45% alc./vol.
RV 82.5%
Le mont Ben Nevis ou l’un des ses cousins des Highland qui perd de son charme une fois les nuages de son sommet levés? L’un des nez les plus changeant que je n’ai jamais vu : à l’ouverture, à peu près seulement du sherry et du malt. Après quelques secondes, c’est la poussière et la cendre, puis quelques autres secondes/minutes plus tard on saute dans les champs avec la canneberge et les noyaux de cerise, et ultimement ça s’adoucit vers le raisin. En bouche, on oublie toute trace de cendre, c’est la vanille, la muscade, le moka et les feuilles fraîchement tombé qu’on goûte, avant un petit sursaut de vinaigre balsamique en début de finale. Or, l’aftertaste de cannelle manque de longueur et de profondeur. Un whisky certes intriguant dès le début mais qui fait tomber le mystère un peu trop rapidement, et un peu trop cher, mais ne serait que pour son nez, il vaut bien une petite visite sans y prendre racine.