Old St.Andrews Clubhouse

40% alc./vol.

André 76%
Malgré le fait que les céréales son à l’avant-plan, ce whisky offre de beaux arômes et est agréable. Oranges, boisson au citron, raisins verts, poires, vanille, caramel et miel. En bouche, les céréales de grains séchées nappées de miel et de caramel, motte d’herbe verte, fruits tropicaux, oranges, raisins verts, touche de réglisse rouge et de fumée éloignée. La texture est moche, liquide et diluée, l’ensemble manque beaucoup de structure. Courte finale de gingembre et de poivre.

Patrick 85%
Sans être original, c’est suffisamment bon pour que vous n’ayez pas de regrets d’avoir acheté ce whisky uniquement pour la bouteille en forme de balle de golf! Nez : Parfum léger de… Heu… Scotch? Bref, de l’orge, des céréales, un petit quelque chose de fruité très subtil. Bouche : De l’orge épicée, du bois, de la cassonade, un peu d’oranges. Finale : D’une longueur moyenne et boisée.

Martin 83%
Nez: Melon, miel et malt. Céréales mouillées, fleurs et épices. Petits fruits et touche de caramel. Bouche: Crème fraîche, gazon et miel. Épices et bois, fruits, particulièrement les oranges. Finale: Chaude, parsemée de touches d’acétone et de bois. La longueur pourrait être un peu plus poussée, mais les notes de base y sont. Équilibre: Beau petit scotch sans grande personnalité, mis à part celle de sa bouteille en forme de balle de golf, hommage au fameux terrain de St-Andrew’s.

RV 82%
La suspension est hors paire, la balade confortable mais c’est tout de même un véhicule de tous les jours. Du miel épicé et du malt agréable précèdent l’arrivée en bouche dotée d’une texture très moelleuse, le point fort de ce whisky. Quoiqu’avec un milieu aussi intéressant, la finale décevante était probablement prévisible; le miel de celle-ci est conçu comme la peau d’ours où tu veux davantage servir quelque chose pour plaire à ta blonde qu’à toi-même.

Old St.Andrews Fireside 12 ans

40% alc./vol.

RV 78%
Même en restant conservateur avec de la tourbe on peut manquer son coup. Nez de tourbe de blend; lire ici un peu trop domestiqué. L’arrivée huileuse est bien tourbée, mais davantage la tourbe que l’on trouve dans le Highland Park, donc loin d’Islay, plus crasseuse. En bouche par contre, ça ne coule pas bien, comme si l’on avait versé un Highland Park très ordinaire sur du ciment. Un rare blend tourbé que pour lequel je préférerais un bon Speyside anonyme.

Old St.Andrews Nightcap 15 ans

40% alc./vol.

RV 87%
En sachant ce qui nous attend, les rondeurs callipyges du contenant s’appliquent métaphoriquement au contenu de cette sexy blend. Petit pif doux, inoffensif et de belle silhouette. Toujours en finesse et douceur, l’arrivée est chaude, et la finale très suave. Dorénavant, je pourrais dire que le nom blend peut porter le genre féminin.

Old St.Andrews Twilight 10 ans

40% alc./vol.

RV 81%
Un Twilight et une rhinoplastie s’il-vous-plait. Pour un whisky avec l’adjectif « fresh », le nez est pas mal moisi, piteusement lowlandesque dans le mauvais sens du terme (il y en a réellement un bon?). Heureusement, le miel suit et transige vers une finale très fraîche, qui porte ce whisky à franchir la barre des 80.