Maker’s Mark New Make Spirit

45% alc./vol.

André 70%
Popcorn au beuure. Movie time ! Yark! Listerine en finale avec feeling de manger une bouché de grains de céréales tout juste récoltées.

RV 81.5%
Maïs, mais le jaune seulement: le sucré du blé d’inde deux couleurs tel que l’on peut retrouver dans le white dog de Buffalo Trace n’y est pas. Le sucré sort au début mais est vite couvert par ce qui me semble être de la levure. Et réduit a l’eau, l’éclair de moonshine n’y est pas. 2eme tasting 81.5% Pas le meilleur des white dog mais une belle évolution distinctive des grains qui le compose. Maïs et blé, l’orge est assez loin. En bouche, peu d’arrivée avant que le vinaigre et l’orge fasse sentir leurs présences. La finale est toute de blé très mûr, et se sucrant graduellement.

Patrick 80%
Levures, sucre et fruits trop mûrs… Le goût est beaucoup plus sucré que le nez le laisse présager. Aussi délicat qu’un white dog peut l’être, peut être un peu trop. Merci aux gens de Maker’s Mark pour ce cadeau et ces souvenirs si précieux! 2eme tasting 80% Levures, sucre et fruits trop mûrs… En bouche, très fruité, maïs, plutôt délicat et épicé. En finale, une saveur de blé se démarque.

Maker’s Mark Private Select – Barrel 2016-03

55.8% alc./vol.
Distillery Tasting Panel 2016. Exclusive Oak Stave Selection: 1 x Baked American Pure 2; 5 x Seared French Cuvée; 3 x Roasted French Moka; 1 x Toasted French Spice.

André 92.5%
Onctuosité des céréales de maïs, grosse réglisse rouge fraiche, cerises noires, toffee et vanille, avec une tonne d’épices soutenues, aspect terreux, de bois mouillé et de pelures de pommes rouges bien mures, cannelle. La bouche est souple et cache super bien le taux d’alcool. On ressent beaucoup les notes de bois de chêne brûlé en bouche, ainsi que l’apport poivré assez relevé ainsi que la touche de cannelle. Le rye nuance aussi cette livraison relativement uniforme au niveau de la texture. Savoureuses notes de cerises noires, raisins secs, réglisse, pommes rouges, bâton de cannelle. Finale tannique, bois calciné, poivre moulu, cassonnade caramélisée et épices. L’amateur de bourbon en moi est comblé.

Patrick 95%
Spectaculaire! Dans la catégorie “whisky à apporter sur une île déserte”. Un mélange de saveurs splendides, où tout est à sa place pour nous transporter au septième ciel du whiskey. Un merci tout spécial à Maggie pour cet échantillon! Nez : Wow, yummy! Caramel, chêne et un surprenant panier de fruits des champs auquel on a ajouté quelques cerises et un trait de vanille. Bouche : Cerise, chêne carbonisé, épices de BBQ, vanille, caramel et le panier de fruits qui se fait ici particulièrement discret. Finale : D’une belle longueur, savoureuse, voire envoûtante, marquée par un superbe mélange d’épices et de sucre.

Maker’s Mark Private Select – Exclusif au Château Frontenac

54.15% alc./vol.
Exclusive Oak Stave Selection: 2 x Seared French Cuvée; 3 x Maker’s 46; 4 x Roasted French Moka; 1 x Toasted French Spice.

André 89%
Wow, quel nez! On plonge directement dans la ligne aromatique du style avec ces notes de grosses cerises noires et de réglisse, de caramel et de cannelle. La présentation est noble et bien dirigée. On devine un aspect cireux que l’on espère en bouche également. En bouche, la cerise est intensément présente et des notes de bois de chêne brûlé s’affichent également. Côté poussiéreux un peu malpropre. Cannelle poivrée, oranges, pommes, réglisse, pomme à la tire de fêtes foraines. La texture est moins gourmande que prévue avec l’intense livraison du nez. Longue finale fruitée, sur la réglisse et la cannelle, le bois brûlé et le caramel.

Patrick 90%
Un beau bourbon savoureux, qui plaira aux amateurs de bourbon bien boisé. Une excellente raison pour passer au bar du Château, et surtout pour y déguster l’extraordinaire Manhattan fait à base de ce bourbon (c’est définitivement le meilleur Manhattan que je n’aie jamais eu)! Nez: Plus chêne que caramel, avec de la cerise et du cuir. Bouche : Oh wow! Une belle intensité, un bourbon très savoureux, dominé par une bonne dose de bois brûlé, de légère fumée, d’épices et de cuir. Le tout complété par de discrètes notes de cerise, de vanille et de caramel. Finale : D’une très belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 88%
Nez: On tombe dans l’univers bourbon, en débutant bien sûr avec vanille, caramel et maïs, pour rapidement se rendre compte qu’ici on a affaire à une bête particulière. Cerise noire et chêne, petit côté presque tourbé. Très peu d’arômes plus légers ou sucrés. Poussière de chai. Bouche: Caramel, chêne brûlé, poivre blanc, maïs et cannelle. Les saveurs sont très corsées et ne prennent pas beaucoup de temps à se présenter. Finale: Longue et épicée, avec les saveurs brute qui se retirent un petit peu pour laisser entrevoir une lointaine touche de réglisse et de bubblegum. Équilibre: Un beau private cask, un Maker’s qui vient nous chercher un petit peu plus. Je n’aime pas souvent dire exactement la même affaire que mes collègues, mais effectivement c’est une belle raison pour visiter le bar du Château Frontenac.

Maker’s Mark Cask Strength Batch #15-03

55.7% alc./vol.

André 87%
Comment un whisky à 55.7% peut êtres aussi doux au nez… Caramel, rye pousiéreux, mie de pain, sirop d’érable, cannelle, clou de girofle. À l’aération, les notes d’épices émergent avec vigueur. L’arrivée en bouche est sharp, très épicée, le mélange de cannelle et de clou de girofle prédomine et se terminent par des tonalités de poivre moulu. Pelures de pommes rouges, cannelle, rye, planche de cèdre rouge séchées, petits fruits sauvages rouges. C’est définitivement un whisky pour les amateurs patients, le fait de laisser le whisky prendre place ainsi qu’aux saveurs de se stabiliser ce qui, aidera grandement à l’équilibre générale. Au fil des gorgées, l’alcool est plus posé, les épices plus douces et les notes de fruits un peu plus présentes. Malgré les notes de fruits, la finale est un peu oaky, même les notes de caramel et de butterscotch n’arrivent pas complètement à adoucir la sensation un peu tannique apportée par le bois de chêne vert. Finale s’étirant sur les épices et la pelure de pomme rouge. Un whisky de belle conception mais un peu trop dominé par le bois à partir de la finale de bouche.

Patrick 91%
Maker’s Mark à son meilleur, puissance 10! Wow! C’est bon et ça se boit comme du bonbon. J’adore, un whisky de tous les jours qu’on doit malheureusement boire avec modération. Nez : Parfum sucré et fruité, cassonade, vanille et maïs. Bouche : Suberbe whisky! Fruits, cerises, et des fruits et aussi des fruits et des fruits. Et aussi un peu d’épices et du poivre. Hyper savoureux! Finale : Longue, fruitée, un peu sucrée et épicée.

Martin 87%
Nez: Vanille, miel et maïs. Un peu plus agressif au nez comparé aux Wellers et aux Russels de ce monde. Caramel, érable et bois. Bouche: Solide présence en bouche dès le départ. Cerise, bois, maïs et vanille, mais l’éternel feu roulant des épices du cask strength sait nous rattraper. Finale: Chaude et épicée, sans être trop trop agressive. Ça ferait la job contre un petit rhume. Équilibre: Quand même solide, on reconnaît le Maker’s original, mais le punch d’alcool est apprécié.

Mañana Añejo

40% alc./vol.

Patrick 89%
Il y a quelques années de ça, Mañana fut ma première téquila añejo. Sa complexité, sa balance et le fait qu’elle soit tout simplement excellente m’a décidé à explorer le fabuleux monde des téquilas (et à revenir au Mexique pour mes vacances d’hiver!). Nez : Agave, vanille, épices et surtout une intrigante enveloppe feuillue. Bouche : Une puissante vague d’agave épicée, suivie d’une touche de chêne et de feuilles exotiques et d’une subtile note de sel. L’ensemble est très complexe et tout aussi bien balancé. Finale : Longue et très poivrée.

Mannochmore 18 ans Special Release

54.9% alc./vol.
Distillé en 1990, bouteille #538 de 2604.

André 89%
Un whisky rempli de challenge, pour amateur avertis. Nez rond et très sexy; bol de fruits séchés accompagnant des céréales maltées, raisins secs, prunes, chocolat noir, cosses d’oranges, cerises noires et indéniablement beaucoup d’influences du fût de sherry. Le whisky change beaucoup en respirant et demande de la patience afin que les arômes et saveurs atteignent leur équilibre. La bouche confirme les arômes du nez, très pointu sur les fruits secs, les prunes et le chocolat ce qui met la table avant l’arrivée des épices puissantes – cannelle, poivre, gingembre – qui seront à leur tour recouverte d’une belle couche de chocolat noir légèrement fumé qui s’accompagne de juteuses notes d’oranges. La faiblesse de ce whisky réside dans sa finale astringente et sèche, ou les notes de bois sont un peu trop présentes. Jumelé aux saveurs d’épices, on a un peu l’impression que le whisky est débalancé mais ce n’est pas le cas. Ce Mannochmore ne plaira pas à tous car les saveurs sont tranchées et presque diamétralement opposées entre le nez et la finale de bouche. La migration des saveurs hyper fruitées du nez aux fortes épices astringentes de la finale est assez drastique, mais comme un bon livre, on aime bien être surpris positivement de temps en temps avec de l’imprévu. Nicely done (sauf pour le prix exorbitant).

Patrick 94%
Un superbe whisky, impressionnant par sa chaleur, son sucre et sa surprenante douceur. En fait, il me rappelle certains whiskys de plus de 40 ans ! Nez : Riches fruits mûrs et chaleureux, avec de la vanille et un peu de bois. Intense et savoureux. Bouche : Beaux fruits mûrs, chaleureux et profonds. D’une belle douceur, surprenante pour le taux d’alcool. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Mannochmore 25 ans Special Release 2016

53.4% alc./vol.
Distillé en 1990, maturation en First Fill American Oak Hogshead et European Sherry butts. Édition limitée de 3954 bouteilles.

André 91%
Oranges juteuses, bananes flambées, ananas, raisins secs, cerises noires trempées dans le poivre frais, anis, vanille et miel, poires, melon au miel, beau bois de chêne sucré. Très complexe et vraiment challengeant pour la dégustation. La bouche est aussi superbe que le nez. Cosses d’oranges trempées dans le caramel, agrumes, poires, mangue et melon au miel, cerises et framboises, réglisse rouge, puis une touche de fumée poivrée et assaisonnée de gingembre. Belle texture qui aide à supporter l’alcool. Finale finement tannique, bois de chêne sucré et oranges. Rétro-olfaction discrètement fumée. Une solide expression, avec une palette aromatique incroyable.

Patrick 95%
Un whisky de millionnaire qui a du goût. Si un jour mes investissements débloquent et que je deviens multimillionnaire, c’est le genre de whisky qui deviendrait mon “régulier” que je sers à mes bons vieux chums. Bref, ce n’est pas une bouteille que je voudrais, mais une palette! Nez : Envoûtant. Le genre de parfum qui me fait tout arrêter et passer plus de 30 minutes à humer le whisky avant même d’y goûter. Bananes, raisins secs, ananas, 5 épices asiatiques, poires, melon-miel et un peu de chêne. Incroyablement complexe et bien balancé. Bouche : Toujours spectaculaire. L’évolution des saveurs en bouche en simplement incroyable. Bref, les parfums précédemment détectés y sont toujours, mais avec une prédominance de notes de cosses d’oranges et une métamorphose vers des saveurs dominées par une subtile touche de fumée poivrée et de gingembre. Finale : D’une superbe longueur, fumée, épicée et boisée.

Mannochmore Loch Dhu 10 ans – The Black Whisky

40% alc./vol.

André 45%
Si v’la 45-50 ans, les gens couraient pour aller voir les shows de Bébé Papillon, les amateurs de whiskies ont maintenant leur curiosité sadique à vouloir trouver ce ‘’Frankenscotch’’. Produit exclusivement durant les années 96 & 97 cet embouteillage culte (mais pas pour les bonnes raisons), fait partie des whiskies que tout amateurs ayant un background appréciable veut reviewer un moment donné. Alors quelle surprise de voir un ami partager sa bouteille dans un tasting. Juste à sa couleur, on voit qu’on a quelque chose qui est singulier. Je dirais que ça ressemble à un verre de Coca-Cola dégazé laissé sur le comptoir quelques jours. Au nez, je présume que c’est ce que doit sentir un verre de Caramel E150A… J’ai l’image de mélasse et de sirop d’érable caramélisé dans le fond de la pan qui est en train de brûler, le Coke aux cerises noires et la réglisse noire. En bouche, la texture est faut l’avouer au départ pas si pire mais ça se gâte rapidement. Tsunami de caramel brûlé et de réglisse noire, chocolat amer, pneu brûlé et bébelle en caoutchouc du Dollarascrap, grains de café tofférié (le gars était chaud et est passé tout droit dans l’opération probablement) puis des notes de sauce Soya sans sel. Finale de Coke aux cerises dégazéifié, de grains de café hautement orréfié trempés dans le chocolat noir amer, de réglisse noire et de caramel brûlé. Vous allez vous dire ‘’45% pour un whisky si horrible?’’ Et oui, car, juste pour l’expérience ça en valait le coup et aussi que parce si l’on veut vraiment apprécier les bons whiskies, il faut avoir un barème de camparaison!

Patrick 75%
Le whisky le plus foncé que je n’aie jamais vu! La couleur est impressionnante, mais le goût l’est moins. A mettre dans la catégorie « too much of a good thing ». Je comprends pourquoi ce whisky a eu une telle réputation car c’est une expérience que je recommande à tous les fans de whiskys pour voir c’est quoi un whisky avec trop de colorant E-150. Même si ce n’est pas bon, j’en voudrais une bouteille! Et compte tenu du prix que celles-ci se revendent, je ne crois pas être le seul! Nez : De gros fruits mûrs intenses, du bois brûlé, du caramel brûlé. Intense. Bouche : Oh, intense. Du gros xérès intense pas sucré pantoute, voire même amère. Aussi du gros bois brûlé et du sucre brûlé. Trèèèès intense, on jurerait que le taux d’alcool est plus élevé. Finale : Assez longue, amère, pleine de fruits trop mûrs et de bois brûlé.

Maracame Añejo

40% alc./vol.

Patrick 89%
Une tequila superbe et délicieuse. Riche, complexe et tout simplement plaisante. Nez : Très fraîche, avec du caramel, des fruits frais et juteux. Appétissant. Bouche : De l’agave, des fruits, du bois brûlé, des fines herbes (rappelant un peu un gin) et un peu de caramel. Finale : D’une belle longueur, boisée, épicée et discrètement sucrée.

Mars Iwai Tradition

40% alc./vol.
Originaire du Japon, la distillerie Mars a une histoire aussi tumultueuse qu’hors du commun. Son fondateur n’est autre que Kiichiro Iwai, l’homme à l’origine du départ pour l’Ecosse du fameux Masataka Taketsuru et surtout propriétaire d’une société de spiritueux productrice de shochu (eau- de-vie japonaise). La distillerie Shinshu Mars bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle offrant à son whisky un caractère singulier. Perchée à 800 mètres d’altitude dans une région au climat rude, la distillerie bénéficie de sources d’eau pure filtrée par la montagne pendant des siècles. Autre particularité, la production de whisky n’a lieu que pendant les mois d’hiver. La baisse de la demande dans les années 80 oblige la distillerie à fermer ses portes en 1992 jusqu’à sa réouverture en 2011. Un blended whisky composé de 75% de malt whisky et de 25% de corn whisky.

André 78%
Nez atrophié et plat, un murmure de sherry, beaucoup de céréales et le corn est vraiment puissant comparé à son pourcentage entrant dans la composition; sirop de de maïs, céréales séchées, miel et vanille, une touche de fruits rouges, petite cannelle, raisins secs. C’est assez basic et pas mal drette au but. Le whisky est très volatile et les saveurs s’effacent rapidement du verre. La bouche est hyper douce, monotone et les saveurs passagères; fraise et petits fruits secs, sirop de maïs, céréales, banana split. On semble avoir voulu cacher la jeunesse et le manque d’équilibre du whisky en le noyant dans le xérès et le wine cask. Finale nonchalante, notes de moue de céréales aromatisé aux fruits sauvages. Décevant…

Patrick 80%
Pas mauvais, intéressant même, mais pas tout à fait au point. Est-ce que le problème vient de l’alambic ou des fûts, je ne saurais l’affirmer avec un seul échantillon, mais toujours est-il que je suis bien content de ne pas être celui qui a payé pour la bouteille! A ce sujet, merci à Jonathan du Pub Nelligan! Nez : Léger parfum de malt sucré, avec une bonne dose d’herbes amères qui m’ont un peu rebuté au premier abord. Bouche : Un intéressant mélange d’herbe, de fruits mûrs et de céréales sucrées. C’est intéressant, mais le jury n’a pas encore rendu son verdict à savoir si c’est bon. Finale : Un peu sèche, ou plutôt, marquée par de l’herbe séchée, voire brûlée.