SMWS 29.174 Laphroaig 20 ans

56.7% alc./vol.
“Shetland ponies at the seaside” – Distillé le 4 avril 1995, vieilli en ex-fûts de bourbon, 186 bouteilles.

André 92.5%
Tourbe phénolique, vanille, petite touche animale, genre fourrure mouillée, cuir huilé, feu de plage. La bouche est maritime, citronnée et agréablement parsemée de fruits tropicaux frais, phénolique avec cette saveur de goudron chaud distinctive de certains embouteillages de cette distillerie. La finale de bouche est très fruitée, très longue, et les saveurs de poivre et d’épice perdurent en bouche surtout avec le bon et généreux kick d’alcool. La texture est très douce et soyeuse, agréable. Beaucoup de fruits tropicaux et exotiques en rétro-olfaction qui sont rapidement recouvert d’un bel édredon poivré et épicé.

Patrick 90%
Ma critique pourrait simplement dire « Laphroaig Cask Strength » et l’essentiel y serait. Nez : Un champ couvert de mousses en bordure de la mer et petit quelques chose de pas désagréable me faisant penser à un étable. Bouche : Bois épicé, sardines, sushis, grosse-fumée-sale-comme-on-l’aime et d’une touche de laine mouillée et de poivre. Finale : S’étire sur une belle note de laine fumée, salée et poivrée !

SMWS 29.178 Laphroaig 20 ans

55.0% alc./vol.
“Bee-smoker on a pebble beach” – Distillé le 4 avril 1995, depuis un ex-fût de bourbon, 150 bouteille.

André 90%
Très bourbon cask dans l’approche et très festin de fruits de mer sur le bord de la plage dans la style. Nez maritime, fruits de mer, fumée de feu de plage, vanille, accents citronnés et agrumés, miel, le tout affublé d’une pincée de sel marin. La texture en bouche est très riche et texturée, pierre ponce dans la sensation sur la langue, salé, fruits exotiques nappés de miel chaud, citron, gomme savon, camphré, bonbons casse-grippe. Finale plus soutenue, longue dans la sensation alcoolisée et les saveurs maritimes distinctives, sensation de cendre froide du feu mort dans le foyer. Beaucoup d’influences du Bourbon Cask. Un whisky très contextuel; l’image d’un repas de fruits de mer entre amis sur la plage est très appropriée comme métaphore à la description de la dégustation de cet opus de la SMWS.

Patrick 92%
Un superbe Laphroaig. Vous aimez Laphroaig, vous aimerez de whisky. Un peu, beaucoup ou plutôt à la folie ! Nez : Parfum maritime : Comme un feu de camp au bord d’une plage de galets. Aussi, quelques notes d’agrumes et de caramel salé subtil. Bouche : Tonne de fumée et de sel, avec des notes de fleurs mielleuses, une pointe de poivre noir et surtout, la superbe tourbe sale si caractéristique de Laphroaig. Finale : Longue, fumée et salée.

Martin 92%
Nez: Tourbé et boisé à la fois. Air salin, fumée, agrumes et homard qui bouille dans son chaudron. Bouche: Beau poids en bouche, saveurs de miel, de tourbe, de vanille, de bois, de fruits tropicaux et de citron. Légèrement goudronné et cendré. Finale: Chaude, épicée et agréable. Touches de tourbe et de citron. Le chêne souligne le tout. Équilibre: Bien étrange, c’est un superbe whisky qui se déguste mieux en hiver, car il nous donne hâte à l’été…

SMWS 29.179 Laphroaig 16 ans

51.6% alc./vol.
“Tarry ropes on a wooden boat” – Distillé le 1er juillet 1999 – 282 bouteilles

André 90.5%
Nez frais et qui rappelle les escapades en randonnées sur le bord de la mer, boisson au citron, pitch à toiture, embruns maritimes, bbq sur la plage, confiture de fruits et d’oranges, centre de foyer éteint, chocolat noir, poires nappées de crème à la vanille, tourbe médicinale… mais pas trop, accents de machinerie industrielle, genre huile à moteur neuve. La bouche déçoit un peu en approche, la texture est un peu diluée alors que l’on s’attendait à quelque chose de huileux et plus généreux; poires, ananas, tourbe maritime un peu grasse, suie, chocolat noir. Longue finale, bien tourbée, légèrement acidulée, citronnée et maritime. I like.

Patrick 92%
Un superbe Laphroaig, intense, riche et débile comme je les aime! Nez : Fumée de charbon de bois et de poivre, avec une touche de saumure, d’agrumes et de fleurs. Bouche : Fumée de charbon de bois d’une belle intensité, un peu de goudron, sel de mer intense, agrumes et quelques fleurs. Finale : D’une belle longueur, fumée, boisée et épicée.

Martin 92%
Nez: Un bon vieux Laphroaig, 16 ans de surcroit! La tourbe indéniable est poussiéreuse, noble et ancienne. Ressac, goudron et citron. Pierre lavée, marmelade d’orange, cacao et feu de plage à la brunante. Bouche: Tourbe, sel marin, poivre et bois sec. Oranges et touche de miel. Les poires et pommes sont là, mais la texture nous déçoit un tout petit peu. Le charbon de bois rattrape un peu ce défaut. Finale: Tourbée, médicinale, salée et longue à souhait, comme ces soirées de plage où l’on voudrait que le temps s’arrête. Équilibre: Un plus que solide Laphroaig, un des bons vieux bastions de qualité de la SMWS. Prenez ce dram et profitez de la vue au sommet, car on va descendre vite avec les embouteillages du futur…

SMWS 29.188 Laphroaig 17 ans

53.9% alc./vol.
Cowboy beans – Distillé le 13 mai 1998 – 246 bouteilles – Ex-bourbon

André 93%
Cowboy, wanna go for a peat ride? Wahou…. La tourbe puissante phénolique à la Laphroaig. Pansements antiseptiques, bacon fumé, épices à BBQ, médicinal à souhait mais avec une texture du garde malade blonde très sexy à la bouche pulpeuse de vanille. La bouche offre une douceur surprenante, sensation de poussière de pierre, un beau crémeux en approche puis une vague de poivre et d’épices, de saveurs médicinales puissantes, de sel de mer séché sur de vieilles cordes de bateaux érodées, fruits tropicaux frais, oranges. Quelques saveurs rappellent la pelure de pomme rouge ou les bonbons en gélatine ‘’wine gums’’, sensation de sherry même si le whisky provient de bourbon cask… Finale maritime et tourbée, superbe texture qui s’accroche jusqu’en finale de bouche. Un Laphroaig puissant et intense sur les saveurs et une texture à faire rêver.

Patrick 90%
Un autre superbe Laphroaig présenté par la SMWS. Tout à aimer, et plus! Nez : Aaaah, la superbe tourbe de Laphroaig, avec une bonne dose de goudron, des notes médicinales et du ciabatta. Bouche : Poivrée, fumée, moutarde et cornichons! Yep, assez spécial! Finale: Longue et savoureuse, avec une bonne dose de sel.

Martin 92%
Nez: La douce tourbe iodée de Laphroaig est incomparable. De belles notes de goudron alliées à d’autres de fruits rouges et de bonbons sont à l’honneur. Bouche: Sucré et tourbé, belle longueur et belle subtilité. Très peu agressif, surtout vu son degré d’alcool. Finale: Tourbe, iode, poivre, bois et céréales. Équilibre: Excellent, un Laphroaig comme il s’en fait peu. On devrait se battre pour ça au lieu d’un Cairdeas.

SMWS 29.205 Laphroaig 17 ans

58.8% alc./vol.
Two wheeled beach cruiser – Distillé le 1er juillet 1999 – 216 bouteilles – Ex-bourbon

André 92%
Le nez est étonnamment fermé au départ, je m’attendais à un déferlement de tourbe phénolique mais c’est plutôt un mélange de sel de mer et d’agrumes puissante qui assaille les narines dès le départ. On laisse respirer un peu et de savoureuses notes de salade de fruits émergent lentement recouvrant la couverture salée, les galets recouverts de sel de mer séchés au soleil, la salade de fruits dans son jus, puis des nuages de tourbe phénolique et d’asphalte chaude et de chili spices. La bouche est beaucoup plus généreuse que le nez qui est un peu plat mais qui accentue aussi la pléiade de saveurs. La texture est exquise, duveteuse et moelleuse. La finale est relevée en alcool mais très tolérable, les mêmes saveurs de la bouche poursuivent leur lancée. Superbes saveurs de salade de fruits et de tourbe phénolique et de sel de mer.

Patrick 92%
Un Laphroaig extraordinairement salé, avec une bonne dose de goudron et d’épices. Bref, du Laphroaig à son meilleur.
Nez :
La mer
Qu’on voit danser le long des golfes clairs
À des reflets d’argent, la mer…
Bon bon bon… Sel de mer, goudron, algues… Ça inspire!
Bouche: Sel de mer, algues, goudron mais aussi du porc sur le BBQ et des amandes salées. Finale : Longue et fumée.

Martin 92%
Nez: Les phénols de la tourbe classique de Laphroaig sont ici un peu mutés vers un côté marin qui rappelle un peu plus le citron et la pierre lavée de Bowmore. Un tantinet déconcertant certes quand on sait ce qui repose dans notre verre, mais à l’aveugle je ne me gênerais pas de tenter un petit voyage à pied ou en vélo sur Islay. Bouche: Les épices et le poivre du cask strength essaient de prendre toute la place, mais je parviens à voir au travers des nuages des pointes de goudron, de fruits verts, de chêne et de vanille. Finale: Pas piqué des vers, comme diraient les jeunes. La chaleur, la tourbe et les notes maritimes rappellent un bon vieux barbecue sur la plage, Karate-Kid-Style, comme en ‘84 esti… Équilibre: Est-ce que la SMWS joue vraiment sur la palette gustative, ou bien juste sur notre nostalgie? M’en câlisse, c’est du bon jus pareil…

SMWS 29.284 Laphroaig 10 ans

62.2% alc./vol.
“Let Us GO Dutch” – Distillé le 22 avril 2021, 2nd fill ex-bourbon barrel – 217 bouteilles

André 90%
Merci à la SMWS d’avoir sauvé un fût qui aurait peut-être servi à la conception du merdique Laphroaig Select. Nez étonnant de douceur pour un taux d’alcool si puissant. Tourbe verdâtre et citronnée, maritime alliant la rigueur des Océans nordiques et la touceur nonchalente des tropiques. Herbe mouillée, suie crasseuse, sel de mer, camphre et citron, céréales maltées imbibées de fumée de tourbe. La bouche est citronnée et fraiche, essence maritime, éléments verdâtres, ananas, iode, suie industrielle, salade de fruits tropicaux. Le taux d’alcool est franchement tolérable. Finale plus pointue, épices des Caraibes, jus de citron, iode, ambiance industrielle malproche et glauque en background.

Patrick 90%
Un Laphroaig original, mais pas trop: juste assez pour plaire aux fans de la distillerie, qu’ils soient conservateurs ou non. Nez : L’incomparable fumée de tourbe de Laphroaig avec une note sucrée et quelques herbes. Bref, définitivement Laphroaig, mais avec un petit quelque chose d’original. Bouche: Sans surprise la fumée de tourbe est au premier plan, mais elle est accompagnée d’ananas, de mangue, du chili, des agrumes et une bonne dose de sel de mer. Finale: Longue, intense et marquée par la fumée de tourbe, le sel et le chili bien épicé.

SMWS 3.197 Bowmore 14 ans

55.6% alc./vol.
“Body shop and bath salts” – Distillé le 25 septembre 1997 et vieilli en ex-fûts de xérès, 590 bouteilles.

André 92.5%
Coastal, pierre lavées, sel de mer et légère fumée, confiture de fruits. Avec le temps, le fût de sherry est plus évident et l’alcool demeure très discret autant au nez qu’en bouche. Belle douceur du toffee mélangé au sherry ainsi qu’au salé. La texture en bouche est très langoureuse et silky, hallucinant… Le sherry rend la bouche ronde et pulpeuse, le sel revient docilement en finale de bouche. La finale est étrangement volatile et bien fruité au sherry. J’adore la texture hallucinante, le sherry visqueux et amoureux, le kick de sel et les douces saveurs maritimes.

Patrick 89%
Nez : Fumée goudronneuse et eau salée rappelant un spa public pas trop propre…  Bouche : Fumée et sel, un peu de fruits et une petite gorgée de l’eau du spa…  Finale : Longue et salée, comme l’eau du spa.  Balance : Bon…  Pour moi un spa signifie whiskys, cigares et ma blonde en bikini.   Bref, je ne peux qu’aimer ce dram.  Surtout si je pense aux whiskys…  aux cigares…  et au bikini!

Martin 90%
Or profond, marquise sous une éclaircie de soleil. Nez: Un autre coup de maître dans l’art de dissimuler le taux d’alcool effarant. Ninja. Douce tourbe volatile, air marin, minéral et salé à la fois. De légers fruits savonneux viennent danser sur la pointe des pieds autour du reste. Caramel croquant. Bouche: Fruits des champs baignant dans le miel. Se mute rapidement en toffee, tout en passant par le beurre, le caramel et le xérès. Un départ affriolant et lascif en direction du reste de la tourbe. Finale: Un vent de tourbe, de raisins et de sherry balaye tout sur son passage et prend beaucoup de temps à nous laisser. Équilibre: Une belle construction, un bel exemple de ce qu’aurait pu être le Tempest s’il était issu de fûts de sherry.

SMWS 3.198 Bowmore 14 ans

57% alc./vol.
“Smoker’s tooth powder and dentist’s chairs” – Distillé le 25 septembre 1997 et vieilli en ex-fûts de xérès, 563 bouteilles.

André 90%
Plus tranché et franc que l’édition 3.197 mais avec les mêmes belles flaveurs maritimes, le toffee, les feuilles de tabac enrobées dans des draps de sherry. La bouche offrira une bonne dose de sherry en introduction, avant l’arrivée impromptue de la vague de sel et de tourbe, de vieux cuir humide, de terre mouillée. Je préfère le sherry de l’édition 3.197 à celle-ci, où la texture est plus tranchée et masculine. La tourbe est cendreuse, un peu sèche et le sherry filtrera au travers de celle-ci avec brio. L’amateur de tourbe préfèrera cette édition, les amateurs à la dent fruitée de sherry préfèreront l’autre édition. Finale de belle longueur; un hommage à Islay et tout ce qui en font sa renommée. Un bon Bowmore, encore une fois.

Patrick 91%
Nez : Air marin, poussière de pierre (ardoise!), fumée et pointe subtile de xérès.  Définitivement Bowmore.  Bouche : Aaaaaaargh!!!!  Un Bowmore sur l’acide ou plutôt avec une note d’extra-fumée, du vinaigre balsamique, des cendres et du cuir.  Et évidemment les notes typiques de Bowmore de sel, d’algues et de xérès.  Finale : Sel et fumée.  Longue.  Parfaite.  Balance : Un Bowmore classique cask strength, que demander de plus?

Martin 91%
Superbe robe entre ciel orangé et quartier de cantaloup. Nez: Encore une fois, la force de l’alcool est habilement dissimulée par le doux caractère du fût de sherry. Toffee, pruneaux et tabac en feuilles brillent devant une subtile fumée maritime propre à Bowmore. Bouche: Juteux et généreux en bouche, bois gorgé de xérès, cuir Lagavulinesque, avec un feu roulant un peu plus agressif au niveau des épices. Finale: Une chaude et longue finale nous laisse sur des notes plus minérales de sel et de pierre lavée, sans oublier une série de petites pointes fruitées. Équilibre: Une autre excellente barrique que Bowmore aurait dû garder pour elle. Décidément ils savent ce qu’ils font à la SMWS.

SMWS 3.202 Bowmore 15 ans

57.4% alc./vol.
« Doctor’s surgeries and flower shops » – Distillé le 25 septembre 1997 et vieilli en ex-fûts de xérès, 585 bouteilles.

André 88%
Nez huileux et maritime, BBQesque, fruits de mer et sherry très fruité, médicinal et domestiqué, cire d’abeille, diachylons et fumée de tourbe. En bouche, le whisky est puissant; mélange de tourbe médicinale et camphrée, d’asphalte chaude, de sel de mer et de fruits rouges, sauce BBQ fumée, de miel et de vanille. Je lui trouve presque plus de similitudes avec un Laphroaig qu’à un Bowmore, le fût de sherry est presque muet. Avec le temps, le nez dégage de fortes odeurs de crème glacée à la vanille et au miel, très frais, très grand air maritime. Finale moyennement longue, fruitée et assaisonnées aux saveurs de l’Ile. Un whisky de belle conception mais qui manque de hook.

Patrick 90%
Un très bon whisky, savoureux, complexe et bien équilibré. J’aime! Nez : Aaaaaaaaargh! Fleurs, sel, tourbe, bonbons crémeux, yuuuumy! Bouche : Fruits sucrés, sel, ribs sur le BBQ, mais genre des ribs hyper salés! Vraiment capotant comment le sucre se transforme en sel et comment le tout est porté par la fumée. Finale : Longue et savoureuse, marquée par la viande fumée et les fleurs.

Martin 91%
Doré bruni sherry butt power. Nez: Sherry fumé, barbecue de plage. Fruits dans le sirop, avec algues et pierre lavée typiques de Bowmore. Bouche: Tourbe et cuir. Feuille de tabac du xérès. Muscade et cannelle. Tous les ingrédients gagnants d’un grand peated sherry cask. Le feu du cask strength joue un rôle indéniable dans ce succès. Finale: Fumée et xérès. Douce, salée et légèrement minérale, ce qui habituellement vient moins me chercher, mais ici c’est un délice. Équilibre: Me rappelle le Bowmore Laimrig, c’est peu dire.

SMWS 3.210 Bowmore 17 ans

58.9% alc./vol.
“Sooty and Sweet” – Distillé le 7 mai 1996, 224 bouteilles.

André 91.5%
Maritime à souhait. Épices à steak, bord de mer et embruns salés, eucalyptus, pastilles pour la toux, fumée de tourbe humidifiée, asphalte. Superbe, bien équilibré et dosé avec finesse. En bouche, c’est plutôt puissant, l’alcool transporte sur son dos tous les signes distinctifs de l’île, c’est maritime avec tout ce que ça peut représenter (sel, algues, poisson) avec en plus la tourbe d’eucalyptus et médicinale de la distillerie. La force du whisky s’essouffle un peu en finale mais ce n’est que pour en libérer avec plus de générosité les arômes et saveurs. Superbe, distinctif, satisfaisant.

Patrick 94%
Bowmore et la SMWS à leur meilleur.  Sans joke, être riche, je prendrais mon bain là-dedans.  Nez: La plage, les algues, le sel et…  le bacon!  Tellement maritime, ça ne peut être qu’on bon vieux Bowmore!  Bouche : Sel, fumé, algues et toujours un peu de bacon.  De plus, quelques herbes s’ajoutent au mélange.  L’impression générale est d’être en train licher une planche de bois brûlé qui flottait auparavant à la surface de la mer.  Finale : Longue, très longue et salée.  Une petite pointe de lime, me rappelant vaguement un Corona fait surface dans les derniers instants.

Martin 93%
Plus que pâle, peu de Bowmores sont aussi peu colorés. Ne jugeons pas trop hâtivement. Nez: Vachement Islay. Citron salé intense derrière un beau voile de tourbe et de fleur de sel. Algues humides et infime goudron, tellement que je pourrais confondre avec un Laphroaig! Marmelade à l’orange, un nez à se perdre dedans… Bouche: Citron sucré sur poisson salé, lardons, sel de mer, boucane, pierre lavée, avec une touche iodée qui cimente le tout. Débile. Finale: Épices fumées et citronnées qui doucement relâchent des notes de bois humide, de sel et de belle grosse tourbe. Une pointe d’acidité au terminus est des plus bienvenues. Équilibre: Vraiment du grand Bowmore. La SMWS a su choisir ici un fût d’exception. J’ai peine à lui trouver des grands défauts, si ce n’est que sa rareté.