Mackmyra Special #04 Double Dip Bourbon

53% alc./vol.
Procédé de double maturation. Première période en gros fûts de bourbon et seconde période de maturation en petits fûts de 30 litres fabriqués à la main.Cette édition est vieillie dans la mine de Bodas située sur l’île de Fjäderholmarna.

André 85.5%
Nez très doux, mélange de vanille au citron, de poires, tout de nuances et en douceur. Tout le contraire en bouche de par sa puissance en alcool, ses fortes épices et les saveurs de bois sec. Le sucre apporté par le fût de bourbon est bien perceptible en bouche mais je m’attendais à quelque chose de plus prononcé comme éléments sucrés. L’alcool semble un peu trop fort pour la délicatesse des saveurs, ce qui est encore plus évident en finale où la conjonction épices-bois sec et alcool annihile les saveurs plus délicates. Une fois l’alcool dissipé, les fruits reviennent, mais la bouche, bousculé par les puissantes vagues d’alcool et épices, ne pourra pas en apprécier les qualités, toujours un peu engourdies par la force de ces dit éléments.

Patrick 88%
Nez frais marqué par le citron, la poire, la vanille et une touche épicée. En bouche, les saveurs se bousculent : citron, bananes, poires, orge, vanille et un caramel épicé. On ne sent définitivement pas la force de l’alcool, ou en plutôt juste assez! La finale s’étire sur un sucre épicé d’agrumes. Une superbe balance, une fraîcheur incroyable, encore une réussite de Mackmyra!

Martin 90%
Nez: D’une légèreté exacerbée. Gros chêne à peine sucré. Image de pommes vertes et de vanille. Touche de vernis à ongles. Bouche: La vanilline des fûts de bourbon prend toute la place à l’aube pour être sommairement mise au rancart au profit d’une ambiance de New Make. Finale: Longue et chaude. L’influence du bourbon reste jusqu’au bout, un vrai soldat. Équilibre: Il fait bon y revenir à chaque gorgée. Assez doux au goût et fort en alcool, parfait pour initier un néophyte aux expressions Cask Strength.

RV 91.5%
Whisky, Fruits, Défi. Nez à l’opposé de l’indifférence, est-ce que ce whisky est trop fruité? Et puis non, puisqu’agrémenté de caramel tout aussi doux. L’arrivée est timide puis les prunes et les groseilles se mettent à se chamailler dans une chaleur digne du taux d’alcool, sans retenue. Finale étrange où le grain et le sucre continuent le combat dans un feu sec et majestueux, et un aftertaste où ce qui reste du liquide est un peu disparate mais délicieux. Certes challengeant, pas nécessairement pour les débutants mais ce whisky est mon genre d’expérience en tant qu’amoureux de whisky.

Mackmyra Special #05 Happy Hunting

47.2% alc./vol.

André 83%
Mackmyra aura su trouver sa niche en nous présentant un nez si unique qu’on saurait le repérer d’entre tous. Au nez, du miel, des petits fruits sauvages, du sucre et cette odeur habituelle tirée des fûts de chêne Suédois. Ce même nez, très doux, qui tranchera avec la bouche, plus ferme et sèche à saveur de sève et de chlorophylle, d’herbe et de brin de scie puis montée en alcool s’asséchant progressivement. La finale quant à elle présente des saveurs de bonbons Certs et de menthe poivrée, plutôt astrigeante puis un retour sur le miel en toute finale. Pas mon Mackmyra préféré…(2013-09-23)

RV 91%
Parfum à la fraise fraisinette qui me rappelle mes ptites blondes de l’alcool primaire… belle nostalgie. Au gout on passe secondaire, CEGEP et Laval; on est dans la cour des grands barils merveilleusement bizarre de la Suède ainsi que ses cloudberry. La finale est plutot sèche et légèrement sexe. Une autre bombe scandinave, difficile d’y trouver quoique ce soit de mauvais.

Patrick 84%
Nez: Agrumes et céréales mouillées. Petite touche fruitée. Très frais. Bouche: Très fraîche, fruitée, offrant une certaine complexité. Finale: Trop courte. Petite touche métallique un peu poche. Balance: Belle complexité, mais finale poche.

Mackmyra Special #07 Framtidstro (Hope)

45.8% alc./vol.
Mélange de la recette « Smoke & Elegant » vieillie dans plusieurs fûts variants de 30 à 200 litres puis affinés dans des fûts de premier remplissage saturé de vin de fruits sauvages (cloudberries). Située dans la province du Gästrikland, la distillerie Mackmyra ouvre ses portes en 1999. Unique à plus d’un titre, Mackmyra est la seule distillerie suédoise à produire du whisky. Elle utilise une orge d’origine suédoise pour élaborer ses single malts. L’eau provient d’une source souterraine alimentée par les monts Valboåsen. Une partie du stock de whisky repose en fûts de 100 litres. Mais Mackmyra utilise également des ex-fûts de bourbon de premier remplissage qui une fois remplis sont entreposés à 50 mètres sous terre dans la mine de «Bodäs». Elle utilise également des fûts de chêne neuf suédois issus d’une forêt située sur l’île de Visingsö, plantée il y a plus de 160 ans afin de pourvoir aux besoins en bois pour les vaisseaux de la marine militaire.

André 86%
Nez doux et liquoreux; bananes, vanille et poires. Fond alcoolisé bien sucré. Belle fraicheur en bouche, on ressent plus intensément les notes de bois neuf et l’alcool également. Les fruits sont bien là mais relégués en arrière plan, les céréales ont elles aussi gagné en importance. L’ensemble est beaucoup plus sec. Finale plus pointue sur des notes de vin blanc s’affublant de rafales de bois sec.

Patrick 89%
Au nez, gâteau forêt noire (chocolat et cerise)… Sucré, très doux. En bouche, nous sommes surpris car le nez laisse présager quelque chose de sucré… On y retrouve plutôt la sève habituelle de Mackmyra avec une amertume de noix. L’ensemble, astringent, donne l’impression d’être plus alcoolisé qu’il ne l’est vraiment. La finale est relativement longue et marqué par les noix (en fait, la « peau » des noisettes). Original, bien équilibré.

Martin 90.5%
Belle couleur jaune paille foncé. J’ai soif. Nez: Citron, fruits des champs et gomme de sapin. Léger avec un fond d’herbe, de vanille et de noisettes. Bouche: Fruits et épices dominés par la signature de poire Mackmyra. Excellent. Finale: Épicée, longue et joyeuse. Organique, le genre de finale qui nous rend heureux du fait d’être plus homme que machine. Équilibre: Framtidstro, espoir comme dans « j’espère que la bouteille n’est pas vide ». Rafraîchissant à l’extrême. Ça doit bien passer avec des pétoncles.

RV 88.5%
Une belle féline, moins rapide mais avec de l’élégance. Plus rond autant au nez qu’en bouche, le chimique de Mackmyra y est toujours mais plus en arrière-plan. En bouche plus affirmé, le grain fait rapidement oublier le feutre. Plus juteux, moins poivré, l’édition spéciale est domestiquée et par conséquent plus douce. Enfin, l’aftertaste qui ne se pointe que 2 minutes après la dernière gorgée est surprenante.

Mackmyra Special #08 Handpicked

46% alc./vol.
Recette résultant d’un mélange des maturations fûts de bourbon, de xérès et finalement de fûts de chêne Suédois et Américains neufs, puis une maturation supplémentaire en ex-Sauternes casks.

André 85%
Passablement de sucré et de bois sec dans cette nouvelle édition. Étrangement sec en bouche malgré l’apport du fût de Sauternes et ponctué de notes de sève d’arbre, un peu amer comme livraison… Je m’attendais à la présence plus importante du fût de sherry mais ce n’est pas le cas. Aussi rond en bouche qu’au nez, liquoreux et agréable, texture enveloppante mais faiblesse au niveau de la gamme d’arômes qui sont assez limités. Finale de bonne longueur mais sans surprise aucune.

Patrick 87%
Un whisky original s’il en est un ! Riche et complexe, un whisky vraiment trippant qui s’améliore à chaque gorgée. Nez : Parfum d’herbe sucrée et de bois. Un peu étrange, mais tout de même agréable. Plus il respire, plus le sucre du Sauternes devient évident. Bouche : Sucre sirupeux marqué par la vanille et les herbes. Le tout est complété par de la sève et une belle amertume. Meilleur de gorgée en gorgée. Finale : S’étire sur la sève et quelques épices du bois, qui rappellent subtilement un bourbon.

Martin 88%
Nez: Échine du malt classique de Mackmyra, noyée dans une vague de jujubes petits nounours bien sucrés. Vin sucré. Bouche: Bois poussiéreux, céréales et fruits bien sucrés. Riche et épicé. Vanille, herbe, ananas et léger xérès. Finale: Longueur agréable, supportée par les épices du fût, la texture du malt et la variété des saveurs vertes. Équilibre: Pas le plus grandiose des Mackmyra, mais comme tous ses frères il sait frapper de par son originalité.

Mackmyra Vit Hund

46.1% alc./vol.
ART NR # MV-001. Vit Hund signifie white dog en suédois, qui est un new make donc un whisky n’ayant subi aucune maturation.

André 82%
Nez défini et tranché, genièvre-gin et ça ressemble beaucoup à de la grappa (c’est ce qu’on m’avait dit d’ailleurs) de part son côté très fruité à saveur de raisins assortis d’un côté floral un peu bizarre. Bouche épurée et claire – le taux d’alcool y est pour quelque chose – les raisins prédominent et des odeurs florales complètent le tout. Finale relativement douce, ponctuée de raisins et d’une touche de citron.

Patrick 79%
Il est toujours amusant de découvrir le new make d’une distillerie qu’on aime bien. Mais parfois, ça nous fait réaliser à quel point ils sont habiles avec le vieillissement de leur whisky! Nez : Parfum de grappa mélangée à un new make de whisky. Bouche : L’alcool et des fleurs qui y macèrent, avec quelques épices subtiles. Finale : Épicée avec une touche d’agrumes.

MacNair’s Lum Reek 12 ans Blended Malt

46% alc./vol.
Assemblage de single malt de deux distilleries d’Islay et des deux distilleries du Speyside ayant séjourné dans des fûts de Bourbon, de Red Wine Casks et de Sherry Pedro Ximenez.

André 83%
Grains de café enrobés de chocolat noir fumé, poires, céréales au miel, fumée de tourbe discrète, beau nez camphré sucré, bien défini mais pas trop rude. La bouche manque un peu de texture et on ressent la dilution. Belles notes de cannelle poivrée, tourbe verdâtre et herbeuse, camphre bien doux, sucre blanc, sel de mer, poires nappées de miel, fruits séchés. Ça descend très bien ce whisky… Finale mentholée, tourbe herbeuse camphrée, influences maritimes, cerises et fruits séchés, malheureusement un peu courte. Un bon sipping Blended à la croisée d’islay et du Speyside.

Patrick 89%
Intense et bien balancé, avec tout ce qu’on recherche dans un scotch tourbé. Nez : Un beau parfum de fumée de tourbe végétale et subtilement floral et poivré. J’ai hâte d’y goûter! Bouche : De la fumée de tourbe poivrée et florale, avec une bonne dose végétale et une touche de café. Finale : D’une belle longueur, fumée et poivrée.

Mad River Distillers Corn Whisky

48% alc./vol.
Batch #8, bouteille #25

André 79%
Dans la section des whiskies de céréales indigènes, on a vu beaucoup mieux, mais au moins on a ici un whisky qui a un certain raffinement sans trop s’éloigner des sentiers balisés traditionnels. Le nez est agricole et fait encore référence aux saveurs de « small batch » et de travail à petite échelle. Le grain de maïs n’est pas nécessairement à l’avant-plan, camouflé derrière ces flaveurs un peu fermières et de sucre bizarre, le nez est un peu débalancé et démontre un certain manque de finesse. Je lui trouve beaucoup de ressemblances au new avec le Pemberton Canadian whisky. La bouche est douce et sucrée, tarte meringue et citron, gélato citron-agrumes, oranges, céréales agricoles avec une petite morsure alcoolisée en finale de bouche. Le 48% d’alcool n’est pas perceptible et sa douceur en bouche est assez étonnante. Finale qui tient la note relativement longtemps, les saveurs agricoles signent et persistent, avec des soubresauts à saveur de citron et agrumes et de céréales sucrées.

Patrick 80%
Nez: Le parfum me fait plus penser à du new make qu’à du whisky. Bon, du new make de corn whisky, mais du new make tout de même. Toujours est-il que ce new make, en plus des effluves de maïs sucré, présente aussi des notes fruitées et une pointe de gaz (essence). Bouche : Toujours le new make, avec en bouche sensiblement la même chose qu’on avait détecté au nez : maïs sucré, fruits et gaz. Bouche : D’une belle longueur, surtout marquée par le gaz. Balance : Définitivement trop jeune. Pas mauvais, mais pour y trouver vraiment du plaisir, je vais attendre quelques années. D’ici là, si je veux boire quelque chose qui ressemble à du moonshine, je vais boire du « vrai » moonshine, pas un whisky trop jeune.

Martin 74%
D’une pâleur entre crème glacée à la vanille et mayonnaise. On espère que ça goûte plus la première que la seconde. Nez: Le maïs a une énorme difficulté à percer un brouillard épais de new make de jeune alcool de mélasse. Quelques fruits tentent de montrer un côté rédempteur. Bouche: On baigne dans des notes sucrées, légèrement citronnées. Le maïs se montre un peu plus, mais pas encore assez. Finale: Bien que le new make refuse de céder de la place, c’est ici qu’on sent le plus l’influence du grain. Petit goût métallique qui ne serait pas là avec un vieillissement approprié. Équilibre: Maturation, maturation, maturation. La tentation est peut-être forte de vendre son alcool dès que possible, mais bon dieu cessez de nous offrir des produits incomplets.

RV 85.5%
Si on troque l’originalité pour le travail acharne on peut tout autant obtenir satisfaction. Odeur somme toute assez standard même si ça manque de vinaigre, ce qui n’est pas absolument un défaut. En bouche bonne balance, avec le piquant de l’alcool qui joue sur les papilles sans trop le brusquer. Finale plus gouteuse avec l’ajout d’un grain de blé légèrement brule. Très facile et boire et pour la difficile tâche de convertir les néophytes a l’expérience du jus de popcorn.

Mad River Distillers Rye Whiskey

48% alc./vol.
Batch #9, bouteille #83

André 82%
Rye assaisonné à la cannelle, mélange de fruits rouges poussiéreux et épicés, la pomme cannelle. En bouche, le whisky est soutenu, fortement épicé et poivré, le rye sans ambivalence. Malgré tout, la texture en bouche est un peu trop fanée mais l’intensité des saveurs est agréable, spécialement le poivré qui perdure longtemps en finale et qui s’accompagne de cerises écrasées. Dans la vague micro-distillery craft style, ce rye respecte la tradition du style sans tomber dans les clichés. Une belle découverte.

Patrick 80%
Dans quelques années, ce whisky sera probablement excellent. Mais présentement, comme bien des micro-distilleries, ils ont rushés un peu trop la mise en marché. See you in a few years, pals. Nez : Épices, pommes, herbes, citrouille… Mais l’ensemble n’est en fait pas trop loin du vulgaire new make. Bouche : Épices, chêne brûlé, caramel et touche de poivre. Globalement, trop chêne brûlé qui tente maladroitement de cacher la saveur de new make. Finale : D’une longueur moyenne, avec un mélange d’épices et de new make.

Magilligan Pure Pot Still

43% alc./vol.

André 88%
Superbe nez énigmatique, une belle fraicheur verte et de fruits rouges (du type produits par certains fûts de bourbon). L’arrivée en bouche est claire et très herbeuse, sucrée et offre des notes d’eucalyptus. Finale de savates vertes et de réglisse noire, un mélange assez unique et intriguant. Très particulier et unique. Wow !

RV 87.5%
Térébenthine, trèfle brulé et ce qui semble être de la tourbe lointaine. En bouche c’est un coup de tourbe jaune presque sucrée, assez intense et non-subtile (mais c’est loin d’être un défaut). La finale de sel marin est peu courte mais pour un Irish c’est vraiment bien.

Maker’s 46 Cask Strength

54.45% alc./vol.

André 89.5%
Si ce whisky était un film, il serait The Duke of Hazzard avec Jessica Simpson en costume de bain lavant le char orange à 37 degrés dans le sud des States. Nez moelleux, étonnant que l’alcool soit aussi bien caché derrière la cannelle et les petits fruits rouges sauvages, les cerises muries, les fruits secs, les épices. En bouche, sérieux 56% d’alcool ?!?! Doux, doux, le blé amoureux et moelleux, clou de girofle, cannelle, cerises, raisins secs, poivre noir… mais un léger astringent tannique en finale de bouche. Finale longue et douce, bien balancée, les fruits rouges, les cerises roulées dans les épices et le poivre. Un superbe bourbon avec un twist de blé vraiment unique, des saveurs exquises. N’eut été du léger tannique en finale de bouche, il aurait passé la barre du 90% easily.

Patrick 89%
Maker’s Mark a son meilleur, avec une tonne de bois brûlé en prime! Pas un bourbon pour les enfants, mais amateurs du genre ne pourront plus s’en passer. Nez : Cerise, cannelle, fruits secs, épices et caramel chauffé. Bouche : Bois brûlé hyper intense, caramel, épices, cerises, cannelle, raisins secs et poivre noir. L’ensemble est plutôt tannique tellement le bois est intense. Finale : Longue, intense et savoureuse.