Aberlour 12 ans Unchillfiltered

48% alc./vol.

André 88.5%
Superbe nez tout en rondeur de sherry, rempli de chocolat noir et de morceaux d’oranges, de miel. La bouche s’ouvre comme une queue de pan; magnifique texture de confiture de fruits sauvages, cerises et d’un peu d’épices. Le fait qu’il soit non-filtré et embouteillé à un pourcentage d’alcool un peu plus haut que les embouteillages normaux de Aberlour lui donne une superbe présence en bouche, très texturale, ample et huileuse. Finale sexy, de très bonne longueur avec un retour sur le chocolat nappant les fruits épicés. À mi-chemin entre le 12 ans embouteillé à 43% et les (décoiffantes) versions Abunadh Cask Strength. N’eut été de son pourcentage d’alcool de 48% qui bousculerait certains nouveaux adeptes, ce nouveau 12 ans pourrait fort bien représenter la distillerie comme expression phare, tant pour son exploitation superbe et maitrisée de fûts de sherry que pour sa balance générale. Une agréable découverte.

Patrick 90%
Beau nez marqué par les prunes et le chocolat noir. Très fruité et très sucré. L’arrivée en bouche est très sucrée puis évolue vers les épices. Le goût demeure fruité, marqué par les cerises. La finale offre une belle longueur. Un superbe ensemble offrant une belle complexité et une évolution en bouche des plus intéressante!

RV 86.5%
Un peu fort pour débutants, mais c’est plus que du bonbon. Pommes rouges et bonbons sucrés, le nez manque de définition et est un peu trop nanane à mon goût. Le sucre se poursuit en bouche, à la saveur de gélatine pour tarte aux fruits. En finale la cerise juteuse assez typique est de retour et l’aftertaste est de bonne longueur. On aurait peut-être pas dû autant forcer la dose sur les glucides, mais il s’agit d’un beau petit whisky qui doit plaire en toute occasion.

Aberlour 15 ans Cuvée Marie d’Écosse

43% alc./vol.
Single malt provenant de l’assemblage de quelques fûts de chêne ayant contenu du xérès et du bourbon. Une version officielle réservée au marché français baptisée « Cuvée Marie d’Ecosse ». Ce single malt rend hommage à Marie Stuart, personnage symbolisant l’alliance historique entre la France et l’Ecosse depuis plus de 500 ans.

André 84%
Après nous avoir habitué à des sherry bomb dans leur dernières parutions Abunadh, nous voilà de retour à un sherry style plus posé. Toffee, miel, réglisse rouge, orange et évidemment beaucoup de sherry un peu vieillot. Le nez est doux et accrocheur, très fruité avec de savoureuses poussées de toffee au miel. Superbe nez, très représentatif des sherry cask. La bouche déçoit, un peu trop sèche à mon sens ce qui tranche avec le nez pulpeux et ample. Les oranges-nectarines suivies par une vague de réglisse noire et de sherry épicé. La sécheresse de la bouche est par contre équilibrée et la texture est tout de même intéressante. Longue finale sèche où les fruits rouges et le sherry s’entremêleront avec quelques notes de bois et de noix. Loin d’être le meilleur Aberlour que j’ai goûté mais une qualité ici que bien d’autres distilleries aimeraient atteindre.

RV 82%
À l’image de Balvenie qui se serait éloigné de la boulangerie en s’approchant de l’usine de raffinement de sucre. Odeur TRÈS généraliste, grain très sucré à la Balvenie mais aussi une touche de sucre aux aspects de certains rhums plus aigre (JM Bally par exemple). Arrivée très huileuse dans les mêmes notes accompagnées de miel, la finale est très égale, concerté et concentré. Bel aftertaste à la limite entre brûlé et fumée, mais l’ensemble semble plutôt viser la constance que l’originalité, ce qui ne fait pas mouche dans mon cas. Voyons le positif, peut-être s’agirait-il d’une belle base pour subir une finition en fût ayant une certaine personnalité.

Patrick 86%
Nez: Caramel et un peu de fruits rouges. Pointe de chêne et de noisettes aussi. Bouche: Caramel, fudge et petite pointe de confiture aux fruits aux fruits des champs. Belle sensation chaleureuse et enveloppante. Finale: Longue et agréable. Balance: Bien balancé, belle profondeur. Rien d’exceptionnel, mais tout de même un très bon dram idéal pour les soirs de semaine.

Aberlour 18 ans

43% alc./vol.
Vieillissement en fûts de sherry et de bourbon.

André 90%
Forte influence du sherry encore une fois, généreusement fruité et marié de vanille et de toffee. Purée de fruits, oranges pêches poêlées. Superbe équilibre et une touchante générosité, mais c’est en bouche qu’il démontre plus sa qualité, la purée de fruits se présente en ouvrant la marche, suivie d’une poussée de raisins se changeant par la suite sur les bananes, les cerises noires et le chocolat fourré au miel. Une belle réussite encore une fois. De la qualité, de la complexité et de l’équilibre

Patrick 88%
La chaleur du fût assaille joyeusement nos narines avec son chêne, ses notes brûlées et ses fruits intenses. L’arrivée en bouche est huileuse et chaleureuse. Très fruité (raisins et fruits de la passion) avec une touche de vanille pour adoucir les épices. La finale, , assez longue et marquée par un sucré-brûlé-fruité, est chaleureuse et nous laisse songeur. Une belle réussite, mais un peu trop dispendieuse à mon goût…

Martin 87%
Nez: Raisins blancs frais et sherry timide. Pâte de fruits, noix et bois. Jus de raisin, miel et poivre fraîchement concassé. Bouche: Miel, bois, touche de xérès épicé, mais la texture laisse à désirer. Les épices bien senties aident à remonter la prestance de l’expérience, mais vraiment surtout pour un 18 ans la texture pourrait être plus goulue. Finale: Boisée et épicée, le mélange bourbon-sherry est bien dosé, fait balancer le coeur. Touche de fumée, belle longueur, on apprécie. Équilibre: Oui, peut-être bien quelques défauts ici et là, mais à ce prix, on parle d’un rapport qualité-prix plus que solide pour un 18 ans.

RV 89%
Surprenante, il faut toutefois attendre (et apprécier) la maturité de celle-ci dans le tête-à-tête de la finale. Cerise moins mûre qu’à l’habitude, le nez paraît plus frais que le 16YO et le 12YO. En bouche c’est le piquant du Abunadh, moins enveloppant et à l’instar du nez, plus sec, plus jeune. La finale est plus reposée, douce et sucrée, et s’étend de manière particulièrement invitante. Une Aberlour qui peut paraître un peu juvénile, mais qui se révèle profonde lorsque connue davantage.

Aberlour A’bunadh – Batch 007

59.8% alc./vol.
Mis en bouteille au degré naturel et non filtré à froid, ce single malt provient de l’assemblage de quelques fûts de sherry oloroso âgés de 8 à 15 ans et est présenté à la force du fût, non réduit donc à un haut taux d’alcool.

André 87%
J’ai un mauvais souvenir relié à celui-là, dû à une soirée bien arrosée. Mais quel scotch superbe, le meilleur d’Aberlour selon moi. Mais c’est un scotch arrogant: il n’annonce pas ce qu’il goûte et surtout ce qu’il amène comme effet. Fruits, épices, cerises et sherry accompagné d’un taux d’alcool à près de 60%. Right in the face, take that & shut up !!!

RV 91%
Grosses cerises noires et raisins secs; ne sent pas vraiment l’alcool. Épicé-sucré qui pourrait être excessif, mais parfaitement contrebalancé par la puissance tsunami-esque de la vague d’alcool. Définitivement dans mon top 5!

Patrick 88%
Miel, un peu d’épice, un peu de fumée; bon.

Aberlour A’bunadh – Batch 013

59.8% alc./vol.

André 83%
Crémeux, gras. Beurre en milieu de bouche, suivi par une attaque de cerises. Fumée très subtile en finale.

RV 83%
Le bon vieux Abunadh, un peu plus discret qu’à l’habitude mais toujours aussi bon.

Patrick 83%
Énormément fruité au nez. Viiiiiiiiin! Cerises noires. Le goût éclipse presque l’alcool.

Aberlour A’bunadh – Batch 021

59.5% alc./vol.

André 88%
Superbement balancé. Taux d’alcool dompté par le fruité et les épices. Gâteau aux fruits croustillant. Très sucré. Le lion du cirque A’bunadh vient de trouver son dompteur. Superbe !!!

RV 90%
Écorce de cerise de terre. Arrivée en bouche un peu moins agressive. Cerise très mûres et très sucrées. Pour un A’bunadh, un peu trop poli.

Patrick 87%
Énormément fruité au nez. Sherryyyyyyy! Moins agressif.

Aberlour A’bunadh – Batch 023

60.2% alc./vol.

André 86%
Raffiné et très « classe ». Bon fini au goût de Cognac. Le goût éclipse l’alcool au nez. La vanille crémeuse est par la suite de retour. Je le décrirais comme si tu es sur un lit attaché et que tu ne peut pas participer à l’activité comme tu voudrais : l’alcool fait en sorte que tu ne peux pas tout sentir comme tu voudrais réellement.

RV 93%
Olfactivement, sherry et sirupeuses cerises noires, pures, pas forcées comme celles que l’on retrouve dans la plupart des bourbons. L’alcool s’installe rapidement en bouche, lourd et imposant en cerises, mais se dissipe en finale alors qu’on y retrouve les cerises et une douce fumée, comme celle s’échappant de la braise d’un chaleureux feu de camp de printemps. Blottis sous la couverture étendue sur la chaise longue, les mains baladeuses, du liquide laisse à la langue et surtout la gorge un souvenir d’anticipation qui feront pâlir ceux des actes subséquentes. Et une parfaite late night/too early morning pep booster. À comparer aux autres a’bunadh: plus de fruits, plus de fumé.

Patrick 89%
Énormément fruité au nez. Plus subtil, plus fin. Cognaaaaac! Un cognac fin en plus au moins un XO?

Aberlour A’bunadh – Batch 027

60.1% alc./vol.

André 85.5%
Toffee, mélasse, miel. Le nez est aérien et éventé. L’arrivée puissante ne dévoile rien de nouveau par rapport au nez, mis à part une belle présence de canne à sucre brûlée et de rhum. Une belle ligne droite où l’on écrase la pédale de gaz et et que l’on traverse sans ralentir. N’est pas à la hauteur de ce que la série Abunad’h nous a habitué.

RV 88%
Caramel de canne à la cassonade (si ça existait)? Assurément quelque chose de très sucré. Il remplit le nez mais laisse passer un peu l’alcool. Manque d’arrivée en bouche, ça prend l’alcool en gorge pour le réveiller mais ensuite c’est le bruyère qui coule à flot. La finale est sur le même ton, et laisse la langue un peu engourdie. Pas de faute, mais j’aurai échangé un peu de l’intensité de la tempête de bruyère sucrée par une plus grande profondeur. Une genre de réserve spécial pas honteuse, qui ne devrait pas déplaire.

Aberlour A’bunadh – Batch 033

60.9% alc./vol.

André 91%
Le meilleur embouteillage ( à cette date) de la série Abunadh selon moi. Un enfant de chienne avec de la classe. Un taux d’alcool sournoisement caché par les fortes influences du sherry et de pommes Cortland. En bouche il se présente de façon beaucoup plus sexy et velouté, cosses d’oranges dans fondue au chocolat. La finale est épicée et de très bonne longueur, riche et superbement intense et aussi habilement alcoolisé. Pour les amoureux fous du sherry et en quête de complexité. Un cadeau à s’offrir mais pas à partager.

RV 91%
Toujours violemment douce mais avant un rouge plus acerbe que ses prédécesseurs. Cerise un peu typée, à peine cirée mais sucré et accompagné de bois de chêne. L’arrivée d’alcool est elle aussi habituelle au Abunadh, quoique plus fruitée, avec l’alcool bien en contrôle et l’écorce de cerise. La finale est de son côté assez délicate malgré une petite pointe de fumée. Tout en douceur et en fruit, une belle batch plus qu’adéquate.

Patrick 90%
Cerise décapante au nez avec une note de chêne tout aussi puissant. En bouche, un superbe mélange de cerises, de chocolat, d’orange sanguine, de brandy et de chêne brûlé. La finale, épicée et chocolatée, est plus courte qu’on s’y attendrait sans tout de même nous décevoir. Le tout est superbement équilibré pour notre plus grand plaisir. Un investissement dont je suis très heureux!

Aberlour A’bunadh – Batch 034

59.5% alc./vol.

André 88.5%
Massif en sherry et en flaveurs boisées. Orange confite. Chocolat noir. Envahissant en bouche et très complet. Café noir avec tranches d’orange, porosité du bois humide rempli de sherry. Un peu astringent en bouche, il s’accroche au palais et réchauffe l’estomac. Un peu court en finale même si il démontre encore une fois la puissance de la gamme Abunadh par l’affirmation du sherry et la force de l’alcool. Définitivement pas à la portée de tous mais tout aussi intense qu’un amateur de sherry peut exiger.

RV 90%
Un bain chaud en terrain confortable, dans un chalet au bas milieu de la forêt. Une batch plus boisée qu’à l’habitude se fait sentir dès les premières effluves, entremêlées à de l’écorce de cerise. En bouche, on plonge au cœur de l’arbre en nageant dans la sève, le bois et le caramel, en battant des bras dans l’alcool qui se veut toujours aussi violent que très chaud. La finale, encore longue est emplis de sucre brûlé pour une expression de déjà-vu, sans surprise, mais à quelque part il ne faut pas s’attendre à beaucoup de différences entre les batchs, et comme son goût le confirme, c’est aussi bien ainsi.