45.8% alc./vol.
Assemblé à partir de fûts de second remplissage à qui l’on a donné une nouvelle vie en rebrulant leur intérieur, après les avoir grattés et poncés. Pour éviter la rupture de stock à moyen terme, certaines distilleries préfèrent anticiper en commençant à supprimer les références à l’âge de ses nouveaux embouteillages. Storm est le premier d’une série parue au cours de l’année 2013. (Storm, Dark Storm et Port Rhuige)
André 85.5%
Fût de chêne caramélisé saupoudré de coconut et de bananes poivrées. Il fait définitivement bien beau à l’ombre de Neist Point même si le vent du large apporte son lot de saveurs distinctives. On n’est pas loin de la mer, ça sent la plage et le poivre distinctif de Talisker à plein nez et la fumée du fût un peu carbonisé aussi, un mélange de sauce BBQ fumée et poivrée peut-être. Je retrouve des similarités de fruits rouges à certaines saveurs qui me rappellent les fûts de sherry mais je ne peux confirmer qu’il y en a eu utilisation dans le cas présent. La bouche est franche et robuste, fruitée, poivrée, fumée et délicatement salée. Au départ, je le trouvais plutôt doux mais, chacune des gorgées en augmente la vigueur. Globalement, un Talisker qui se situe entre le Port Rhuige et le Dark Storm… fruits, sel et poivre, charred du fût de chêne.
Patrick 85%
Au nez, les notes fruitées sont surprenantes, surtout après avoir goûté au 10 ans. Le tout est accompagné de notes de meringues et de charcoal. En bouche, un peu de poivre à la Talisker, mais toujours les fruits (melon-miel et caramboles) et la meringue. La finale est poivrée et fruitée et somme toute intéressante. Un très bon whisky, mais il y a un petit manque au niveau de la balance qui m’accroche. A l’aveugle, malgré les notes poivrées, j’aurais eu de la misère à reconnaître la distillerie. Le whisky est nommé Storm… Ouin. Faut comprendre qu’en Écosse, une chute de neige d’un pouce est pour eux une tempête.
Martin 84.5%
Joliment ambré et doré. Majestueux Solaris. Nez: Honteusement timide au nez. Pratiquement aucune fumée, et le sel de mer propre à l’île de Skye tarde à se montrer. Un peu d’orge et de miel diffus se montrent, mais n’empêchent pas ce nez de ne nous offrir qu’un verre d’eau du robinet garni d’une pointe de fruits à la fin. Bouche: Ah! Ici ça se développe un peu. La texture, quoiqu’un brin aqueuse, est très agréable. Fortes notes maltées de fruits rouges et de fleur de sel. Retour en force des céréales et du miel, sur un mince nuage de fumée. Finale: Pas extraordinairement longue, mais intéressante. Poivre et fruits séchés, toujours soulignés par un voile discret de fumée. Équilibre Pas mauvais du tout, mais de là à parler de tempête… Quelques notes ne sont pas au rendez-vous pour mériter le nom Storm…