Kilchoman 100% Islay PX Sherry Hogshead Matured Cask #322/2015

58.6% alc./vol.
Exclusively for Craft Cellars, Distilled 27/05/2015, Bottled 10/07/2020, 345 bottles.

André 91%
Nez très invitant de gâteau aux fruits et de compote de pommes, de raisins de Corinthe, oranges, cerises noires et prunes, fumée de tourbe discrète. Texture goulue et huileuse, divine. La tourbe est plus prononcée, poivrée et épicée et très soutenue une fois ingérée. Notes terreuses et animales persistantes, rappel iodé, fruits rouges épicés, poivre broyé, mûres et prunes, oranges, raisins secs, cannelle, approche voluptueuse et raffinée. Longue finale épicée, amoureusement tourbée et remplie d’embruns maritimes iodés. Un Kilchoman d’une grande qualité et qui respecte la tradition aromatique de la distillerie.

Patrick 90%
Un excellent scotch exactement dans ma palette de saveurs. Une belle démonstration que les mots “tourbe” et “xérès” sont gages de succès. Nez : Mon parfum favori de whisky!! De la délicieuse fumée de tourbe envoûtante entrelacée de volutes fruitées et subtilement sucrées. Wow. Bouche : La fumée est ici plus intense et plus épicée, alors que les fruits se présentent plutôt en filigrane. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 92%
Nez: La tourbe habituelle de la distillerie est beaucoup plus discrète ici. On laisse un peu plus de couverture aux beaux atout du sherry cask, raisins, pommes mûres, fruits rouges, cuir, dattes et caramel. Le tout ne reste jamais bien loin aussi de la dite tourbe. Bouche: Caramel et fruits rouges en puissance. Raisins, cannelle et poivre, sur fond de tourbe végétale et de chêne grillé. Bien mielleux dans l’ensemble. Finale: Fruitée et boisée, avec des accents de cerise, de tourbe verte, de poivre blanc et de caramel épais. Équilibre: Un grand exemple du savoir-faire de Kilchoman, surtout quand il s’agit de marier tourbe et xérès. On dirait pratiquement un Loch Gorm Cask Strength si une telle bête existait…

Kilchoman 2007 Vintage

46% alc./vol.

André 88.5%
Nez d’agrume citronné et vanillé, ceinturé de tourbe un peu crasseuse, fumée huileuse. L’alcool en s’évaporant lassera s’échapper encore plus les agrumes, les poires et la vanille. C’est beaucoup plus fruité que le laissait présager le nez au départ. La tourbe est ferme mais n’omnibule pas l’ensemble, ce qui laisse la latitude nécessaire aux fruits afin qu’ils prennent leur place. La bouche affiche cette même tourbe traditionnelle d’Islay sous le couvert d’un feeling huileux. La finale elle est du style poudre à fusil et de poivre. Celle-ci sera longue et chaleureuse et la fumée de tourbe se dissipera calmement dans des nuages de vanille fruités.

Patrick 90%
Nez : Grosse fumée malpropre comme on l’aime. Touche de chêne. Bouche : Chêne mordant, fumée de tourbe, un peu de sel et d’agrumes. Finale : Longue et intense, comme la fumée d’un feu de camp qui colle à vous vêtements jusqu’au lendemain matin! Balance : Les attentes envers cette distillerie commencent à être élevées, mais elles sont toujours rencontrées.

Martin 90.5%
Un brin plus foncé que ses petits amis, bien que toujours dans la pâleur typique de la distillerie et de ses fûtailles de bourbon. Nez: Tourbe citronnée. Herbe et sel marin enrobés de sucre d’orge avec une pointe de cuir mature telle une cerise sur le gâteau. Bouche: Tourbe épicée, agrumes, léger cuir, herbe et réglisse noire. Un agréable cocktail. Finale: Sans vouloir me répéter, tourbe, herbe, cuir et citron dansent joyeusement avant de s’estomper tout doucement sur un lit tranquille de fleur de sel. Équilibre: Plus affirmé et puissant que disons le Machir Bay, mais garde tout de même une certaine douceur. L’expression dit une main de fer dans un gant de velours, mais cette fois-ci je dirais plus une main de velours dans un gant de fer.

RV 84%
Une assiette terre et mer époustouflant mais qui ne me laisse totalement repu. Au nez de poivre trempé dans la gelée mi-groseille mi-orange, la tourbe est releguée au fond du clos. Lente, l’orange roule sur la langue lentement mais sûrement, mais semble disparaître en gorge, pour revenir en rétro-olfaction où le sherry domine. Avec une finale plus longue, on aurait parler d’un whisky exceptionnel, spécialement avec la tourbe qui est plus évidente en seconde gorgée. Un peu du Oban, un peu du Bunnahabhain, beaucoup d’équilibre aussi.

Kilchoman 2008 Vintage

46% alc./vol.
La ferme-distillerie de Kilchoman, sur Islay, continue la série des millésimes débutée en 2013 et lance cet automne Kilchoman 2008 Vintage, leur plus vieux single malt à date. Distillé en 2008 et embouteillé en 2015, il est le fruit de l’assemblage de plusieurs ex-fûts de bourbon.

André 92%
Typique Kilchoman au nez, cette tourbe grasse et maritime, sensation huileuse soyeuse, beaucoup d’agrumes et de citron, sel de mer mélangé de miel vanillé. La bouche est puissante et costaude, mais avec une douceur huileuse vraiment agréable. Ouverture sur la tourbe fruitée, puis mélange de miel, de vanille et d’agrumes huileux, puis une pointe d’oranges et d’ananas. Longue finale, la tourbe est encore une fois puissante, l’ananas, les agrumes et les oranges s’étirent longuement. Superbe texture unique à Kilchoman comme on l’aime.

Patrick 92%
Un autre excellent Kilchoman, tout en retenue, mais dont on sent tout de même la puissance. Toutefois trop cher, mais si vous décidez de vous gâter, il ne vous décevra pas. Nez : Fumée de tourbe intense, un peu d’épices, une touche de chocolat et de vanille, avec deux gouttes d’agrumes. Bouche : Fumée de tourbe enveloppante, avec des fruits tropicaux sucrés et une touche très subtile de chocolat. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 92%
Nez: Tourbe herbeuse et touche de fruits. Citron, miel et pointe herbacée. Superbe. Bouche: Belle texture qui transporte les saveurs de tourbe, de cendre, d’herbe séchée et d’agrumes. Miam miam certain. Finale: Chaude et épicée, mais surtout tourbée et cendrée. On a l’impression que le taux d’alcool est supérieur à ce qu’il est réellement. Équilibre: Un grand dram, tourbé et fruité à souhait, encore une fois comme il ne s’en fait plus.

Kilchoman 2009 Vintage

46% alc./vol.
8 ans d’âge

André 88.5%
Wow, superbe au nez. Qualité irréprochable de l’équilibre des arômes. Beau nez texturé d’agrumes et de melon d’eau, de cendre froide dans le fond du foyer par un matin d’hiver, salade de fruits divers avec une belle prestance sur les fruits rouges aussi. La tourbe est domestiquée mais tout de même bien présente, belle vanille onctueuse et esprit maritime et côtier, étonnamment bien représenté par la sensation et l’ensemble frais et presque aérien. Le whisky est presque gentil en bouche, le liquide est très souple, une vraie cortorsionniste tourbée, la tourbe est cendreuse et fraiche, moins coup de poing que dans bien d’autres embouteillages de la distillerie, et s’allie admirablement bien avec les saveurs d’agrumes. J’ai encore ces notes de melon d’eau frais et de timide sherry. Le whisky laisse une fine pellicule poussiéreuse et poudreuse en bouche et sur la langue. Habile touche de gingembre en finale de bouche qui apporte un peu de nuances dans ce whisky un peu (trop) docile et un bel épilogue de saveurs maritimes, de sel de mer, d’agrumes et de sherry. Peut-être pas la présentation coup de poing attendue, mais un Kilchoman abordable (niveau saveurs) et probablement plus grand-public. Les saveurs distinctives sont bien là mais la présentation est nuancée et enrobée, l’alcool aussi est hyper tolérable. Du compromis… pas trop compromettant.

Patrick 90%
Un peu rough au départ, mais après quelques gorgées, il se révèle être superbement construit et savoureux. J’adore. Nez : Fumée de tourbe très âcre, avec une note d’agrumes sucrés, de poivre et de vanille. Bouche : Une vague de fumée de tourbe et de bois épicé et poivré. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois carbonisé et épicé et un peu d’agrumes sucrés.

Martin 90%
Nez: Encore la tourbe maritime et la pierre lavée. Citron et agrumes, sel et poivre, bois et fruits tropicaux. Herbeux et à peine terreux. Crème au beurre. Bouche: Frais et sucré, pastilles au miel, chène épicé, tourbe légèrement amère. Finale: Longue et franche, pointes de tourbe d’épices et de cendre de bois. Équilibre: Un superbe voyage de toutes les facettes de la distillerie, tout en douceur.

Kilchoman 2012 STR Cask Matured 2019 Edition

50% alc./vol.
Une édition produite en utilisant le processus STR inventé par le Dr Jim Swan (Shaved, toasted & re-charred casks). Le mélange est composé de 43 fûts ‘’red wine hogsheads’’. Embouteillé à un taux de phénol de 50ppm. Édition limitée de 14500 bouteilles.

André 86.5%
Première surprise, la couleur du whisky qui rappelle presque un Kir. Au bas de verre, celui-ci est presque translucide et au haut du verre, là où il est le plus large, le whisky est beaucoup plus foncé. Cela lui donne un dégradé assez prononcé impressionnant. Le nez est un puissant mélange de fruits rouge et de tourbe terreuse et crasseuse. On reconnait le nez typique de la distillerie avec une touche funky indéfinie. Petits fruits sauvages et notes de caramel brulé, tourbe terreuse et fumée relativement puissante. La bouche est soyeuse au départ et confirme les odeurs humées; mélange de fruits rouges, petits fruits sauvages, prunes, caramel brûlé, éclises de bois secs, oranges. J’ai aussi l’image de bleuets sauvages cueillis à l’orée de la fôret. Un nez au mélange de champs de fruits sauvages et de bord de mer déchainé. La finale est une symphonie d’épices et de poivre puissant, de tourbe endiablée sur une texture franche et sèche, un peu trop dominée par le bois à mon sens. Pas convaincu de la valeur ajoutée du STR mais bon, c’est du Kilchoman alors déjà au dessus de la moyenne dans le style.

Patrick 84%
Un délicieux scotch, mais la finale est un peu rough à mon goût. Il semble que les fûts STR soient efficaces pour les jeunes whiskys qu’on veut mettre sur le marché le plus tôt possible, ou peut être en les mêlant avec d’autres fûts. Mais pour une distillerie telle que Kilchoman qui fait déjà d’excellents whiskys, ce n’est définitivement pas une bonne idée. Nez : Un beau mélange d’épices, de fumée de tourbe et de fruits des champs, sans qu’aucun de ces trois aspects ne prenne le dessus. Bouche : Une belle grosse dose de fumée de tourbe et de cendres, quelques fruits secs, de la cannelle, une touche de citron et du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le vin brûlé?

Martin 88%
Un beau petit verre qui rappelle le visuel des meilleurs Port Finishes. Nez: La tourbe prend une place à l’arrière-plan pour laisser briller des volutes de fruits rouges, de cuir, de terre, de caramel et de poivre. Bouche: Belle texture, épices, cannelle, fruits, chêne, pincée de poivre, tourbe et cuir. Encore ici, la tourbe laisse briller le reste. Finale: La tourbe qui semblait timide au départ semble vivre un regain ici, tassant des vagues de chêne, de sucre brun, de cannelle et de cuir fruité pour s’affirmer pleinement. Équilibre: C’est vraiment un solide produit, un de ses seuls caveats étant le fait que la cure STR aura un peu étouffé la classique tourbe de Kilcho. Perso je ne déteste pas ce traitement, mais les purs et durs de tourbe crasseuse resteront sur leur appétit.

Kilchoman Am Burach Edition 2020

46% alc./vol.
Am Bùrach, littéralement “le désordre” en gaélique, est un nom bien peu commun pour un Single Malt. C’est pourtant bien le fil rouge de l’histoire derrière ce whisky. En 2014, un des employés de la distillerie mélange par erreur des fûts de l’expression phare Machir Bay avec des fûts de Port Cask Matured. De cet épisode, qualifié par le general manager Islay Heads de “désordre”, est resté le nom mais surtout une délicieuse conséquence, un heureux assemblage. Cette édition unique en son genre et totalement éphémère, a donc un vieillissement compliqué pour ses 9 ans d’âge. Assemblage de distillat vieilli en ex-fûts de Sherry et de Bourbon avec un distillat maturé en fût de Porto, il a ensuite passé 6 ans en ex-fûts de Bourbon avant de bénéficier d’un affinage de 6 mois en ex-fûts de Ruby Port. Édition de 10550 bouteilles.

André 86%
Couleur rouge, rouge, rouge…Étonnant comment la présence du port cask se fait sentir dans les bras fumés de la tourbe terreuse typée. Très fruits rouges, belle intensité des arômes, autant des fruits que de la tourbe; confiture de fruits, aspect maritime, prunes, cerises, sensation cireuse bizarre qui rappelle la cire sur les pommes à l’épicerie, tourbe terreuse, réglisse rouge. Nez très attirant et avec beaucoup de corps! À la première gorgée en bouche, je suis déçu. Avec ce qu’annonçait le nez, je m’attendais à une texture collante presque gluante mais je trouve le whisky plutôt disparate et un peu dilué même… Mélange de sel marin et de poivre, la tourbe terreuse et grasse bien prononcée, mélange de cerises et de prunes, réglisse rouge, framboises, canneberges, fruits secs. Malgré l’intensité des saveurs, la texture nous laisse tout de même sur notre faim. Aux gorgées subséquentes, les notes poivrées se confirment et des notes de chocolat noir émergent. Finale tourbée, cannelle et fruits rouges séchés, sel, poivre, terre mouillée, chocolat et grains de café moulus. Gros points positifs, les arômes et saveurs. Point négatif, définitivement la texture. J’essaie de trouver un autre Kilchoman qui s’approcherait du rendu aromatique de cette édition et je ne trouve pas. Pour ma part, on est définitivement dans la singularité.

Patrick 90%
Un beau gros whisky présentant mon mix de saveur préféré, c’est-à-dire de la grosse fumée de tourbe et de belles notes fruitées et sucrées. Nez : Un délicieux mélange de fumée de tourbe, de fruits, d’agrumes, de sel et de sucre. Bouche : De beaux fruits mûrs enveloppés dans une grosse fumée salée intense. Le tout est accompagné d’agrumes et d’une touche de caramel. Finale : D’une belle longueur, fruitée, sucrée, salée et surtout fumée.

Martin 88.5%
Nez:Tourbe fruitée, cerises rouges, Kool-Aid à la cerise, confitures, pommes et bouchon de Maker’s Mark. La bouteille est rouge, le whisky est rouge, tout est rouge! Bouche: Tourbe boisée et fruitée. Encore la cerise à l’infini, les épices et le poivre rose. Une dichotomie évidente entre la tourbe et la cerise chimique. Finale: Très tourbée et poivrée, le clash avec les fruits est ultra-évident. Café et cacao en puissance. Pas mauvais quand même. Équilibre: Les saveurs prises individuellement sont très accrocheuses, mais un flagrant déséquilibre de celles-ci me font douter de le pertinence de son prix élevé. J’aime bien, mais j’en attends plus d’un Kilchoman à 180$

Kilchoman Bourbon Single Cask #122/2011

58.7% alc./vol.
Cask # 122/2011. Distilled 10.3.2011, bottled 27.3.2017

André 89%
De retour à la maison, après quelques kilomètres de raquette à 25 degrés sous zéros, je me demandais quel dram serait approprié pour se réchauffer un peu. J’opte donc pour ce Kilchoman Cask Strength, quek chose qui réchauffe un peu les extrémités un peu engourdies. Beau nez onctueux sur les notes vanillées du fût de bourbon, grosse tourbe crasseuse pas subtile, ambiance maritime indéniable, belles notes d’agrumes et d’ananas, d’oranges. L’ensemble est un peu brut sur la présentation mais cette image sied bien à Kilchoman. La bouche est gourmande, bien grasse et huileuse, la tourbe industrielle et un peu sale sert de toile de fond à cette fresque fruitée; ananas, agrumes, oranges-mandarines, citron, fleurs blanches à la vanille. Longue finale, tourbée, ribambelle de fruits tropicaux, de vanille onctueuse. Un whisky d’automne et d’hiver Québécois, ce whisky nous rejoint tellement!

Patrick 91%
Wow! Un whisky “in your face”. Pour amateurs sérieux de tourbe seulement. Les autres vont vouloir aller se cacher!! Nez : Vague de fumée crasseuse, avec des pointes de charbon, d’agrumes, de vanille et de chêne. Yummy! Bouche : Évidemment, la fumée de tourbe veut prendre toute la place, mais l’ensemble demeure très frais grâce à des notes d’agrumes et de caramel. Intense! Finale : Longue et intense, marquée par la fumée et le charbon.

Martin 89%
Nez: Tourbe soutenue, agréable, plus verte que crasseuse. Vanille et pierre lavée. Fruits tropicaux et sucre en poudre. Bien alléchant. Bouche: Tourbe, vanille et caramel salé. Les épices du cask strength ont tôt fait d’engloutir le reste des saveurs. Pense vite! Finale: On reste sur une belle impression boisée, épicée, tourbée et terreuse. Équilibre: Toujours de belles expériences avec Kilchoman, difficile de passer à côté de la track.

Kilchoman Bourbon Single Cask #266/2012

57.1% alc./vol.
Exclusivité SAQ, Cask #266/2012, distillé 17-05-2012, embouteillé 15-06-2020, 50 PPM, 8 ans d’âge, 241 bouteilles.

André 85%
Superbement parfumé, presque floral, ananas flambés sur le feu de camp et agrumes, fruits tropicaux, citron et médicainal lointain, sel de mer. Un peu muet et sournois comme approche. La bouche manque de corps, notes de peat moss, de sel de mer, chocolat noir et agrumes, ananas, jus de citron, vanille. Finale fumée, bacon et gras de viande tombé sur le feu de camp, fruits tropicaux, frais pour les fruits mais sale pour la tourbe.

Patrick 90%
Un autre coup de circuit de Kilchoman! Un whisky superbe au premier abord, et qui semble s’améliorer à chaque gorgée. Simple et rudement efficace. J’aime. Nez : Wow, ça c’est de la fumée de tourbe comme je l’aime!! Avec des agrumes, des fruits tropicaux, de la vanille et une touche sucrée. Bouche : Le parfum est confirmé ici, avec de la belle fumée de tourbe fraîche et intense, des agrumes sucrés, et une note de fruits tropicaux. L’ensemble est frais, discrètement sucré et porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée et les fruits tropicaux.

Martin 89.5%
Nez: Tourbe franche, terreuse, crasseuse et herbeuse. Touches maritimes de pierre lavée et de citron. Vanille et ananas sur la sortie. Bouche: Miel, citron et tourbe sont à l’honneur. Les épices du taux d’alcool sont agressives et enveloppantes à la fois. Caramel salé et vanille. Finale: Tourbe puissante toujours à l’affut, vent maritime, avalanche de fruits tropicaux. Équilibre: Quand Kilchoman nous vend sa salade, c’est le coup de foudre assuré.

Kilchoman Bourbon Single Cask #440/2010

60.4% alc./vol.
Distillé le 26 aout 2010, embouteillé le 10 juillet 2015 pour le Kensington Wine Market, 221 bouteilles

André 92%
Kilchoman, passion tourbée et fumée, from Islay with love. Tourbe brute et maritime, sel de mer, suie de cheminée tout juste ramonnée, fruits divers, agrumes, poires, melon, miel. Texture huileuse en bouche, la fumée omniprésente, saveurs maritimes mélanges aux fruits tropicaux, les céréales avec un look craft distillery, miel sucré, poires, sel de mer, oranges… avec un ressac salé incroyable et une fumée qui monte lentement dans le ciel humide du matin. Très circonstanciel comme whisky. La finale, débutée sur le sel de mer avec quelques pointes de fruits sucrés, est soutenue, maritime, que balaye la fumée de tourbe puissante. Un Kilchoman typique, étonnant de par sa puissance et sa dualité de saveurs et d’arômes et une texture à faire rougir d’envie bien des distilleries qui se targuent d’avoir 2 siècles de savoir-faire derrière la cravate…

Patrick 92%
Agressif mais tout de même excellent. Comme notre vieille guenille préférée, qui est sale, pleine d’huile, mais qu’on continue à utiliser encore pour à peu près tout! Nez : Tourbe et alcool agressifs, lime, poire et poivre. Bouche : Tourbe très très très poivrée. Ou plutôt, poivre avec un peu de tourbe. Aussi, piments jamaïcains, touche délicate de sucre d’orge, térébenthine et sel subtil. L’ensemble me fait penser à une vieille guenille pleine de vieille huile à moteur, derrière une encore plus vieille porte de grange. Finale : Longue et méchamment intense.

Martin 90%
Pâle comme la mort, un Kilcho comme il se doit! Nez: Tourbe et fruits tout en douceur, quoique crottés comme on les aime. Vent maritime avec poivre et orge. Bouche: Tourbe sucrée, encore une fois peu agressive, avec un taux d’alcool qui cache bien son jeu. Fort savoureux et toujours réminiscent des meilleurs Islays. Finale: Une tourbe citronnée et épicée nous transporte gentiment vers la fin. Équilibre: Un autre coup de circuit pour Kilchoman, une distillerie qui, au contraire de bien des géants plus vieux, ne rate pas souvent sa shot.

Kilchoman Club 2nd Edition

58.2% alc./vol.
Distillé en 2008 et embouteillé en 2013 depuis les fûts Oloroso #485, 490, 567 et 568, bouteille # 9 de 2000.

André 87.5%
Fruits rouges, sherry et oranges mûres, agrume. Tourbe absente ou très lointaine, le côté maritime est très discret et étrangement effacé, tout comme le taux d’alcool. En bouche, il est relativement sec même si on aurait pensé que le sherry cask aurait du adoucir un peu le tout. Le taux d’alcool peut-être… Les fruits rouges et les oranges sont toujours au rendez-vous mais la texture est déficiente et la balance laisse aussi à désirer. Avec le temps, le toffee et le sherry gagnent en force mais je le trouve un peu trop rectiligne pour moi. La finale fruitée est alcoolisée mais passagère et s’éclipsera très rapidement.

Patrick 87%
Nez : Fumée et xérès, mais sans la complexité et la profondeur habituelle de Kilchoman. Bouche : Idem que pour le nez. Finale : Plus courte que les autres mais tout de même très longue. Balance : Tout de même un très bon whisky, mais pas à la hauteur de ce que Kilchoman m’avait habitué. Je suis d’autant plus surpris car il s’agit d’un cask strength.

Martin 89%
Coloris d’un méli-mélo pâlotte et cuivré, pas exactement doré. Nez: Fumée de tourbe mêlée à un brin de mélasse évoquant vaguement un new make. Au second nez la mélasse se calme le pompon et laisse s’exprimer une gousse de vanille avec un peu d’herbe et de citron. Une rondeur pleine de raisins secs et de caramel se développe tranquillement. Bouche: L’arrivée en bouche est pleine de juteux malt grillé et sucré. Il faut, comme pour la plupart des cask strength, faire vite pour trouver les saveurs diverses avant que, tel le briquet de John McClane à la fin de Die Hard 2, nous soyons rattrapés par l’alcohol burn. L’influence de la tourbe est ici un peu moins marquée, et on finit par y déceler encore un petit côté herbeux et citronné qui danse avec un autre duo de toffee et d’épices. Finale: Un sucre d’orge gorgé s’éclipse doucement dans un nuage de fumée médicinale. Équilibre: Une autre expression sournoise, qui nous cache un taux d’alcool explosif derrière une douceur mesquine.