Tullamore Dew

40% alc./vol.
Produit à Midleton, ce blend à base de pure pot still whiskey porte le nom d’une distillerie fermée dans les années 1950.

André 81%
Agrumes et une touche de citron accompagné de chocolat blanc. Très clair et fluide en bouche, il surprends de par sa liquidité. Même si les aromes en bouche sont agréable, la finale est trop abrupte et ne tient pas la route. Un whisky bizarre et intriguant. Un nez prometteur encore une fois et mais aussi une bouche qui déçoit.

RV 79%
Peau de truite fraîchement pêchée et piment encore loin d’être mûr. Arrivée plus fruitée et presque fumée. En finale, il y un peu genièvre pas très agréable, à l’image de certaines mauvaises vodkas. Comme une caresse qui se termine avec une pichenotte dans le front à la fin, mais des points pour la curiosité.

Patrick 82%
Le plus typique des Irlandais! Le goût est typique des « pot still whiskeys » en nous rappelant l’huile de lin. Semble aussi contenir une certaine quantité de seigle, ce qui contribue à lui donner un coté épicé (genièvre, gin?). Très bien, surtout si vous connaître ce qu’est le whisky Irlandais.

Tullibardine 10 ans (fin des années 90)

40% alc./vol.

André 85%
Nez timide mais qui offre une belle palette aromatique; agrumes, oranges, petites fleurs blanches, crème à café à saveur de vanille, herbe bien verte après la pluie, belle poire et fruits à chair frais, melon au miel, cantaloup (Marci Martin). La bouche est malheureusement trop diluée, la texture laisse à désirer mais les saveurs sont agréables; fruits tropicaux, agrumes, oranges, pommes, cantaloup, melon au miel, le tout nappé de vanille. J’ai une légère sensation pétillante en bouche apportée par de douces épices. La finale est lente et douce, comme une brise bien chaude d’été, envolée d’agrumes et d’oranges, beaucoup de fruits tropicaux, fines et discrètes épices avec une touche verdâtre. Un bon whisky d’été, l’été quand elle est bin pognée comme il faut…

Patrick 82%
Un whisky frais, léger et présentant un minimum de complexité. Un bon whisky, mais sans plus. Nez : Parfum d’agrumes, avec quelques notes de biscuits, d’amandes et de bois frais. Bouche : Bois brûlé frais, épices, agrumes… Finale : D’une longueur moyenne, avec de belles épices boisées.

Martin 85%
Nez: Très éloigné des Tullibardine modernes. Frais, céréales, fleurs blanches, herbe verte. Douceur appréciable. Bouche: Pommes vertes, cantaloup, herbe, fleurs et vanille. Très léger, très frais, tout en restant doux et paisible. Finale: Chêne vert et épices, vanille et eau de rose avec un peu de poivre. Équilibre: Sans être stellaire, ca reste un noble whisky pour une époque plus civilisée.

Tullibardine 12 ans 1993

40% alc./vol.

André 86%
Le Vintage 93 est vraiment supérieur au goût que le 1988. Plus complet et la finition en fût lui donne un cachet particulier. Loin d’être désagréable.

Patrick 88%
Saveur tout à fait unique! Goût de gâteau à la banane! Très frais, relativement doux. Malt, un peu de vanille et de fleurs peut être… Un rare whisky de collection vraiment abordable qui justifie d’aller régulièrement faire un tour au Nouveau-Brunswick pour leur nouveautés extraordinaires!

Tullibardine 18 ans Vintage 1988

46% alc./vol.

André 78%
Une réelle déception, surtout quand c’est toi qui l’a acheté. Je n’ai jamais pu réellement dénicher ce que ce malt cachait, mais il y avait vraiment quelque chose qui ne me revenait pas dedans. Même la bouteille terminée, je ne peux m’empêcher de me dire que ça a réellement été un mauvais placement.

RV 82.5%
Soufre et grain trop fort, suivi par le grain. Saoul comme je suis vu qu’il est plus qu’ordinaire, il doit être assez plate merci lorsqu’à frette. En rétrospect (à froid), c’est bien le cas.

Patrick 85%

Tullibardine 1992 Port Wood Finish

46% alc./vol.

André 86%
Wow, superbe nez de fruits rouges mélangé d’oranges et de l’effet du port cask, une pincée de vanille en sourdine aussi. Jamais on aurait parié du % d’alcool, car ce whisky est très doux, soyeux et délicat même si les épices surprennent beaucoup en bouche, les oranges et les fruits tiennent toujours le rôle principal dans cet orchestration bien menée par le Port Cask. J’aimes les accords orangés qui tiennent la note jusqu’en finale. Ne sara pas la finale la plus flamboyante de l’industrie mais certainement une belle orchestration sans grosse fausses notes.

RV 78%
Pourquoi ne pas déménager les alambics au Portugal? D’emblée, le moka, le chocolat et le pain d’épices amer camoufle tout le reste. Avec des saveurs de whisky aromatisé (au porto, évidemment), l’arrivée est dans les mêmes notes, toutefois en plus aigre, avec de légère note de raisin rouge qui vire au cacao fort en finale. Trop de cacao, trop de porto, trop fort et trop peu subtil. Mais pas assez whisky. Si vous aimez le porto… achetez-vous du porto.

Patrick 77%
Parfum de vieux chocolat avec une touche un peu âcre. En le laissant respirer un peu plus, il semble se dégager des notes de soufre. En bouche, le soufre est toujours présent, mais on détecte tout de même ce qui semble être un délicat chocolats et un beau jus de raisin. La finale, offrant un beau côté sucré, s’étire sur une fausse note causée par le soufre. Dommage. Surtout que contrairement à RV, j’adore habituellement les Port Wood.

Tullibardine 1993 Sauternes Finish

46% alc./vol.
Réputée depuis très longtemps, l’eau des collines avoisinantes entraîna la construction de plusieurs brasseries dans la localité de Blackford. En 1947, William Delme Evans racheta l’une d’entre elles et la convertit en distillerie bien que des contraintes techniques et administratives (déjà !) lui aient compliqué singulièrement la tâche. La première distillation eut lieu en 1949 sous sa direction jusqu’à ce que des problèmes de santé le contraignent à vendre son entreprise en 1953. Mise en sommeil en 1994, la distillerie ne reprit ses activités qu’en 2003, rachetée par le groupe actuel. Malgré les aménagements et modifications apportées, une attention particulière a été accordée au maintien des méthodes traditionnelles de production.

André 83%
Comment l’affinage en fût de Sauternes (vin sucré) peut –il donner un nez si acéré (tout comme le Glenmorangie Nectar d’Or) Nez fruité et vineux, mielleux. Celui-ci s’adoucit agréablement rapidement sans perdre de son ardeur en bouche dû surtout aux vagues de gingembre et aux notes vineuses… un ensemble que l’on aime ou déteste. Finale fruitée (principalement cerises) et épicée (gingembre) avec tout de même un beau retour sur l’orge nivellant le tout. Un single malt pour sûr singulier mais aussi qui ne plaira certainement pas à tous.

Patrick 90%
Sucré et fruité au nez. Une douceur surprenante en bouche lors de l’arrivée en bouche. Très onctueux, extrêmement fruité, chocolaté, sucré. Vraiment très sucré. Au point d’avoir douté de sa provenance! Petite pointe épicée avant la finale qui s’étire sur un mélange de fraises et de cassonade. Idéal si vous êtes une bibitte à sucre. Bon pour les chauds après-midi d’été ou en digestif l’hiver.

Martin 86%
Nez: Vieux vin, chêne poussiéreux. Orange, raisins et caramel. Sirop pour la toux. Bouche: Gingembre,noix, raisins et fruits confits. Bonne texture soulignée par des épices soutenues. Finale: Impression de vieux xérès vineux allié à la planche de chêne poivrée et poussiéreuse. Équilibre: Un cask finish qui saura séduire les amateurs de sauternes ou de sherry ou bien encore de vins-dessert, mais probablement moins aux autres.

RV 86%
Doux grain, et du foin. Lointain. Bourbon. Aussi lointain. En bouche, une tourbe a la Clynelish tente de s’installer mais l’alcool prend beaucoup de place, ce qui n’est pas nécessairement désagréable. La finale est encore mieux avec le foin et la tourbe fraiche qui se mélangent, menant un combat de faible intensité mais de longue durée. Manque d’éclat, celui-ci ressemble a la pointe d’un iceberg plus menaçant qui aurait du sortir davantage.

Tullibardine 1993-2007

40% alc./vol.

André 80%
Nez fruité, les raisins se métamorphosent rapidement en oranges en respirant. Texture soyeuse au nez, lente et tranquille. Les saveurs attendues en bouche sont absentes, la sensation s’apparente à certains new make spirits, c’est épuré et jeune dans l’ensemble, très effacé. La finale se relève drastiquement, l’alcool s’élance avec fermeté, mais l’ensemble est trop liquide et sans raffinement mis à part le feeling poudreux ou de craie qu’il laisse en finale de bouche.

RV 82%
Tullibardine: beaucoup de lettres dans le nom, moins de sons dans la bouteille. Nez super doux avec l’orange sucré de Balvenie, même en bouche l’orange et le caramel me rappelle aussi cette distillerie voisine. Peu de développement en bouche où tout semble de trèfle vert, la finale est longue mais sans intensité. L’aftertaste est un peu bizarre mais est tout de même pardonnable; c’est plus l’ennui générale qui l’est moins dans cette distillerie avec j’attend toujours la surprise lorsqu’il n’y a pas de finition particulière.

Patrick 82%
Parfum léger d’agrumes et de malt, tellement léger qu’il ne parvient même pas à masquer l’alcool, malgré la dilution du whisky. En bouche, une pointe du typique gâteau aux bananes de Tullibardine, toutefois presque noyé dans une orge légèrement épicée. Le tout est marié ensemble par des agrumes frais et rafraichissants. La finale est plutôt courte et insipide. Le style de cette distillerie demeure original, mais avec cette édition, on jurerait qu’on a tenté de produire un whisky sans personnalité.

Tullibardine 20 ans

43% alc./vol.

André 89.5%
Belle douceur crémeuse, vanille et miel, de sucre à glacer, céréales. La bouche, à saveur de fruits tropicaux, d’amandes et de vanille Française tranche beaucoup avec le poivre et les épices. On retrouve aussi quelques zestes d’orange qui se mélange bien avec les saveurs sucrées. Feeling rafraichissant en bouche, comme l’effet du menthol (je ne parle pas ici du menthol lui-même). Sans être simpliste, ce whisky offre un bel ensemble de saveur sans toutefois se ‘’péter les bretelles’’. Plus ça va, plus les amandes et le miel sont imposants et l’alcool est relégué en arrière-plan. La finale est douce mais à la hauteur de la bouche; soutenue et agréable, sans brusquerie. Un superbe whisky, pour les amateurs à la dent sucrée.

Patrick 86%
Une fois de plus, Un très bon whisky que j’aurais adoré découvrir à quelques degrés d’alcool de plus. Nez : Un beau parfum délicat, rappelant des biscuits à l’avoine nappés de miel. Raffiné ! Bouche : De la vanille accompagne ici les biscuits à l’avoine, avec de discrets fruits tropicaux, une bonne dose de chêne épicé ainsi qu’un soupçon de cacao et de miel. Seule texture laisse un peu à désirer, à cause de la grande dilution du whisky. Dommage. Finale : D’une longueur un peu courte, sèche et boisée.

Martin 86%
Nez: Céréales, crème fraîche, chêne sec et fruits à chair blanche. Sucre en poudre et vanille. Bouche: Fleurs blanches, fruits tropicaux, poivre rose, bois, crème, un peu de zeste d’orange pour calmer le jeu. Touche de noix. Finale: Bien fruitée et sucrée, la longueur ne s’éternise pas, les saveurs sont classiques. Équilibre: Un dram très agréable à boire, mais qui ne m’évoque pas 20 ans de maturation…

Tullibardine 225 Sauternes Cask

43% alc./vol.
Château Suduiraut.

André 85%
Il y a vraiment un parallèle à faire entre cet embouteillage et le Glenmorangie Nectar d’or, ce côté pâtisserie, les poires, les agrumes et le beurre crémeux peut-être. Une goutte d’eau révèlera des notes d’oranges très mûres et amplifiera les fruits exotiques. Belle texture crémeuse féminine en bouche; vanille et miel salade de fruits sur cette texture crémeuse veloutée. Personnellement, je trouve que l’influence du vin de dessert est assez bien ressentie, surtout en finale de bouche, en laissant une texture liquoreuse bien longue et d’une belle persistance. Pâtisseries aux amandes, biscuits Petit Beurre. Finale lente et langoureuse, beaucoup de vanille crémeuse et sensuelle. Un whisky dessert agréable et sans trop de prétention.

Patrick 80%
Un bon whisky savoureux, mais un peu trop jeune. Nez : Doux parfum sucré et mielleux, avec une bonne dose de fruits frais tels que des ananas, du melon miel et autres agrumes. Bouche : Beau sucre me rappelant plus un bourbon que du Sauternes. Mais aussi du miel, de la vanille, des agrumes et une touche herbeuse. L’ensemble paraît assez jeune. Finale : D’une belle longueur, herbeuse, sucrée et avec un petit quelque chose nous rappelant que le new make n’est pas bien loin.

Martin 85%
Nez: Frais et crémeux. Bien sucré dès le nez de départ. Sucre à glacer, pommes et salade de fruits frais. Le sauternes est subtil, mais ca lui sied bien. Bouche: Bien relevé, texture légèrement fade. Par contre nous offre de belles notes de chêne et de crème chantilly, d’épices et de melon au miel. Finale: Plutôt sèche, mais tout de même agréable. Les touches de crème et de vanilles complètent bien le chêne épicé. Équilibre: Une belle progression sur le ligne de la distillerie. Quand on goûte au Sovereign et on comprend les différentes finitions utilisées, on peut plus aisément goûter la définition.

Tullibardine 228 Burgundy Cask

43% alc./vol.
Château de Cassagne Montrachet.

André 86%
Nez agréable, un mélange de fruits dans de la crème à la vanille fouettée, avec quelques morceaux d’orange confites, de fruits rouges et de miel et amandes. La bouche n’apporte pratiquement rien de plus que le nez, la texture est encore une fois crémeuse et agréable, mais les saveurs de bouche sont les mêmes que les arômes senties au nez. Finale sur les raisins secs ou les pruneaux séchés, passablement de sucre, donc où l’intégration du fût de vin rouge est plus ressentie. Un bon whisky, un peu hors norme.

Patrick 89%
Un beau whisky présentant de beaux fruits sucrés et chaleureux. Agréable, facile à boire et présentant un bel équilibre. Nez : Savoureux parfum de fruits sucrés dans la crème fouettée, du miel et des amandes. Bouche : Épicée et boisée, avec de beaux fruits frais, des oranges et un peu de miel. Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.

Martin 86%
Nez: Nez assez difficile à cerner, notes de céréales sèches, d’herbe, de vanille et de raisin rouge. Un peu de caramel. Bouche: Vin rouge pas de doute, épices, miel chaud, raisins et pruneaux. Pas loin du 500 sherry finish, mais plus subtil. Goûte plus le xérès proprement dit. Finale: Douce et longue, sur des accents de bois, de poivre rose de de vin fortifié chaud. Équilibre: Un drôle de monstre. Délicieux et particulier à la fois. Un beau wine finish qui encore une fois respecte l’âme de la distillerie.