Tullibardine 1993 Sauternes Finish

46% alc./vol.
Réputée depuis très longtemps, l’eau des collines avoisinantes entraîna la construction de plusieurs brasseries dans la localité de Blackford. En 1947, William Delme Evans racheta l’une d’entre elles et la convertit en distillerie bien que des contraintes techniques et administratives (déjà !) lui aient compliqué singulièrement la tâche. La première distillation eut lieu en 1949 sous sa direction jusqu’à ce que des problèmes de santé le contraignent à vendre son entreprise en 1953. Mise en sommeil en 1994, la distillerie ne reprit ses activités qu’en 2003, rachetée par le groupe actuel. Malgré les aménagements et modifications apportées, une attention particulière a été accordée au maintien des méthodes traditionnelles de production.

André 83%
Comment l’affinage en fût de Sauternes (vin sucré) peut –il donner un nez si acéré (tout comme le Glenmorangie Nectar d’Or) Nez fruité et vineux, mielleux. Celui-ci s’adoucit agréablement rapidement sans perdre de son ardeur en bouche dû surtout aux vagues de gingembre et aux notes vineuses… un ensemble que l’on aime ou déteste. Finale fruitée (principalement cerises) et épicée (gingembre) avec tout de même un beau retour sur l’orge nivellant le tout. Un single malt pour sûr singulier mais aussi qui ne plaira certainement pas à tous.

Patrick 90%
Sucré et fruité au nez. Une douceur surprenante en bouche lors de l’arrivée en bouche. Très onctueux, extrêmement fruité, chocolaté, sucré. Vraiment très sucré. Au point d’avoir douté de sa provenance! Petite pointe épicée avant la finale qui s’étire sur un mélange de fraises et de cassonade. Idéal si vous êtes une bibitte à sucre. Bon pour les chauds après-midi d’été ou en digestif l’hiver.

Martin 86%
Nez: Vieux vin, chêne poussiéreux. Orange, raisins et caramel. Sirop pour la toux. Bouche: Gingembre,noix, raisins et fruits confits. Bonne texture soulignée par des épices soutenues. Finale: Impression de vieux xérès vineux allié à la planche de chêne poivrée et poussiéreuse. Équilibre: Un cask finish qui saura séduire les amateurs de sauternes ou de sherry ou bien encore de vins-dessert, mais probablement moins aux autres.

RV 86%
Doux grain, et du foin. Lointain. Bourbon. Aussi lointain. En bouche, une tourbe a la Clynelish tente de s’installer mais l’alcool prend beaucoup de place, ce qui n’est pas nécessairement désagréable. La finale est encore mieux avec le foin et la tourbe fraiche qui se mélangent, menant un combat de faible intensité mais de longue durée. Manque d’éclat, celui-ci ressemble a la pointe d’un iceberg plus menaçant qui aurait du sortir davantage.

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