Glendronach 21 ans Parliament

48% alc./vol.
Sorti en octobre 2011 pour combler une lacune dans la gamme Glendronach en pleine expansion, Glendronach 21 ans Parliament est nommé “Parlement des corneilles” pour cette multitude d’oiseaux qui vivent dans les arbres près de la distillerie depuis près de 200 ans. Un clin d’œil pour une combinaison savoureuse de whiskies mûris en fûts de Sherry, tant Oloroso que Pedro Ximenez. Le “Parlement” de Glendronach réussi à la fois à compléter la gamme de base de la distillerie en venant s’insérer avec justesse entre le 18 ans “Allardice” et le 31 ans “Grandeur”.

André 83%
Candeur du sherry, noble et confortable. Les fruits (raisins) secs, les feuilles séchées des arbres à l’automne, le chocolat noir, le gâteau aux fruits et épices de grand-maman. Un nez réconfortant, un peu bourgeois. En bouche; arrivée un peu diluée suivie par les fruits secs, les pruneaux séchés, les épices et le chocolat noir amer. Cette même amertume gagne en importance en finale, ce que j’aime moins même si celle-ci s’avère soutenue sans être toutefois surprenante. Un whisky qui affiche peut-être son âge sans nécessairement assumer la maturité qui devrait l’accompagner.

RV 85.5%
Dépassé la vingtaine, la fantaisie a cédé la place au talent. Tient davantage du nez d’un grain whisky que d’un single malt, le tout soutenu pour une pointe de caramel fumé. Le lent départ est marqué par l’alcool qui prend de l’expansion tout en piquant la langue. La finale est peut-être trop standard mais tout de même suivie du grain qui se montre sans se vanter. Un autre de ces whiskies trop conservateur, quoique savamment dosé; il faut ainsi savoir reconnaître le bon goût.

Patrick 81%
Nez marqué par le xérès avec une touche caramel chauffé comparativement aux grains réchauffés. Belle arrivée chaleureuse et suave en bouche, très marqué par le xérès. Un peu trop même, en fait, car je n’aime pas vraiment le xérès en tant que tel. La finale s’étire sur le xérès longuement. Une preuve que “older is not necessary better”. Celui-ci a définitivement passé trop de temps en fut. Un bon rapport qualité/prix pour son âge, mais pas dans mes goûts.

Martin 85.5%
C’est plutôt rare de voir un whisky qui n’est pas visuellement alléchant, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ce 21 ans nous présente un ambre rosé foncé, comme une bonne Boréale Dorée… Nez: Le sherry cogne en premier. On confond un peu l’oloroso et le PX, malgré que je mets au défi quelqu’un de trouver la différence dans un whisky avec autant de célérité. Le degré d’alcool se fait sentir un peu, on s’imagine avoir affaire à un cask strength. Raisins et pruneaux me rappellent par intervalles une fumée de bourbon. Bouche: Vanille fumée, baies schtroumpfantes, épices, chêne, sherry, noix, raisins, dattes. Comme l’aurait souvent marmonné Ralph Wiggum: “Madame Hoover, c’est chaud dans ma bouche…” Finale: Les fruits et les épices s’étirent langoureusement et nous réchauffent le coeur. Un brin de fumée nous suit au cours de l’aventure. Équilibre: Un excellent scotch, j’ai juste un peu de difficulté à me justifier le prix. Il me faudrait un évènement d’envergure à célébrer pour m’en permettre une bouteille. Il me rappelle le rapport qualité-prix d’un Macallan Ruby.

Glendronach 8 ans The Hielan

46% alc./vol.

André 86.5%
Beaucoup d’oranges et fruits tirés du sherry, les raisins mauves particulièrement et les fruits séchés, le caramel très doux. En bouche, étonnant pour le prix et on bénéficie du 46% en prime. Les raisins omniprésents et les oranges sanguines, le toffee caramélisé. Puis les cerises noires et les fruits secs en finale de bouche qui accompagne une pincée de gingembre. La décision d’embouteiller à 46% donne beaucoup de punch à un whisky qui aurait pu être un peu fade pour un 8 ans d’âge. Pour le prix demandé, définitivement un des meilleurs achats en SAQ en ce moment. Wow, quelle surprise. (points supplémentaires pour le rendu qualité/prix)

Patrick 89%
Un excellent rapport qualité/prix qui étonne pour son jeune âge. Un whisky de soif qui ferait aussi l’affaire dans une grande dégustation formelle. Nez : Raisins secs « Sun Maid » (la p’tite boite rouge avec la madame), agrumes, beurre et touche de vanille. Bouche : Douce, sucrée et épicée, avec de chaleureuses notes de chêne, de sucre d’orge, de confitures de fraises et cerises (ça existe?) ainsi qu’une subtile note de chocolat. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, sucrée et légèrement épicée.

Martin 87%
Or pâle qui n’en dit pas long sur le reste. Nez: Très sirupeux et sucré. Orge, marmelade à l’orange et miel. Façile d’approche, il annonce une qualité qu’on ne retrouve pas souvent dans les expressions d’entrée de gamme. Bouche: Arrivée en bouche franche, sur des notes de raisins secs et d’orange, de miel sucré et de gingembre. Finale: Assez relevée, grâce à la décision posée d’embouteiller à 46% d’alcool. On pateauge confortablement dans un bassin de caramel, d’épices et de céréales grillées. Un brin de noix et de chocolat sur la fin. Équilibre: Un solide rapport qualité/prix pour un embouteillage d’une telle personnalité. Je dois aussi lever mon chapeau à la distillerie pour avoir eu les couilles d’afficher sur la bouteille un énoncé d’âge inférieur à 10 ans.

Kim 92%
Dans la vie, il y a certains gars, quasiment trop fins, qui vont sans problème passer leur soirée à te flatter les cheveux en écoutant ton film de fille préféré. Au nez, ce whisky ressemble fort à ce genre de gars : doux, parfumé, presque floral. Bref, un doux. Au goût ça se poursuit avec des saveurs de cerises, de fruits séchés et de caramel, mais avec une note de poivre. On décèle toutefois une belle charpente sous toute cette douceur… ce whisky a un six-pack! Difficile de croire qu’il est aussi abordable (60$ en SAQ).

Glendronach Cask Strength Batch #4

54.7% alc./vol.

André 91%
Toffee, cerises noires, oranges, les épices, raisins et la pâte de fruits. En bouche; Très fruité, le sherry sur les stéroïdes, le sherry poussiéreux, le sherry amoureux et moelleux. La bouche est puissante, épicée à souhait, une touche de poivre noir, l’ensemble rappelle les petits biscuits au gingembre avec des accents de chocolat noir. Finale longue, les grains de cafés trempés dans le chocolat noir, un expresso dans un café, les raisons secs, les prunes écrasées. On ne réinvente pas le style, mais si on ne rivalise pas d’audace, on compense sur l’intensité des saveurs et des arômes et un taux d’alcool décoiffant. Tout le monde en ressort gagnant. Pour les amoureux de sherry, ce whisky est la totale…

Patrick 89%
In your face! Bang, GlenDronach à un niveau d’intensité qu’on adore, toujours avec ce qu’il faut comme complexité. Nez : caramel, fruits et miel dans un premier temps. Puis, figues, tangerine et cannelle viennent compléter l’ensemble. Bouche : Gingembre, fruits mûrs, chêne, orge sucré et touche de noix. Finale : Longue, sucrée et chaleureuse.

Martin 90%
Très neutre au niveau de sa teinte ambrée. Nez: Raisins, Fruits des champs et cerise noire. Un peu de miel et d’épices viennent couronner le tout. Vraiment peu agressif. Bouche: Très riche et raffiné. Texture onctueuse et gorgée de sherry. Épices, raisins, dattes et caramel épais. Chêne sec et vineux, poivre et chocolat. Finale: Longue et savoureuse, sur des accents de chêne, de cerise, de raisins secs et d’épices. Un tout petit cuir chétif se laisse deviner. Équilibre: Ça reste un style plutôt classique, mais à ce taux d’alcool, Glendronach a su se démarquer.

Kim 95%
Il y a de ces whiskys qui, juste à l’arôme, semblent vous promettre de grandes choses. Avec ses effluves suaves de caramel brûlé, GlenDronach Cask Srength Batch 4 me fait penser à… Superman! Viril, puissant, mais aussi très doux. Comme le serait Superman s’il vous transportait dans ses bras. Et ça goûte quoi? Un pina colada avec des biceps, parfumé, sucré et riche. Un délice!

Glendronach Cask Strength Batch #5

55.3% alc./vol.

André 87.5%
Nez ample, d’une grande générosité. Raisins séchés, pommes rouges, cannelle qui asséchera beaucoup la bouche en finale, gâteau aux fruits, oranges confites, cerises Marasquin. La qualité du fût de sherry est facile à constater, aucun arrière-goût de chlore ou de tannins indésirables, juste l’opulence du sherry version 36C. La bouche est liquoreuse, très fruité ; pâte de fruits, gâteau aux fruits, oranges, cerises noires, puis la bouche change rapidement et balance dans les épices plus pointues de cannelle et de gingembre avec un kick-back poivré qui tranche un peu d’avec la texture moelleuse. Le côté pâte de fruits est vraiment hallucinant et les saveurs de cerises noires très intenses. La finale est sèche et épicée, je trouve dommage que le whisky ait perdu son côté velouté et amoureux sans se départir de son sherry aux cerises.

Patrick 83%
Intense, Presque agressif. L’alcool semble plus fort que le 55% indiqué sur la bouteille. La balance pourrait être mieux, même si ça demeure agréable à boire. Nez : Chêne, amandes, fruits mûrs, orange et subtile note poivrée. Bouche : Bois et xérès hyper brûlant, poivre, gingembre, épices et notes de cigare. Finale : Longue, boisée et épicée.

Martin 88%
Nez: Assez punché, sur des vagues de fruits rouges, de raisins secs et de cannelle, d’orange et de cassonade. La qualité du sherry est évidente, mais sera t-elle démolie par la force du taux d’alcool? Bouche: Épices, caramel, toffee, dattes, tabac aromatisé, raisins et pruneaux. Toutes les notes du fût de xérès déploient un attaque agressive! Finale: Longue sur le bois et les épices interminables du cask strength. Pâte de fruits et fondue au chocolat. Équilibre: Un peu trop agressif au niveau des épices, mais si ça ne vous gêne pas, ça reste un sherry cask strength plutôt réussi.

Kim 86%
Au nez : Cassonnade, pain doré, les fameux « pets de soeur » que mère faisaiet pour passer ses restants de pâte à tarte. Riche et sensuel, il me donne absolument envie de m’y tremper les lèvres. Au goût : Le bois est extrêmement présent, recouvert d’une couche de caramel très foncé, limite brulé. Épices et alcool en arrière-goût, il aurait besoin d’un peu plus d’esprit, de compexité. Si c’était un homme : Chris Pratt, avec ses airs un peu clownesques, qui tranchent avec ses abdos bien découpés.

Glendronach Peated

46% alc./vol.

André 86%
Déjà que le style de ‘’powerful sherry’’ avait été revisité – pour le mieux – par Billy Walker et son équipe, avec en plus, quelques détours fort agréables sur de divins cask finished (Sauternes, Madeira), on avait peut-être besoin de pousser l’audace un peu plus loin pour cette distillerie. Après avoir troqué le sherry tellement intense des anciennes version – celles datant du pré-rachat Walker du style du futur discontinué GlenDronach 15 ans Revival, ces embouteillages qui rappelaient presque les liqueurs – afin de les rendre plus amicales, un style de sherry presque austère pas très accessible pour la majorité du grand public, on voulait peut-être aussi dupliquer le succès obtenu avec les embouteillages tourbés de BenRiach… Mais comme au casino, à force de pousser sa chance, on risque de perdre son butin au jeu de l’audace et du risque ou de l’ambition démesurée. Nez fruité, mélange de fruits rouges et de fruits tropicaux, chocolat au lait, miel et raisins secs. La tourbe ressemble plus à du caramel surchauffé qu’à l’habituelle tourbe terreuse du Speyside. La bouche développe avec plus de ferveur les notes chocolatées et de miel, les fruits tropicaux émergent tout à coup et sont beaucoup plus définis qu’ils l’étaient au nez. La fumée de tourbe aussi s’est taillée une place de choix et on ressent bien ce petit côté terreux et ‘’racineux’’ en fond de bouche avec les notes d’alcool et de bois de chêne. La sensation de l’alcool en bouche confirme que le whisky n’est pas bien vieux car il laisse une légère sensation de new make spirit ou de très jeune whisky. La finale est mélangée de fruits, de tourbe chocolatée et de saveurs d’alcool épicées. Sans être un mauvais whisky je crois que le résultat final est discutable. Je pointerais du doigt la jeunesse du spirit qui affecte l’équilibre général. Une des seules encoches sur l’autel de la résurrection de Glendronach par Billy Walker et sa gang. Tsé cé pas à cause que c’est à la mode que ça fait bien à tout le monde, c’est comme le style « mixologue-bucheron-barbu », me semble que j’verrais pas Patrice Plante habillé comme ça…

Patrick 90%
Comme d’habitude, une autre réussite de GlenDronach. Complexe, superbement balancé et tellement facile à boire que c’en est presque dangereux ! Nez : Parfum de fruits, de fumée de tourbe, de cannelle, d’agrumes très subtils, d’orge et de vanille. Bouche : Belle fumée épicée et poivrée. Le tout complété par du bois brûlé et quelques fleurs. Finale : D’une belle longueur, épicée et sucrée.

Martin 87%
Nez: Encore une fois un sherry assez brun et profond. Raisins, tabac aromatisé, dattes et toffee. Fruits rouges et chocolat au lait. Bouche: Bois épicé, fruits au sirop, raisins et dattes, pelure d’orange et xérès. Finale: Longue et chaude, sur des notes épicées et boisées. Sherry plein la gueule. Équilibre: Un très solide sherry cask, on aurait aimé y voir un peu plus de tourbe, tel qu’annoncé, mais bon.

Glendronach Revival 15 ans 2019

46% alc./vol.

André 91%
Pour amateur de sherry intense! Cerises Marasquin, dattes dans leur emballage de cellophane, gâteau aux fruits, moue de café, chocolat noir amer, pâte de fruits, prunes. Sensation tannique et pâteuse très intense en bouche. Le sherry est intense, bien défini mais aucunement austère. Wowww… La bouche est riche : cosses d’oranges trempés dans le chocolat noir amer, cerises marasquin, dattes et prunes, filtre à café, confiture de pommes, raisins secs. Bouche épicée avec parcimonie; poivre, une pincée de cannelle, anis. Longue finale tannique et pâteuse, bien poivrée, boisée aussi et remplie de fruits séchés. Du grand Sherry comme il s’en fait de moins en moins.

Patrick 93%
Un superbe sherry cask, bien fruité et sucré, donc chaque gorgée m’a apportée beaucoup de plaisir. Du pur bonheur en bouteille! Nez: De la confiture aux fruits des champs, du caramel, du chocolat au lait et une touche d’orange. Bouche : Du délicieux xérès sucré et chaleureux, du chocolat noir, des cerises et une touche d’orange. Finale : D’une belle longueur, sucrée et chaleureuse.

Martin 91%
Nez: La terre, le cuir, les raisins, le tabac sec. Fruits des champs et vin épicé. Cannelle, miel et touche de cassonade. Incroyable. Bouche: Le chocolat et les raisins, les fruits et la cassonade, le bois et le cuir. Les épices nous accompagnent bien sur un voyage rustique. La texture laisse légèrement à désirer, mais avec un pareil éventail de flaveurs, je peux difficilement lui en vouloir. Finale: Les bois, les épices et les fruits font une belle toile de fond pour les raisins secs, le zeste d’orange, le caramel, le cuir tanné et la plus infime des fumées de tourbe. Équilibre: Un grand malt, un embouteillage qui s’est amélioré avec les années. Un beau scotch d’hiver.

Glenfarclas £511.19S.0d Family Reserve

43% alc./vol.
a famille Grant, propriétaire de la distillerie Glenfarclas, embouteillent une nouvelle cuvée ayant une signification toute particulière… Le Family Reserve 511.19 célèbre le 150e anniversaire de l’acquisition de la distillerie Glenfarclas par la famille Grant. Le 8 Juin 1865, John Grant avait acheté la distillerie pour seulement £511 et 19 shillings. Une copie de l’acte de vente original est d’ailleurs inclue avec chaque bouteille, ainsi qu’une note de George Grant qui explique l’importance de cette cuvée pour la famille Grant. Cette cuvée est issue d’un assemblage de 3 fûts entre 1970 et 2000 avec une prédominance de First fill Sherry butts, 2 Sherry butts et 1 Hogshead, afin d’incarner fièrement le profil des whiskies de la distillerie.

André 89%
Wow, quel nez. Fruits abondants, miel et toffee, une onctuosité presque maternelle, des saveurs définies, un sherry festif et approchable mais comportant aussi une complexité insoupçonnée et des d’adorables notes de chocolat. J’adore ce whisky, sa simplicité et la justesse de ses arômes et de son équilibre. La bouche est franche de par ses accents épicés qui sont en opposition avec la douceur cajoleuse du sherry et des amoureuses notes de miel chaud, de toffee et de chocolat au lait fondu. Émergent ensuite de cette couverture hétéroclite, de belles notes de raisins secs, d’orange et de cannelle. La texture est épurée et liquide mais les saveurs sont intenses et définies. La finale est sèche et fruitée, le sherry est en avant-plan, la rétro-olfaction épicée, gâteau aux fruits nappé de chocolat avec quelques nuances de miel. Sans être le whisky le plus singulier, ce Glenfarclas représente à la fois l’épine dorsale qui définissent la distillerie avec une touche de singularité. Belle présentation, juste et efficace.

Patrick 88%
Un superbe whisky pour célébrer l’anniversaire d’une distillerie pour laquelle j’ai le plus grand respect. Riche et savoureux, comme j’aime mes whiskys. Nez : Caramel fruité, sucré et riche. Le tout complété par du miel et de la vanille. Appétissant. Bouche : Sec et sucré, avec des épices délicates. Le tout avec des fruits, des noix et du chocolat au lait. Wow, j’aime. Finale : D’une surprenante longueur pour un whisky embouteillé à 43% et savoureuse.

Martin 80%
Nez: Toffee salé et fruits tropicaux. Agrumes, orge et miel. Cacao avec une touche de xérès qu’on ne voit pas à tous les jours. Certo et pâte de sel. Bizarre. Bouche: Xérès sale. Bois, caramel et épices. Sherry très astringent. Finale: Petit aspect métallique dérangeant, comme un peu sulfureux. Rétro-olfaction des céréales du new-make. Une vague amère. Équilibre: Un petit côté “écurie” vient mettre une grosse ombre au tableau de ce qui aurait été autrement presque exquis.

Glenfarclas 10 ans

40% alc./vol.

André 80%
Fraises déshydratées, glaze sur tarte aux fruits. En bouche savates rouges s’étirant sur une finale de canne à sucre brûlée et de chêne blanc sec.

Patrick 81%
Au nez, caramel et malt. Au goût, caramel très doux et intense, vanille et très légère épice brûlée. Finale très courte, mielleuse et un peu désagréable. Un whisky très doux, sucré, sans punch, facile à boire. Me rappelle lorsque j’étais jeune et que je prenais des cuillerées de caramel en cachette de ma mère. De bons souvenirs, mais pas quelque chose que j’ai nécessairement envie de renouveler.

Martin 83%
Ambré et cuivré tirant sur l’orangé dilué. Une expression d’entrée de gamme, mais également un sherry cask alléchant. Nez: L’alcool se tasse, une céréale sûrie apparaît. Cerise et fraises à la crème avec une sorte de miel parfumé aux fleurs. Un orge de qualité revient au second nez. Pas du tout désagréable compte tenu de ce que c’est. Bouche: Texture assez aqueuse quoiqu’agréable. Encore les fraises à la crème. Orge, shortcake, épices et miel. Fortement sucré, mais pour l’entrée de gamme, on peut difficilement chialer. Finale: Assez courte sur des notes de chêne, de céréales et de fruits. Étonnamment sèche. Équilibre: Un prix relativement honnête pour un single malt de cet âge. Se boit très facilement, mais sa finale over-sèche pour son caractère fruité extrême passe moins bien. Achetez-en une bouteille en SAQ Dépôt, mais pas une 2e.

RV 82%
Quelque chose qui goûte vraiment l’entrée de gamme. Cerise et quelque chose qui provient d’un cask, entre le sherry et le porto, mais aussi très fruité. L’arrivée sur la langue est encore plus sucrée en fraise et mascarpone mais aussi un peu piquante, suivie d’un petit sursaut d’essence de vanille. L’aftertaste de feuille de rhubarbe (qui sort assez longtemps après) n’est pas la meilleure sensation de finition.

Glenfarclas 10 ans – The Lorne Scots

40% alc./vol.
Pour souligner le 150ème anniversaire du Régiment canadien des Lorne Scots, Glenfarclas a créé trois scotchs de 8, 10 et 12 ans, représentants les 3 compagnies du Régiment (Peel, Dufferin et Halton). Ces scotchs étaient disponibles exclusivement à la LCBO.

André 84%
Les oranges et les fruits rouges, les pommes dans la tire qu’on nous servait à Beauce Carnaval, raisins secs. Le nez surprend de par le corps développé par les arômes malgré le vieillissement un peu trop écourté. En bouche, les saveurs habituelles livrées par la distillerie; raisins secs, oranges, prunes, le sherry, mais une texture diluée et un peu anonyme. Le nez était définitivement plus goulu que la bouche. Encore cette sensation de légère fumée en fond de bouche. La finale quant à elle est propulsée par les épices, le sherry est rond et féminin, n’offre malheureusement que les mêmes saveurs de la bouche. Légère sensation de jeune whisky aussi, un peu fringant et expérience prévisible. Point faible; la texture un peu trop diluée et liquide. Points forts; le prix, la bordée d’épices et l’ensemble de saveurs agréables.

Patrick 82%
Un bon whisky qui ne déplace pas les montagnes. Mais tout de même bon et plaisant à boire. Nez : Léger xérès, cassonade, vanille et agrumes subtils. Bouche : Bois frais, un peu de fruits et d’agrumes. Un peu trop dilué. Finale : Courte et sucrée.

Martin 85.5%
Nez: Un peu plus agressif au nez que le 8 ans, mais son caractère xérès est beaucoup plus présent. Dattes, raisins rouges, pelure d’orange et épices. Chêne mouillé. Bouche: Riche et sucré. Raisins et caramel, avec un petit côté frais et épicé. Sec et boisé. Finale: Sèche, moyenne et boisée. Un feu roulant réconfortant de poivre en grains nous accompagne jusqu’à la fin. Équilibre: Du beau bon pas cher. C’est la marche à suivre pour démocratiser encore plus les single malts.

Glenfarclas 105 NAS

60% alc./vol.
Fondée en 1836 par un fermier, Robert Hay, la distillerie entra en 1865 dans le giron de la famille Grants…pour ne plus jamais en sortir ! John Grants, un riche éleveur de bétail, possédait déjà plusieurs fermes dans la région ; il acheta la ferme ainsi que la distillerie qui s’y trouvait afin de créer une sorte de lieu de repos pour les troupeaux et les gardiens qui les convoyaient des nombreuses fermes du Glenlivet jusqu’au marché d’Elgin ; les bêtes trouvaient là l’eau et le fourrage qui leur étaient nécessaires pendant que les hommes pouvaient reposer leurs jambes fatiguées du voyage et se requinquer à grands coups de dram !

André 88%
Forte attaque amadouée préalablement au nez par le sherry et le sucre. Présente par la suite un beau mélange de fruits secs (grandement influencé par les raisins secs) et de chocolat. La surprise est totale car l’alcool est très douce au nez mais explose en bouche. Finale interminable présentant une belle dualité entre la douceur du sucre allié de la générosité du sherry et le haut taux asséchant du 60% d’alcool. À ne surtout pas faire : y ajouter de l’eau, laissez le plutôt respirer plus longtemps afin d’en éveiller le bouquet.

Patrick 92%
Après avoir comparé, sent définitivement les Glosettes aux raisins ! Bref, nez chaleureux de raisins et chocolats, avec une touche d’amandes… En bouche, ce whisky est extrêmement chaleureux et pas uniquement à cause du taux d’alcool : raisins, épices, chocolat et caramel, chêne brûlé… La finale, persistante à souhait, nous laisse dans un état contemplatif, baigné par les effluves susmentionnées. Idéal pour l’automne, en particulier le soir, à l’extérieur, près du feu. Tout simplement excellent, j’espère que ce grand classique sera un jour disponible à la SAQ. Cette bouteille symbolise d’ailleurs mon évolution personnelle en termes d’appréciation des whiskys « cask strenght » : il y a 5 ans, je m’étais débarrassé de ma bouteille de 105 en la donnant à un ami. A l’époque, je trouvais le taux d’alcool trop fort pour y apprécier quoique ce soit. Toutefois, j’en ai racheté une bouteille l’an dernier que j’ai vidée plutôt rapidement tellement je l’aimais ! Définitivement mon Glenfarclas favori, un exemple à suivre pour toutes les distilleries !

Martin 91%
Témoignage roux et profond du sherry. Nez: Sous une couche de foin poussiéreux, on retrouve un univers de fruits rouges, de malt grillé, de vanille orangée et de chêne. Bouche: Franc et affirmé, ici on ne fait pas dans la dentelle. Fruits des champs, tarte à la crème, muscade, cannelle et gâteau au fromage. Épique. Finale: Dune bonne durée, elle nous emporte avec une belle chaleur épicée. Équilibre: Bien que la plupart des cask strength en valent la peine, celui-ci pousse le bouchon un peu plus loin, au grand plaisir de tous.

Kim 91%
Au nez : Pneus suaves, caoutchouc recouvert d’une couche de gaze trempée dans le sirop de vanille et les fleurs confites. L’alcool est tout de même assez présent. Au goût : Robuste dès la première gorgée! Sec au premier abord, il dévoile ensuite une rondeur et une richesse sucrées. Équilibre incroyable entre douceur et robustesse, une main de fer dans un gant de velours… ou est-ce l’inverse? Finale un peu trop sucrée à la longue par contre. Avec une touche de fumée en plus il serait parfait, mais on ne peut pas tout avoir. Un classique!

RV 88%
Une classe qui semble naturelle, contrairement à d’autres Speyside qui paraissent davantage parvenus. Raisin secs, et après avoir respiré, Glosette aux raisins avec un peu de crasse de dattes. Sans surprise, l’alcool est très fort en entrée mais la manière dont le raisin sec revient prendre sa place est tout un accomplissement. Et une fois l’alcool dissipé et la langue remise de son choc, on retrouve une pointe du chocolat qui recouvraient les Glosette.