SMWS 3.237 Bowmore 17 ans

57.2% alc./vol.
“A candle taking its last breath” – Distillé le 25 septembre 1997, 537 bouteilles

André 93.5%
Sauce ribs, sherry, tourbe assaisonnée aux fruits, pâte de fruits, gâteau aux fruits. Musclé mais délicat dans les nuances des saveurs en bouche. Fruits rouges, sherry puissant mélangé de fumée huileuse crasseuse, backbone salé qui rappelle ses origines, feu de plage mourant à l’aube. Texture fluide mais consistante, j’adore la douceur de l’arrivée pour la montée en flèche des saveurs qui suivra en bouche, l’avalanche de fruits rouges et de sherry, la sensation de galet de plage et de sel de mer jumelé de bonnes vagues de toffee que laisse la finale. Typique dans le style de la distillerie et dans son utilisation de fûts de sherry. Comme l’album « ok computer » de Radiohead; chaque chanson possède sa puissance mais c’est l’ensemble de l’album qui en fait une œuvre d’exception. Savoureux!

Patrick 95%
C’est pas compliqué, je prendrais mon bain dans ce scotch! Excellent, du pur bonheur liquide. Les meilleures saveurs qu’on puisse retrouver dans un whisky, avec balance et complexité. Nez : Parfum huileux, avec des notes de xérès, de ribs sucrés sur le BBQ à côtés desquelles on ferait aussi cuire des moules. Le tout pendant que la voirie refait l’asphalte de la rue devant la maison (souvenirs de l’été dernier!). Bouche : Un raz-de-marée fruité-salé-sucré, avec des notes de bois brûlé, des notes de crème brûlée ainsi qu’une touche d’espresso. Dessert et café réunis dans un seul verre! Finale : Longue et suave, avec des notes fruitées et sucrées.

Martin 94%
Beau coloris doré teinté de sherry ambré. Nez: Subtil parfum tourbé et huileux. Dattes, sucre brun, orange sanguine. Confitures et marmelade, cuir et tabac. Retour de la tourbe. Bouche: Chaud caramel salé, cuir et pruneaux. Orge gorgée de xérès, tourbe maritime et pierre lavée, le tout dans des proportions équilibrées, quasi-parfaites. Finale: Chaude et langoureuse, le taux d’alcool transportant aisément sur une bonne distance des notes de bois, de cuir et de cinq poivres. Fumée d’un feu de camp au crépuscule sur le bord d’un phare d’Islay. Équilibre: Formidable. Un superbe coup de filet pour la SMWS. Pourquoi immanquablement les meilleurs embouteillages que l’on goûte à vie sont toujours ceux que l’on ne reverra jamais?

SMWS 3.245 Bowmore 17 ans

56.9% alc./vol.
Big personality (no pussy-cat) – Distillé le 25 septembre 1997 – 636 bouteilles – Ex-sherry

André 91.5%
Sirop Buckley à la cerise, sel de mer, sherry opulent, fruits de mer, raisins séchés, fumée de tourbe lointaine, gâteau aux fruits, jambon fumé. Belle texture en bouche, soyeuse mais ferme, cerises marasquin, ensemble légèrement sirupeux, fumée de tourbe nappé de foulard de sherry, sel de mer, gâteau aux raisins et aux fruits, une pincée de poivre. Finale très persistante, sherry expressif, viande fumée, sel de mer. Un savoureux Bowmore où le sherry côtoies les saveurs maritimes en tout respect de la ligne directrice de la distillerie.

Patrick 94%
Tellement bon que j’en ai acheté trois bouteilles. Des bons Bowmore comme ça, qui ne nécessitent pas de vendre son fils aîné pour y goûter, c’est rendu rare et il faut sauter sur l’occasion quand elle se présente. Nez : Sel de mer fruité, avec une discrète fumée de BBQ. Wow! Bouche : Une tonne de sel de mer, des épices, du poivre et des anchois, le tout enrobé d’un savoureux manteau de fruits sucré. Finale : Longue et savoureuse, avec des fruits, du sucre et du sel.

Martin 95%
Nez: Tourbe salée et pierre lavée à la Bowmore. Miel et citron en puissance, côtes levées BBQ et pelure d’orange Bouche: Sherry, bois, tourbe douce mais affirmée. Chêne, cacao, épices, raisins, dattes et tabac. Finale: Chêne poussiéreux, vieux xérès et tourbe maritime. Équilibre: Exquis. Je suis sans mots.

SMWS 3.251 Bowmore 17 ans

55.4% alc./vol.
Engineer’s work-bench in a boatyard – Distillé le 25 septembre 1997 – Ex-sherry

André 92%
Onctueux et tendre, amoureux et très posé. Le nez est typique des vieux Bowmore avec le sherry un peu poussiéreux et un peu savonneux, les cerises noires, caramel surchauffé, sel de mer, fumée de tourbe maritime et pleine d’enbruns salins, une pincée de gingembre et avec le temps, du toffee, gâteau aux fruits, réglisse rouge et épices. La bouche est déroutante, l’arrivée est douce et presque feutrée, approche presque apprivoisée sur les fruits rouges, les oranges et les cerises, pour ensuite se faire balayer par une ondée d’épices et de fumée de tourbe et de saveurs maritimes, les raisins secs. Le changement de cap est légèrement déroutant mais combien efficace, le genre de surprise que l’on attend d’un whisky d’exception. La texture en bouche est presque sirupeuse, very layered et sert bien de bouclier au taux d’alcool que l’on ressentira finalement un peu plus en toute finale de bouche et en rétro-olfaction en plus des solides notes de poivre noir concassé. Great stuff, pre-Suntory.

Patrick 94%
L’un des meilleurs Bowmore que j’aie goûté, ce qui n’est pas peu dire. Mais il ne se laisse pas facilement apprivoiser… J’ai heureusement eu la chance de l’essayer deux fois, et c’est alors que j’ai compris son mystère et que je suis tombé à genoux devant ce chef d’œuvre. Nez : Caramel salé, miel, sauce aux fruits et note subtile d’huile à moteur. Mon ex-beau-frère avait raison en disant “le Prestone, c’est pas parce que c’est sucré que c’est bon pour la santé” car il est certainement impossible de résister à la tentation d’en prendre un verre de trop! Bouche : Nous sommes au port de la petite ville de Bowmore: Le sel, les algues, des notes sucrées et fruitées provenant des navires de livraison qui laissent couler un peu d’huile à moteur…

Martin 93.5%
Nez: Vieux et respectable d’entrée de jeu. Sherry poussiéreux et tourbe adoucie par l’âge et la finition. Caramel salé, fumée maritime, fleur de sel, gingembre et orge gorgée de toffee. Bouche: Fruits, cannelle et poivre enflammé. Tourbe et chêne ultra-sec. La chaleur du cask strength est enveloppante. Je ne veux plus quitter. Caramel et fleur de sel. Finale: Chaude et longue, le restant de texture enrobante laissent s’étirer les saveurs à souhait, tout en nous épargnant la morsure caractéristique des expressions brut de fût. Le secret est de prendre de minuscules gorgées. Équilibre: Un grand Bowmore, et c’est tout à l’honneur de la SMWS d’avoir eu la chance de l’embouteiller. Une autre licorne qu’on ne reverra pas passer.

SMWS 3.255 Bowmore 21 ans

56.6% alc./vol.
“Genie in a bottle” – Distillé le 29 avril 1994, ex-fût de sherry, 510 bouteilles.

André 92%
Tout en douceur au nez; tourbe paisible, fruits rouges, léger citronné et d’agrumes, sel de mer, touche herbeuse. Dans l’ensemble très parfumé et fruité avec une touche maritime indéniable. En bouche, outre la tourbe phénolique et les saveurs maritimes, le whisky offre également de savoureuses notes poivrées et épicées (gingembre), arrondi par de volubiles notes mielleuses et de fruits du genre poire ou melon au miel, des amandes nappées de miel peut-être aussi. La finale est sèche, poivrée et épicée, avec de bonnes notes maritimes et de fruits secs. Ce whisky offre un beau voyage au pays des saveurs. L’éventail de saveurs est large et offre aussi un bon challenge à l’amateur de whisky. On sent bien la signature de la distillerie Bowmore au travers l’utilisation du fût de sherry et les notes maritimes.

Patrick 92%
Un SMWS de Bowmore vieilli dans des fûts de xérès : Gage de qualité garantie. Ca ne peut qu’être excellent ! Nez : Bonbons aux fruits, sel, fumée, un peu de miel, de bruyère et de gingembre. Bouche : Belle texture huileuse. Arrivée en bouche marquée par une fumée intense, avec une bonne dose de poivre et de sel, une touche de fruits et de fleurs, une pointe rappelant du cuir et un soupçon de pierre à savon. Finale : Longue et intense, salée et avec une note de pierre à savon.

Martin 93%
Nez: Fruits au sirop, semble un peu plus jeune que son âge ne l’indique. La tourbe est discrète et laisse place à des notes plus agrumeuses. Bouche: Tourbe un peu timide ici aussi, pour laisser briller le citron et la crème, la pierre lavée et les épices. Bois brûlé. Finale: Longue et chaude, avec de généreuses touches de tourbe cendrée, de citron et de filet à pêche. Équilibre: Difficile de s’échouer avec un single cask de Bowmore.

SMWS 3.261 Bowmore 14 ans

55.7% alc./vol.
“Record shop at the races” – Distillé le 8 mai 2001, depuis des Hogsheads d’Ex-bourbon, 234 bouteilles.

André 86.5%
Bowmore à l’état brut et sans artifices. Bois de chêne séché, pansements Band-Aid, céréales maltées avec une touche de vanille. C’est un peu dépouillé comme présentation, malgré les belles textures maritimes et de fumée de tourbe et un léger côté viande fumée. La bouche dévoile d’agréables saveurs de fruits verts, genre raisins verts et agrumes, à mon avis le bois de chêne est un peu trop prédominent et monopolise l’attention générale. Vanille et noix sautés à la poêle, éclisses de bois de chêne, presque herbeux en bouche après quelques gorgées. Finale un peu crasseuse, huile à moteur et fumée de tourbe, tablier de cuir ayant servi au garagiste pour réparer l’auto, eucalyptus. Finale sèche et tannique.

Patrick 86%
Un Bowmore qui a laissé son veston au vestiaire et s’est dirigé directement au bar avec son t-shirt de band de death metal. Mot clef : Intense. Nez : Parfum sucré avec des notes de vanille, de fleurs et d’un peu de fruits et d’agrumes. Bouche : Sel intense, bois intense, jambon fumé intense, tabac intense, vieux cuir et vinyle intenses. Ai-je dit intense ? Finale : Longue, intense et salée.

Martin 88%
Nez: Orge et cuir sur fond de léger goudron. Céréales grillées et bois épicé. Bouche: Miel, orge, tourbe et citron. Jambon fumé, fleurs et tabac à pipe. Se rapproche presque plus du caractère d’un Ardbeg. Finale: Longue et chaude, en restant toutefois douce. Raisins, chêne, tabac aromatisé et cendre poussiéreuse. Équilibre: Un Bowmore qui sort des sentiers battus, quoiqu’avec la SMWS, on reste rarement sur les dits sentiers.

SMWS 3.266 Bowmore 15 ans

56.3% alc./vol.
“Smoke drifting over gardens” – Distillé le 13 octobre 2000, provient d’un ex-fût de bourbon de premier remplissage, 228 bouteilles.

André 93.5%
Belles vagues de fruits exotiques, bord de mer avec embruns salés, fumée de feu de plage un peu lointain, miel, vanille et un p’tit twist verdâtre d’eucalyptus et de camphre. Une mixture de contrée exotique et de bord de mer du nord. Wow, quelle texture en bouche, souple et … texturée, grasse et collante. Herbe verte, algues vertes humides et sel de mer, tourbe et fumée mourante, fruits exotiques nappé de coulée de chocolat noir fondu. Chaque gorgée décuple les saveurs et précise encore plus la ligne directrice. Finale salée et fumée, confirmant les origines maritimes de whisky, huileux à souhait, texture transportant bien le bon taux d’alcool. Étonnant de voir comment le whisky peut vieillir différemment d’un fût à un autre. Superbe bouteille et choix exact du fût. Nicely done!

Patrick 89%
Un Bowmore très maritime, très Bowmore en fait ! Riche et intense, très bien balancé. Encore ! Nez : Belle fumée, avec des notes de vanille, des fruits subtils, du miel, du caramel et surtout du sel. Bouche : Fumée sucrée et épicée, avec une bonne dose de bois brûlé, du chocolat amer, du caramel et une tonne de sel. Finale : Longue, fumée, salée et marquée par le bois brûlé.

Martin 91.5%
Nez: Vent de tourbe salée et maritime comme seul Bowmore sait nous offrir. Vanille, orge, menthe, miel et fruits tropicaux. Bien ficelé. Bouche: Belle et ample texture, sur des notes de miel, de fruits, de tourbe, de sel et de gazon. Chocolat noir 80% cacao. Finale: Fumée épicée et langoureuse. Sel de mer et chêne, orange et chocolat. Cendres d’un restant de feu de camp sur la plage. Équilibre: Un autre tour de magie de la SMWS… et hop! Il n’y en a plus!

SMWS 3.270 Bowmore 18 ans

55.8% alc./vol.
“Surf ‘n’ turf in a camel’s saddlebag” – Distillé le 25 septembre 1997 depuis des ex-fûts de xérès, 594 bouteilles.

André 92.5%
Ok… pas facile de sizer cet embouteillage. Nez sucré, genre sauce à BBQ sucrée ou à côte levées, pastilles casse-grippe camphrées, fruits rouges provenant du sherry, toffee, sensation poussiéreuse bizarre. La bouche est bold mais douce, fruits séchées, prunes, mélange de fumée de tourbe médicinale et de fruits rouges. Superbe texture feutrée parsemée d’explosions épicées. Bel équilibre des saveurs qui cache habilement le bon taux d’alcool. La finale est d’une force contrôlée, hésitant entre les notes de fruits et la tourbe médicinale maritime. Bizarre, j’adore ce whisky mais j’ai bien de la difficulté à expliquer pourquoi…

Patrick 94.5%
Un excellent Bowmore ! Un whisky de cette qualité m’a coupé le souffle et m’a mis tout qu’un sourire dans la face ! La recette du bonheur, quoi ! Nez : Xérès, caramel, sel, miel, gaufres… L’un des parfum de whisky que je n’ai jamais senti. Bouche : Xérès, caramel réchauffé, miel, prunes, gingembre, cuir, cigares, vieux rhum, un peu de fumée et une tonne de sel. Finale : Longue et chaleureuse, marquée par le xérès et le sel.

Martin 94%
Nez: Légère tourbe, caramel grillé, sel marin, orge sucrée. Côtes levées BBQ et sherry poussiéreux. Vapeurs sèches et camphrées. Bouche: Caramel, tabac à pipe, xérès astringent, tourbe et pastilles pour la gorge. Cuir et fumée. Finale: Chaude et longue sur des notes de cuir, de bois et de fumée. Équilibre: Un grand, grand, grand pleated sherry cask.

SMWS 3.306 Bowmore 18 ans

59% alc./vol.
“Summer on Islay”, Distilled 17/02/1999 from 2nd Fill Toasted Ex-Hogshead, 222 bottles.

André 91%
Ananas et oranges, crème vanillée, fumée de feu de tourbe lointaine, mangue, poires, limonade au citron, miel, une touche de sel bien discrète. Très délicat et nuancé. Grosse tourbe terreuse et salée en bouche, ananas rôti, cosses d’oranges, citron et agrumes, sel de mer, terre humide et vieux cuir, herbe verte mouillée, caramel. Un whisky puissant avec une texture délectable. Longue finale, s’asséchant rapidement suivie d’une montée de sel de mer, de poivre et d’épices. Du beau travail d’utilisation du bourbon cask.

Patrick 94%
Un gros Bowmore intense, avec une superbe balance. Tout ce que j’adore dans un whisky s’y retrouve, miam miam miam. J’adore. Nez : Sel, fumée de tourbe, avec une belle petite dose de xérès. Bouche : Wow, un superbe sel, du xérès, de la fumée de tourbe et une bonne dose de bois brûlé. Intense. Finale : Très longue, avec énormément de bois brûlé, de la fumée et un peu de xérès.

Martin 93.5%
Nez: Sel marin et citron. La tourbe est là mais elle est lointaine, fidèle à l’habitude de Bowmore. Bois et vin. Bouche: Tourbe, malt salé, chêne grillé, vin rouge et raisins. Épices et xérès. Finale: Belle descente boisée et épicée. Équilibre: Un superbe Bowmore qui malgré son degré d’alcool se prend tout en douceur et en élégance.

SMWS 3.308 Bowmore 13 ans

59.5% alc./vol.
« A maritime meander », Islay Festival Bottling, Distilled February 16th 2004 from 2nd Fill Ex-Bourbon Hogshead, 258 bottles

André 91%
Wow. Nez délicat tout en étant maritime et tourbé. Sirop de poires, compote d’ananas, zeste de citron, fruits de mer dégustés sur le quai, fumée de tourbe lointaine. En bouche, une touche florale apparait dès la première gorgée. Tourbe, eucalyptus, fleurs mauves, presque quelque chose qui s’approche de la gomme savon, fruits de mer, poussière de pierre, mélange de bois verte et de bois séché. Un peu franc en bouche comparativement au nez qui est plus équilibré. La finale est savoureuse, sur le sorbet au citron et à la mangue.

Patrick 85%
Un Bowmore malpropre comme j’en ai rarement vu. Je le décrirais comme un verre d’eau de mer puisé à proximité de Deepwater Horizon. Nez : Un parfum me faisant penser à un feu de camp débordant encore de bois brûlé éteint par de l’eau de mer. Bouche : Le sel est ici très intense, mais aussi le charbon de bois, des mûres amères, du goudron et un peu de réglisse noire. Finale: D’une belle longueur, avec du sel et du goudron.

Martin 91%
Nez: Relativement gêné comme départ, mais si on persévère la récompense ne se fait pas trop attendre. Citron, meringue et pierre lavée. Poire et tourbe salée. Une belle expérience qui se veut finalement peut-être plus subtile que timide. Bouche: Pétales de fleurs, eau de rose, poivre intense. Tourbe salée, citron, oranges et vent maritime. Assez intense dans sa présentation, mais avec des saveurs toutefois bien plaisantes. Finale: Vent marin tourbé, feu de plage, bois sec, poivre rose et bouquet de fleurs séchées. Touche de fruits tropicaux et de restant de cendres sur la beach. Équilibre: Un SMWS avec des saveurs qui font voyager l’esprit. Un beau Bowmore comme on en voit peu de nos jours, un vrai dram de pirate.

SMWS 30.110 Glenrothes 12 ans

64.5% alc./vol.
« Espresso to the power of 4 » – Distillé le 6 juin 2007, 1st Fill Ex-Sherry Butt, 596 bouteilles.

André 88%
Dattes et raisins secs, figues, Glosettes au raisin, chocolat noir amer, oranges. La bouche est intense, les saveurs puissante et l’alcool décoiffant. Figues et prunes, dattes, raisins secs, chocolat noir, cerises noires, fruits séchés et une bonne dose de poivre broyé. Une fois aéré une demi-heure, le nez dégage effectivement des notes de café expresso. Vieux fut de xérès dans un chais humide dont le sol est en terre battue. Texture ronde et souple. Finale de prunes et de raisins trempés dans le chocolat, caramel, bonne amertume et une baffe d’épices. Un Glenrothes intense, sur le sherry en version stéroïdes. Fine touche de soufre en rétro-olfaction.

Patrick 90%
On reconnaît le style traditionnel de la distillerie, à défaut d’y retrouver tout son raffinement. Ça demeure néanmoins un superbe whisky grâce à son intensité et le fait que… Tout y est bon (à un moment donné, ça ne vaut pas la peine de se fendre les cheveux en quatre pour expliquer un principe aussi simple!). Nez : Un arôme de dessert, avec du caramel, des fruits des champs bien mûrs, de la mélasse et une goutte de café noir. Bouche : Oh, le café est ici beaucoup plus intense, avec des prunes très mûres, des épices à profusion, du chocolat noir et un gros xérès pas trop subtil. Finale: Très longue, marquée par le xérès et une touche de chêne.

Martin 90%
Nez: Caramel, crème anglaise et mélasse. Malt grillé et pain légèrement brûlé. Fruits mûrs, cacao et café. Noix et dattes. Un bon sherry cask, même s’il est plus ou moins subtil dans son approche. Bouche: Dattes, raisins et feuille de tabac. Caramel, chêne et une tonne de poivre et de cannelle. Le taux d’alcool fait son travail ici. Finale: La texture emprisonne bien les notes de raisins, de tabac à pipe et de toffee. Orange, bois, poivre blanc et caramel épais. Équilibre: Un bon gros dram qui fera peut-être peur à certains, mais qui saura récompenser ceux qui l’apprivoiseront.