Michel Couvreur Fleeting Single Cask

45% alc./vol.
Le Fleeting, fût #1 sur 750, est un single malt whisky distillé en 1999, il résulte d’une double maturation : dans un premier temps en fût ayant subi une chauffe importante et peu imprégné en vin puis en « butt » (fût espagnol de 500 litres ayant été préalablement imprégné de vin de Pedro Ximenez). Après réduction à 45% d’alcool avec l’eau d’ Écosse, seulement 750 bouteilles de 70cl sont obtenues.

André 84%
On peut réellement sentir l’effet du fût de sherry au nez et en bouche, passablement fruité et de sherry en arrière-plan, du sucre brun aussi et du miel. Ce même miel prédomine à mesure que le whisky s’aère, s’adoucissant progressivement. En bouche, le sherry est omniprésent s’asséchant un peu en fin de bouche. La finale est constituée de bois poussiéreux soutenu par l’alcool. La rétro-olfaction à saveur de raisins secs et de céréales Raisin Brand. Bien construit sans sans singularité.

Patrick 78%
Un whisky qui est tout sauf “fleeting”: Gros et intense, mais pas vraiment bon. J’avais seulement un échantillon d’un demi-once, et la majeure partie a aboutie dans l’évier. Nez : Un beau mélange de fruits mûrs et frais, le tout recouverts de sucre. Bouche : Ouf. Fruits trop mûrs, presque pourris, bois pourri brûlé et quelques épices. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

RV 81%
Marque maison de malt de moisson. Un peu moins mielleux qu’à l’habitude, le grain est une fois de plus la marque de commerce de ce liquide, et colle au palais avant même de l’avoir en bouche. Poussière et herbes sont captables avant la finale de grain un peu ordinaire. L’odeur reste alors le point fort, dans un whisky à douces tendances canadiennes où la cassonade remplace le miel qui semble toujours vouloir se montrer le bout du nez, mais qui n’arrive finalement pas, ou trop peu. Si le prix n’est pas un facteur, à garder pour les soirées où l’on veut se rendre ivre sans trop y penser, mais où l’on cherche tout de même une meilleure alternative qu’un blend sans nom.

Michel Couvreur Grain Whisky 4 ans

44% alc./vol.
Le seul whisky Michel Couvreur non-affiné en Bourgogne. Conçu entièrement en Écosse selon les paramètres de Michel Couvreur. Mélange de céréales diverses; orge, seigle, maïs et vieillis par la suite pendant 4 ans.

André 81%
Pas mon style de whisky, trop jeune, trop dominé par le bois. Ce qui est intéressant avec ce whisky, c’est le jeu des céréales, biens senties en bouche, l’apport de chacune à l’ensemble. Ce qui peut par contre déboussoler certains adeptes, car le whisky tire un peu partout à la fois. Bouche axée sur les céréales et la vanille, conservateur et manque de nuances. La bouche est également fortement iodée, les céréales toastées, la vanille, un peu trop franc en bouche. Finale, sur les céréales salées et la vanille.

Michel Couvreur Intravagan’za

50% alc./vol.
Maturation en fûts ayant contenu du Vin Moscatel et du Oloroso Sherry.

André 75%
Forte influence du vin de Moscatel, avec une sensation visqueuse et licoreuse au nez, fruits rouges séchés, bois toasted, cosses de poires nappant un bol de céréales séchées roulées dans le caramel. Très doux en bouche niveau texture, la bouche développe de grosses saveurs sulfureuses dès le départ…ouch… Ça goûte le jeune alcool de céréales, le caramel et le chocolat au lait, du poivre et beaucoup d’épices. Je cherche l’influence du sherry, pratiquement absent hormis quelques soupirs de fruits rouges épars. Finale hyper épicée, sèche et céréalée.

Patrick 77%
Nez : Nez de moscatel avec fond de chêne, de fleurs, de poires.  Bouche: Tour croche. Saveur très puissante de mauvais vin. Dommage, le nez et l’arrivée en bouche laissait présager quelque chose de mieux. Finale : Assez longue, mais s’étire sur la note de mauvais vin. Balance : Not worth it. 
2e éval: Patrick 82% Quand tu n’as jamais assez de fruits dans ton whisky… Ou qu’en fait, tu n’aimes pas vraiment le whisky, mais que tu as un faible pour les vins fortifiés. Nez : Un parfum très doux, très sucré, très fruité. À l’aveugle, je croirais plutôt avoir affaire à du vrai vin fortifié, pas du whisky qui vieillit dans son fût. Bouche : Une barre de chocolat au lait aux fruits et au caramel avec une touche de chêne épicé. Finale : D’une longueur moyenne, remplie de (trop de) fruits mûrs

Martin 87.5%
Nez: Céréales, gruau et noisettes, particulier mais intrigant. Raisins secs, zeste d’orange et chocolat au lait. Pâte de fruits. Bouche: Les raisins en premier, avel miel et épices, muscade, clou de girofle, malt grillé, cuir tourbé. C’est agressif, mais c’est bon en même temps. Finale: Assez longue et chaude, reposée sur une planche de chêne qui flotte su une mer de raisins, de vin chaud, de poivre et de compote de pommes. Équilibre: Je ne sais quoi trop penser de cet embouteillage ma foi original. Influence marquée des fûts alliée à un spirit qui a réagi différemment. J’aime bien, tant que ce n’est pas à un prix de fou. De quoi impressionner la visite.

RV 82%
Que ceux qui ne jurent que par les scotches fortement maltés s’abstiennent. Tient vraiment du whisky de grain non tourbé, on est très loin du Clearach du même producteur. Autant au nez qu’en bouche, on parle céréales, avec une finale longue pour un whisky de 3 à 4 ans et somme toute une belle chaleur de grain à peine fumé mais c’est à peu près tout. On s’approche davantage des whiskies de grain et à la limite des bourbons, mais on est à des kilomètres d’un single malt traditionnel.

Michel Couvreur Malt Scotch Whisky 12 ans

43% alc./vol.
Bouteille #52333

Patrick 92%
Une bouteille qui ramassait la poussière depuis des années dans la Whisky Room. Ne la cherchez plus, je l’ai bue jusqu’à la dernière goutte! Yep, au risque de sonner un comme un vieux schnouk nostalgique, on en fait plus des comme ça. on en fait plus des comme ça, et c’est dommage. Un whisky spectaculaire. Nez : Xérès et touche de fumée portée par un chêne savoureux. Bouche : Xérès chaleureux, tourbe fumée, chêne brûlé et pointe de vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Michel Couvreur Pale Single Malt

45% alc./vol.
Single malt de 12 ans vieilli intégralement en fût de sherry Fino.

André 85%
Nez marqué par les céréales maltées, puis mélange de fruits à chair puis de fruits rouges. Cerises éventées, framboises, poires, zeste de citron et cosses d’oranges, vanille. Superbe texture en bouche, moelleuse. Les notes découlant de l’utilisation du sherry cask sont plus marquées en bouche qu’au nez. Grosses notes salées, crème vanillée, zeste de citron, ananas, pommes vertes roulées dans le poivre, poires, oranges. À certains égards j’ai des saveurs qui rappellent aussi un Sauternes finish. La finale est poivrée et salée, bien citronnée également.

Patrick 91%
Un beau whisky super savoureux, qui a comblé de bonheur l’amateur de whisky au xérès que je suis. Comme la plupart des Michel Couvreur, ce whisky est un “must have”. Nez : Un parfum dominé outrageusement par du xérès délicieux, avec de beaux fruits sucrés, du caramel et de la vanille. Bouche : Du xérès chaleureux, avec des fruits des champs, de l’orange, avec du caramel, de la vanille et une touche de bois épicé. Finale : D’une belle longueur, fruitée et boisée.

Martin 87%
Nez: Pâte de fruits, dattes, cerises, bois et vin chaud. Céréales et cassonade complètent bien. Bouche: Pommes mijotées, cannelle et cassonade. Épices, chêne et poivre noir. Caramel et vanille. Finale: Bien épicée et sucrée, avalanche de pommes et de vin. Équilibre: Un excellent dram original, un pur délice, ceci dit si on parvient à le trouver de ce côté de l’Atlantique…

Michel Couvreur Pale Single Malt 12 ans

46% alc./vol.

André 83%
Le sherry se dévoile au nez et en bouche mais se préserve bien de se livrer aux yeux du dégustateur. Belle surprise au nez, les fruits et odeurs de sherry sont bien présentes sans être omniprésentes. Tout comme le Grain Whisky, le sel est aussi partie prenante de ce whisky, ce qui est un peu ambigu avec les rondes saveurs de fruit et du xérès. Bien rehaussé pas les notes d’anis et un peu épicées qui en s’ajoutant au sel nous donne un whisky aux quatre vents. Personnellement, j’ai été un peu déstabilisé par les saveurs mélangées au xérès. Finale puissante avec dualités de saveurs musclées et fruités.

Michel Couvreur pour l’ambassade de France au Japon

44% alc./vol.
5 Ans d’âge, Réserve de l’ambassade de France au Japon. Bottle #042718

André 86.5%
Confiture de fruits sauvages, cerises, bon taux de sucre, pommes rouges, poivre de cayenne. La bouche est très relevée, beaucoup de cannelle et de poivre de cayenne qui fraternisent avec les saveurs de fruits divers; pommes, cerises, fruits rouges. Belle texture onctueuse avec des bras bien gras qui vous enlacent amoureusement. Finale très épicée, la cannelle prédomine avec pas mal d’affront. Un couvreur qui tranche d’avec les embouteillages précédents, surtout du fait des épices prédominentes.

Patrick 90%
Un excellent whisky avec tout ce qu’il faut à la bonne place. Les japonais de l’ambassade ont été gâté ! Nez : Parfum de petits fruits sucrés, de pommes vertes et d’agrumes subtils. Appétissant. Bouche : Sucre blanc et épices, avec de subtils petits fruits et une vanille encore plus subtile. Et un peu de caramel. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Michel Couvreur Single Malt Vieilli en fût de Vin Jaune

46% alc./vol.
1600 bouteilles. Ces fûts proviennent du Domaine de Bénédicte et Stéphane Tissot et sont intensément imprégnés. Ayant connu plusieurs élevages de Vin Jaune (6 ans et 3 mois obligatoires pour l’appellation Vin Jaune), ils sont livrés non rincés, encore frais de vin – la lie et le voile étant encore présents. Élevés prndant 8 ans dans les parties très humides du chai, une légère réduction est nécessaire afin d’obtenir 46% vol. d’alcool. Bouteille de 500 ml.

André 79%
Vite comme ça, ça me rappelle un whisky en fût de Sauternes, le côté sucré onctueux du whisky est délectable, cosses de poires trempées dans la crème à la vanille, amandes non salées. Bouche sirupeuse, belle onctuosité, saveurs de salade de fruits et de vanille, quelques épices et fruits rouges, simple dans l’ensemble, notes de toffee, butterscotch, oranges, J’ai goûté un vieux vin des années 60 du Jura en SAQ et la finale me rappelle ces saveurs pas mal singulières, que j’ai de la difficulté à décrire. Philippe de la SAQ me disait que ce type de vin ne plaisait surtout pas à tout le monde. Ce whisky me laisse sur ma faim, peut-être dû au fait que je n’ai pas de référence au vin jaune et que les saveurs sont dans une palette qui m’est inconnue. Outre cela, la texture et la finale n’est pas si bien structurée et l’éventail de saveurs limité, ce qui explique mon engouement différent de celui de Patrick.

Patrick 89%
Tout simplement très bon, saura faire tripper l’amateur de whisky sucré et tous les autres qui cherchent simplement une alternative au dessert. Nez : Parfum très sucré, rappelant des pommes jaunes trop mûres. Bouche : Riche sucre très fruité, avec quelques notes de bois brûlé. Suave! Finale : Longue, sucrée et très légèrement épicée.

Martin 84.5%
Assez foncé pour un vieillissement en fût de vin jaune. Nez: Miel sucré et raisin blanc. Bois sec et herbe. Vanille et noix. Bouche: Arrivée en bouche sirupeuse et sucrée. Les épices prennent rapidement le fer de lance. Raisins blancs macérés, pommes mijotées, melon miel et sucre en poudre. Épices et chêne. Peut-être même un petit peu trop sucré. Finale: Chaude et agréable, elle rappelle quelques bons cask finishes, mais on dirait que son exubérance sucrée agaçe un peu. Équilibre: Bien plaisant, une autre expérience unique qui restera justement, unique.

Michel Couvreur Spirale 18 ans

51% alc./vol.

RV 92.5%
Devant le fond avec le verre le plus pesant dont on dispose. Dès le nez c’est le retour du Blossoming Auld Sherried où le bois se ferait plus sentir que le sherry, dans une profondeur que je considère au carré ou au cube d’autres bons whiskies. Orange confite lourde et sucrée puis OUCH vive l’alcool mais AYOYE en même temps: ce whisky est pourquoi je bois. Un peu d’armagnac et d’alambic charentais, le sucre dur fait rentrer la langue dans le fond du palais. Quel poids, quel force savante et quel confort. À ce prix, la note n’a pas le choix de souffrir un peu, mais ce n’est pas comme si 92.5% était honteux.

Patrick
Nez : Très vineux et caramélisé. Bouche : Beau vin piquant sur la langue, avec de profondes notes boisées, du moût de raisin et un peu de miel. Finale : Longue et chaleureuse, comme on l’aime.

Michel Couvreur The Unique

44% alc./vol.
Grain whisky de 4 ans d’âge.

André 88%
Étonnamment rafraichissant et désaltérant. Les parfums fruités et vanillés apparaissent avec grâce tout en étant robustes. Un whisky de grain vivifiant, s’affirmant avec une irrésistible allure. Un superbe placement, qui a en plus l’avantage, d’être peu cher payé. Superbe.

Patrick 88%
Un bon whisky rappelant en fait un whiskey irlandais! Nez : Sucré, fruits exotiques et agrumes, chêne frais, ainsi que quelques céréales humides. Bouche : Beau chêne juteux, agrumes et cassonade. L’ensemble présente un profil sucré/épicé. Finale : D’une belle longueur et fraîche.

Martin 85%
Jaune vif. Nez: Vague d’alcool assez prononcée à l’avant-plan, suivie d’un peu de grain, de fruits rouges et de canne à sucre. Bouche: Très sucré à l’arrivée. Sucre d’orge, petits coeurs à la cannelle, un peu de chêne et de fraises. Finale: Courte mais plaisante, dans une ambiance fruitée et sirupeuse. Équilibre: Une fois habitué au nez, c’est un beau petit whisky facile d’approche et qui fait différent des autres. Unique, quoi!

RV 82%
Germes de blé, grain vert et pelure d’oignon, voire un peu de poudre d’ail, sans nécessairement être désagréable. En arrivée l’oignon disparait et il est vraiment plus mielleux et son goût de grain tranquille engourdit un peu la langue.. La finale est un peu trop mollo mais son goût de houblon granuleux est efficace. Pas vraiment dans ma palette mais loin d’être un échec.