avec touche d’huile de lin et pointe de fruits, rappelant un léger vieillissement en fût de xérès. En bouche, d’abord les fruits, puis un peu d’huile de lin. Vers la finale, il apparaît un peu d’orge. Pas mauvais, mais rien de spécial.

Writer’s Tears 2019

40% alc./vol.

André 88%
Le nez m’a rappelé certaines éditions de Two Brewers avec ses fortes odeurs de jujubes en forme de bananes. Avec plus d’attention, on est sur les notes de poires et de miel, d’oranges et d’agrumes. Hyper frais et un peu funky festif. Y’a aussi quelque chose qui me relie à l’épine dorsale aromatique du Glenlivet, les pommes vertes ou la gomme Bazooka peut-être. La bouche est douce; melon au miel, poires, oranges, miel chaud, pommes vertes, caramel onctueux. La texture quant à elle est très velvety et ronde avec quelques épices en toile de fond. Finale planante, douce et fruitée, en grande partie sucrée mais aussi épicée, caramel et miel.

Patrick 83%
Meilleur que je m’y attendais, mais je vais quand même attendre la prochaine St Patrick avant d’en reprendre. Nez : Parfum d’huile de lin, de vanille, de fruits tropicaux et de biscuits. Bouche : Du lin, du bois, un peu d’épices et de discrets fruits tropicaux. Le tout porté par une texture légèrement huileuse. Finale : Un peu courte, marquée par le lin.

Martin 89%
Nez: Céréales fruitées, touche de crème fouettée. Fruits rouges, miel et pommes mijotées. Cassonade et poivre noir. Pointe de chêne, on est dans le doux ici. Bouche: Frais et fruité, gomme balloune et bois. Herbe et fleurs roses, touche de poivre tout aussi rose, melon, miel et cantaloup, le tout dans un voile de vanille épicée. Wow, doux et complexe. Finale: Courte, mais chaude et bien ponctuée par le poivre, le chêne, les fruits, la barbe à papa et le brie fondant au miel et aux noix. Équilibre: Du beau savoir-faire de blending irlandais. Doux et caractériel à la fois, la complexité des saveurs est au rendez-vous, et nous sommes heureux d’avoir un blend doté d’une docilité qui nous offre le temps de pleinement l’explorer.

Writer’s Tears Cask Strength 2017

53% alc./vol.
5280 bouteilles

Patrick 89%
Une agréable surprise que ce whiskey, savoureux, intense et doux à la fois. Un must pour les amateurs d’Irish whiskey, je vais l’ajouter à ma wish list de Noël! Nez : Mûres, fruits tropicaux, et orge de style pot still. Bouche: Wow, de belles épices du bois, du caramel, vanille et fruits exotiques. Et tellement savoureux. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices du bois et la vanille.

Writer’s Tears Cask Strength 2019

53% alc./vol.

Patrick 82%
Un bon whiskey, mais pas vraiment spécial non plus. Bof. Nez : Parfum avec énormément d’herbe, de feuilles, de fleurs et de subtils biscuits. Bouche : Des fleurs, de l’herbe, du lin et un peu de bois très épicé. La force de l’alcool est toute en retenue. Finale : D’une longueur moyenne, très épicée.

Writer’s Tears Japanese Mizunara Cask Finish

55% alc./vol.
Distillé en single pot still et affiné pendant 9 mois en Ex-Japanese Mizunara Oak Cask. 636 bottles.

André 93%
Équilibre, du début à la fin. WOW. Nez de pommes vertes, poires, vanille crémeuse, fruits tropicaux, oranges et cerises/réglisse rouge. La texture en bouche est divine, licoreuse et grasse, qui annihile l’alcool. C’est doux et soyeux en bouche, un vrai charme. Après quelques gorgées, notes herbeuses et végétales, crème glacée à la vanille, poires, ananas, melon au miel. Belle fraicheur générale. Savoureux. Finale de pommes vertes, melon au miel et gomme balloune, sucre à glacer. Un whisky gourmand, alliant équilibre et texture incroyable jumelé d’une palette aromatique hors-norme.

Patrick 91%
Wow, le meilleur des whiskys irlandais et japonais réunis dans une bouteille. Un chef d’oeuvre! Nez: Un délicieux parfum typique du délicieux Mizunara, débordant de mangues juteuses, et de vanille. Bouche: Un beau mélange de chaleur et de fraîcheur. Chaleur de l’alcool, du bois et des prunes, fraîcheur du Mizunara, des fruits tropicaux et des pommes jaunes. Finale: D’une belle longueur, avec du délicieux Mizunara qui enveloppe le tout délicieusement.

Martin 90%
Nez: Menthe et pomme croquante. Vanille et bois sec. Un peu d’herbe et de citron par moments. Assez doux pour le degré d’alcool qui s’en vient. Bouche: Crémeux en bouche, miel et vanille, fruits rouges et pommes vertes. Poivre, cannelle et touche d’ananas. Très bien construit. Finale: Longue, chaude et épicée. Une vague de sucre à glacer balaie tout ce qui se trouvait sur la planche de Mizunara. Équilibre: Un excellent Irish, qui garde sa douceur sans sacrifier son punch et sa personnalité unique. Bel alliage de force et d’origine du fût.

Writer’s Tears Red Head

46% alc./vol.

Patrick 80%
Un whiskey ok, mais sans plus. L’équipe du marketing a fait plus d’efforts que l’équipe de production! Nez : Effluves typiques d’un pot still, avec aussi des agrumes, des fruits frais, du xérès et de la vanille. Bouche : Oh boy, le new make n’est pas loin! Vanille, fruits frais et céréales. Finale: D’une longueur bien moyenne, marquée par les épices du bois et les fruits frais.

Wyborowa Exquisite

40% alc./vol.
À base de seigle.

RV 89%
Au nez, épices, terre et champignons bien balancés. Toujours les épices en bouche et finale assez longue, sur des épices lustrées telle la cannelle, toute en douceur et subtilité. Une belle preuve que la vodka peut être appréciée pour soi même, en dehors des mix, et non à peine sortie du congélateur. Un réel plaisir à regarder, mais pas autant que celui de la découvrir nue dans son verre, et le souvenir de l’aftertaste est quand à lui très hot.

Wyborowa Vodka

40% alc./vol.
Rye, Pologne, 1823. À base de seigle, distillée 3 fois.

RV 81%
Citronnée et fraîche au nez, elle arrive rapidement et explose des le début de la finale. L’aftertaste quant à lui présente un retour vers le citron, qui reste assez longtemps. Une autre belle vodka d’initiation, avec un brin de personnalité, mais sans la classe de son exquise sœur.

Wyoming Whiskey Double Cask Finished in Sherry Cask

50% alc./vol.
Mashbill de 68% de maïs, 20% de blé et de 12% d’orge maltée, vieilli pendant 5 années en new charred oak cask et affinage en PX sherry cask.

André 89%
Pari audacieux mais payant cette collaboration bourbon-sherry. Le nez est rond, la conjonction des céréales de maïs et du xérès s’adaptent avec conviction. Au nez, passablement de sherry et de fruits rouges, belle onctuosité apportée par le maïs, mélanges de fruits séchés et de barre au chocolat Cadbury Fruits et noix, vieux cuir et réglisse rouge, nail polish remover. Superbe texture en bouche, mélange de réglisse et de fruits sauvages séchés, vieux livre à la couverture de cuir, raisins secs. Cette belle texture est probablement aussi aidée par l’apport maternel du blé, déjà que le xérès arrondissait lui aussi énormément l’ensemble. La finale est portée par le gingembre, le clou de girofle et une pincée de poivre broyé naviguant dans un océan de fruits rouges et de xérès. Belle présentation avec pas mal de singularité mais aussi dans le respect du style comme toile de fond. Le genre de whisky qui convertit les non-adeptes au bourbon. Buy!

Patrick 93%
Wow, c’est bon ça! Je ne comprends vraiment pas pourquoi ça a pris plus de 100 ans à l’industrie du bourbon de réaliser que le xérès, qui fonctionne si bien avec le scotch, pourrait aussi faire de petits miracles aux États-Unis. Fuck la modération, à consommer sans retenue ! [AVERTISSEMENT LÉGAL : Québec Whisky décline toute responsabilité si vous êtes assez épais pour me prendre au mot]. Nez : Pur parfum de bourbon-bonbon, gorgé de fruits, de sucre, de caramel, de vanille et d’une note de… Heu, bourbon? Bouche : Oh, c’est bon ça! Fruité et boisé intense, avec une bonne dose d’épices venant du bois brûlé, le tout sur un fond de cassonade et de céréales qui complètent l’ensemble avec brio. Finale : D’une belle longueur, fruitée et épicée.