Wild Turkey Rye

40.5% alc./vol.

André 82.5%
Nez étonnamment fermé pour un rye whisky, doux, presque réservé. Pommes rouges, miel, le rye épicé à la cannelle. La bouche offre les saveurs habituelles du rye, le poivre, la cannelle, quelques épices des Caraïbes, la pomme rouge et les fruits des champs. Légère sensation savonneuse un peu bizarre un peu partout en bouche, cela me rappelle la poudre dans les vieux emballages de gomme ballounne Bazooka. La finale, quoique d’une longueur appréciable, est un peu disparate et manque de consistance. On pourra peut-être blâmer la dilution un peu trop généreuse au passage. Belle poussée poivrée et fruitée, épices soutenues, le rye sans trop d’ambiguïté. Un whisky prudent et qui demeure dans le style.

Patrick 86%
Un très bon rye, avec une touché fruitée plutôt surprenante. Très agréable, facile à boire et savoureux. Un vrai « whisky de soif » pour les soirées où c’est la quantité qui compte. Nez : Beau rye fruité, chêne juteux, épices subtiles et une touche de vanille. Bouche : Chêne brûlé, poivre, épices. Belle texture en bouche, beau mélange de saveurs. Finale : D’une longueur moyenne, d’une belle complexité.

Wild Turkey Tradition 14 ans Limited Edition

50.5% alc./vol.

André 86%
Pelures d’oranges, dattes chauffées, intérieur de barrique brûlé au mazout. Fruits confits, un nuage de térébenthine… Mélange sweet and sour – gingembre ? L’alcool frappe fort en bouche mais la térébenthine refait constamment surface. La finale s’étiiiiiiiiiire ! Avec une texture entre le bourbon et le single malt, cette édition ne manque pas de singularité, mais tout comme les anchois, n’est pas à la portée de tous. Pour ce qui est de la térébenthine, j’ai même fait le test avec des produits de peinture side by side avec le verre, et ce 2 soirs de suite et je suis catégorique; la térébenthine est bien là…

RV 91%
Vous savez, le genre de bouteille pour lequel on dit “oh putain, oh putain!” mais dans le bon sens, après l’avoir bue? Exactement ce genre. Peut-être le meilleur nez de tous les bourbons, avec du blé sucré, de l’orange et de la vanille sucrée qui se réveille après quelque temps. L’arrivée en bouche poursuit dans la même veine mais prend un peu trop l’accotement en s’embourbant dans un caramel boisé trop puissant, comme si on avait trop brulé les barils sans les laver par la suite. Heureusement ca se redresse en finale avec un bien meilleur équilibre de grain. Presqu’au triple du prix de sa sœur cadette d’espèce rare beaucoup plus sexy, je dois lui enlever un bon point. Mais tout de même une belle bête (avec une mention spéciale pour la bouteille, facilement dans mon top 5 des plus belles bouteilles tous spiritueux confondus).

Patrick 88%
Au nez, bonbons à la cannelle et aux cerises. Touche d’épices à steak et vanille. Explosion de saveurs au goût, très riche, onctueux et agréable. Coke aux cerises, chêne brûlé intense, vanille. En finale, une délicieuse épice s’étire longuement. A boire avec un filet mignon saignant, mais très bien saisi.

Willett Pot Still Reserve Cask #16909

47% alc./vol.
Composé d’un mashbill comprenant 72% de maïs, 13% de seigle et 15% d’orge maltée.

André 88%
Beau caramel rond et notes de céréales de maïs, oranges et réglisse rouge, noisettes cuites dans la poêle, cerises noires. Succulente texture en bouche, hyper soyeuse et veloutée, rondeurs des vagues de caramel chaud et de miel, bol de fruits frais composé de cerises et d’oranges, réglisse poivrée, planchette de cèdre à cointrer, bois de chêne toasté, petits fruits sauvages. Les notes développées par le rye sont plus frivoles en finale et s’accompagnent fort bien des notes poivrées. Rétro-olfaction de bonbons Wherther’s.

Patrick 90%
J’ai longtemps hésité à acheter cette bouteille en forme d’alambic, en me disant qu’il s’agissait fort probablement d’un scam marketing… Ou bien que, dans le meilleur des cas, je mettais une bonne partie de mon argent dans le packaging. Mais non, contre toutes mes attentes, il s’agit réellement d’un excellent whisky. Enfin, personnellement, j’aime bien mes bourbons avec une petite dose d’épices, alors celui-ci tombe exactement dans ma “palette de saveurs”. Nez : Appétissant parfum de bourbon épicé, donc probablement fort en seigle, avec des notes d’agrumes crémeuses. Bouche : La première chose qui me frappe dans ce whiskey est l’équilibre des épices venant du seigle et du chêne brûlé, probablement grâce à la texture presque crémeuse et les quelques notes subtiles d’agrumes. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 87%
Nez: Léger vent de calcaire, couplé à vanille et maïs. Caramel, orange, cerises et chêne. Intéressant. Bouche: Frais et épicé, maïs rond, cerises de terre, vanille et caramel. Texture agréable, poivre bien senti. Finale: Cerises et autres fruits rouges, bois, épices et caramel vanillé. Un peu de beurre sur le side. Équilibre: J’aime bien. Assez sucré comme bourbon, les fruits sont en puissance, et son mashbill équilibré allié à son taux d’alcool en fait une recette gagnante.

Willett Pot Still Reserve Cask #8626

47% alc./vol.
Fût #8626, bouteille #16 de 257.

André 87.5%
Sucre brun, très fruits rouges, cassonade, oranges, sweet candy et un hint de tabac. Très consistant en bouche – principalement les oranges- qui seront balayées par les épices. Finale un peu trop courte sur des notes de chocolat noir et de noix et noisette. Un bourbon conventionnel, bien construit et très agréable.

Patrick 92%
Un excellent bourbon, riche, complexe, intense avec tout ce qu’il faut à la bonne place! Non seulement la bouteille est cool (en forme d’alambic!), mais le whiskey l’est tout autant! J’adore! Nez : Beau parfum épicé avec une touche de bois, du sucre brun, de l’orange, du vieux tabac et un je-ne-sais-quoi me rappelant le parfum de la Nouvelle-Orléans. Bouche : bois brûlé, épicé et sucré. Aussi, des notes d’orange, de chocolat noir et de cuir. Intense. Finale : Longue et intense avec une bonne dose de bois.

Willett Straight Kentucky Bourbon 17 ans

68.3% alc./vol.
Distillé en 1993. Édition embouteillée exclusivement pour le magasin Toddy’s, Bardstown, Kentucky.

André 91%
À défaut d’être vraiment original, on met la gomme ailleurs. C’est un V8 boosté sur une piste de street racing que l’on a dans cette édition. Un bourbon pure type; de la vanille, du toffee, bien fruité et jumelé d’un taux d’alcool décoiffant. Un bourbon de 17 ans avec tant de force, c’est comme grand-papa sur les Viagra. Texture exquise où s’effacent les sucres, libérant la voie aux cerises et aux fruits des champs, aux mûres et le goût du bois ayant assimilé l’effet du temps et de la présence du bourbon. À prendre avec précaution. La Irene des bourbons.

RV 92%
Groundé, sans surprise, néanmoins inébranlable. Au nez, il se décline comme un bourbon très standard, mais avec une sagesse irréprochable, avec la puissance du chêne qui est irrévocable. En arrivée, l’alcool est fort mais pas trop, et il faut savoir l’affronter pour goûter la belle vanille devenant sucre en gorge avant l’aftertaste où le bourbon donne tout ce qu’il a. Et comme la seconde gorgée est plus facile que la première, les saveurs typiques de straight bourbon (cerise, cire, bois) sont plus facilement distinguable. Un whisky amadoué (malgré 68.3% d’alcool), dans les rangs, sans faute ni talent particulier, mais tellement accueillant.

Patrick 84%
Nez fruité et vanillé avec un peu d’épices. En bouche, l’ensemble est très chaleureux, mais pas autant qu’on pourrait s’y attendre avec un tel taux d’alcool. La puissance du bourbon est tempérée par les fruits et la vanille. La finale est vanillée et fruitée. L’ensemble pourrait être légèrement mieux équilibré, mais demeure satisfaisant.

Willett Straight Rye Whiskey

55.4% alc./vol.
Family Estate Bottled Small Batch Rye

André 83%
Rye épicé et sirupeux, l’influence du bois est un peu trop présente. Caramel chaud, cannelle, un brin de cornichons et de poivre, chocolat noir amer et céréales séchées, oranges. Un peu bizarre, je cherche encore si j’aime ou pas. En bouche, le fût de chêne brûlé, pommes caramel et cannelle, cerises, cornichons poivrés, anis. Malgré tout, la texture demeure ronde et sirupeuse, très agréable. Finale ou l’alcool brut se dévoile un peu plus, grosses notes de cannelle et de cornichon dans le jus de cerises.

Patrick 87%
Un très bon whiskey de seigle, avec toutes les saveurs que j’espérais! Un whiskey presque dangereux tellement il est bon! Nez : De beaux arômes typiques du seigle, avec du sucre, des épices et quelques fruits. Alléchant. Bouche : Du beau gros whiskey intense et savoureux, avec du bois brûlé, du seigle épicé et un peu de fruits. Finale : S’étire très longtemps à mon plus grand plaisir, en présentant du beau seigle juteux qui donne le goût d’en prendre une autre gorgée.

Martin 87%
Nez: Épices du rye dès la ligne de départ. Bois d’épinette, gomme de sapin, caramel et cannelle. Cornichons à l’aneth et fruits poivrés. Bouche: Caramel et chocolat, fruits rouges bien mûrs, cannelle et rye. Bien poivré et boisé. J’adore, bien que le taux d’alcool saura en décoiffer plusieurs. Finale: Chaude, longue et bien poivrés. Les épices du rye couplées au degré d’alcool nous ont concocté une belle longue randonnée. Pommes cireuses, épinette, caramel, seigle, cerise et cannelle. Pointe d’aneth. Équilibre: Bien qu’un peu plus de subtilité aurait aussi fait la job, je dois dire que cet embouteillage ne me déplaît pas du tout. Si vous aimez le rye et les cask strength, vous ne devriez pas être déçus.

William Peel Double Maturation

40% alc./vol.

André 73%
Un peu simpliste comme nez, hyper sucré, du genre sucre artificiel des gommes ballounes, notes de fruits rouges et de cerises, cerises jujubes, oranges, cotton candy. On a presque l’impression d’une touche de rye aussi avec des accents de cannelle un peu acérée. La bouche dévoile de grosses notes de céréales au fruits rouges, du caramel et des pommes rouges. Ça tient presque plus de la liqueur que du whisky… La texture est un peu fade et effacée, très liquide dans l’ensemble. La finale est sur le bois d’oranger, les pommes rouges, la cannelle et les grains de céréales poivrés.

Patrick 79%
Un scotch trèèès ordinaire. Pas mauvais, mais pas une raison pour se scrapper le foie. Genre, noyé dans le Coke, il est bien, mais il faut vraiment mettre beaucoup, beaucoup de Coke. Nez : Parfum relativement léger, avec du whisky de grain, de la vanille et du chêne sucré très discret. Bouche : Du chêne, de l’orge sucré, des fruits discrets et une touche de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et marquée par le whisky de grain.

Martin 72%
Nez: Léger, voire même diaphane. Vanille, bois, sucre et bonne dose de grain et d’acétone. Je fais de l’anxiété. Bouche: Sucré à fond, cerises, oranges, vanille, sucre d’orge, encore une fois bonne dose de grain en pleine face. Touches de chêne épicé par la suite. Finale: Acérée et courte, sur des notes de bois, de gomme balloune, de grain et bien sûr d’épices. Et juste comme ça, elle est partie. Équilibre: Rien de grandiose, mais la vie est trop courte pour perdre son temps avec des embouteillages de cet ordre. Par contre, pour cuisiner, ça pourrait être une bonne bouteille de garde-manger!

Winchester Extra Smooth Bourbon Whiskey

45% alc./vol.
Agé au moins 1 an et un jour en fûts de chêne neuf.

Patrick 75%
Bon, à 18$ US la bouteille, mes attentes n’étaient pas trop élevées. Et c’est en effet plutôt honnête comme rapport qualité-prix, mais ceci étant dit, si vous pensez boire ceci car votre budget ne vous permet rien d’autre, je vous recommande d’économiser vos sous pour vous acheter une bouteille sur le sens du monde! Nez : Parfum léger, rappelant presque un whisky de malt du Speyside, si ce n’était du fait que le sucre du maïs nous rappelait qu’on est ailleurs. Bouche : Le sucre huileux du maïs, la chaleur du bois et une discrète note de cerise. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par du bois brûlé un peu désagréable et la brûlure de l’alcool qui n’a pas passé assez de temps en fût pour être adoucie.

Martin 55%
Nez: Un fond de vanille essaie de sortir, mais il est restreint par le maïs et les épices fortes. La jeunesse du new make est très très près de nous. Un léger vent de colle à bois, rien qui ne peut nous enlever la conviction que ce produit n’est pas prêt. Bouche: Très difficile à juger. C’est presque un new make. Très âpre, alcool en puissance, épices et whisky de maïs. Finale: Horriblement violente. Épices, bois et alcool frelaté. Équilibre: Une vraie honte que ce produit ait le droit de s’appeler bourbon. Comme quoi il n’y a rien qui remplace le vieillissement traditionnel en barriques.

Winchester Extra Smooth Rye Whiskey

45% alc./vol.

André 45%
À quoi bon chercher des qualités à ce qui n’en a simplement pas. Ça sent la térébenthine assaisonnée aux fruits rouges et à la cannelle, le nettoyant savonneux, beaucoup d’acétone et presque du Dill Pickle, Sapino mentholé, oranges. On sent rapidement et avant même d’y avoir trempé les lèvres, que ce whisky est hyper jeune, maladroit dans sa présentation. La bouche, douce au départ, migre rapidement sur des notes de bois calciné et de fruits rouges, des cerises, cannelle et d’oranges, puis vers des notes de bois verdâtre mentholées et de poivre. Le tout se dilue rapidement et on ne parle même pas de texture ici, qui est inexistante. Finale chimique et sur le bois calciné poivré. Pour être franc, je ne savais pas trop quelle note au final.

Patrick 75%
Un whiskey cheap et décevant. Si vous en avez une bouteille, utilisez-la pour vous désinfecter les mains. Nez : Ouf. Erk. Savon cheap et herbe. Bouche : Du bois, des épices, de l’herbe et une touche de savon. Finale : Un peu courte et herbeuse.

Martin 65%
Nez: Épices fraîches du seigle assez présentes, sucre fondu, fond d’acétone mêlé à des feuilles vertes. Un peu d’épinette et de gomme de sapin. Bouche: Manque de souplesse et de texture. Fade au début, puis âcre par la suite. Sucre dilué, bois et seigle mal maîtrisé. Verdure et menthol. Caramel trop cramé. Finale: Épicée et mentholée, mais pas si mauvaise. Équilibre: Vraiment un whisky déficient, difficile à apprécier, bien que ce soit tant qu’à moi la vedette de cette série Winchester. Vive le Rye!

Winchester Straight Bourbon Whiskey

45% alc./vol.
Agé au moins 2 ans en fûts de chêne neuf.

André 65%
Rarement un avertissement sur l’étiquette mentionnant que l’alcool pouvait être mauvais pour la santé aura été si nécessaire. L’Image que j’ai eu après les deux premières gorgées c’est du Kool Aid alcoolisé aux cerises. Si le nez offre quelque chose de typiquement dans le style avec les notes de cerises sauvages et de caramel, la bouche est une expérience qui vous mettra à rude épreuve. Cerises noires, bois brûlé, onctuosité du caramel et de la crème vanillée, bâtons de cannelle et pommes caramel. Bouche sur la pomme caramel au départ, puis sur de fortes notes de bois brûlé et de plastique cheap, cerises, éthanol, poivre, très jeune whisky dominé par le bois. Finale acérée et épicée, sur l’alcool et le bois brûlé. Comme si on pensait que juste les notes de bois brûlé pouvait faire un alcool de qualité en si peu de temps…

Patrick 76%
Vous voulez économiser 22$ US? N’achetez pas ce whisky! Sans être mauvais, vous devriez vous questionner sur votre consommation d’alcool si vous y prenez du plaisir. Nez : Parfum léger et sucré, avec des arômes d’alcool, de maïs, de miel et de discrètes cerises. Bouche : Le sucre du maïs s’exprime juste assez pour nous faire espérer qu’il réduira la brûlure de cet alcool trop jeune, mais peine perdue, celle-ci est toujours présente. Le tout est complété par du chêne épicé, de la cerise et une goutte de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool et les épices du chêne.

Martin 60%
Nez: À peine de caramel et de vanille, obscurcis par maïs et épices boisées. Le bois remplace le vent de new make de son prédécesseur, c’est bon signe. Bouche: Astringent, peu de saveur, peu de richesse, texture fade et ennuyante. Petit arrière-goût de métal épicé. Pas aussi infect que le bourbon Winchester régulier, mais bon. Finale: Épicé et boisé, mais sans plus. L’alcool reste un peu en bouche, mais rien d’autre ne persiste. Équilibre: Aucun intérêt. Le fait qu’il a vieilli 2 ans est un bon point, mais pas assez pour ramener ce whiskey sur la bonne voie. Pas quand l’offre des bourbons traditionnels abordables est si variée. À éviter!