Woodford Reserve Master’s Collection New Cask Rye

46.2% alc./vol.

André 84%
Nez puissant et musclé d’épices, de miel, de cannelle et de vanille auquel s’ajoute les petits fruits sauvages. Outre la différence de couleur entre les deux embouteillages, le nez est la confirmation directe de l’expérience, ce même nez qui est par contre rapide à s’assagir, accentuant par la même occasion la force de son arrivée en bouche, les épices et la cannelle explosant littéralement à la première gorgée. Le crescendo textural au départ très lisse gagne en robustesse à tout les niveaux et la conjonction des épices et du seigle aiguise le tout très fortement. Ceci affecte aussi la finale qui s’étire longuement sous l’égide des épices et des fruits sauvages me rappelant la saveur des bonbons jujubes.

RV 84%
Preuve gustative que « baril + expérience » n’égale pas un whisky plus goûteux. Contrairement au baril âgé, je retrouve le Woodford Reserve un peu plus standard, crémeux autant au nez qu’à la bouche, avec un mélange de yogourt dulce de leche et de bois. Avec une belle profondeur de bois de cyprès, me rappelle un peu le seasoned oak mais avec le mordant du seigle. Toutefois l’expérience manque un peu de sucre en finale. Un bon whisky mais c’est beaucoup l’expérience que le goût qui sera retenu.

Martin 83.5%
Nez: Seigle grillé et vanille tout de go. On sent immédiatement le 100% rye et le fût de chêne neuf. Je m’excite rapidement, ça me rappelle un peu le tout récent Alberta Premium Dark Horse. Par la suite débarquent les épices, qui deviennent cannelle et rayon de miel qui deviennent à leur tour petits fruits séchés. Bouche: Débute avec une vague franche de vanille rapidement déclassée par un uppercut d’épices pour finir en caramel de type lait Eagle Brand cuit. Ouf, ça m’épuise… Finale: Seigle all the way souligné par le chêne et les épices. Le tout chapeauté par un souffle de pumpernickel traditionnel allemand, considérablement plus subtil que tout le reste de l’expérience. Équilibre: Belle parabole. Nez prometteur, pétards à mèche en bouche, atterrissage en douceur à la finale. Loin de Felix Baumgartner mais quand même…

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