Longrow 10 ans Peated

46% alc./vol.

André 89%
Ce mélange si unique et distinctif de Longrow; feu de branches de pin sur des mottes de tourbe que l’on aurait fait sur le bord de la mer. La douce brise de l’Atlantique soufflera jusque dans vos narines son caractère salé et maritime. Un whisky très complexe et à développement qui réussira à combler les amateurs les plus avides et ce à chaque étape de la dégustation. La bouche démontre une belle fraicheur, un twist de citron nappé de tourbe. Y’a aussi une `légère vague d’oranges et de nectarines qui s’échappe pour un mince instant, ensuite terrassé par une marée de braise rougeâtre et de tourbe assaisonnée de pin. Très long en bouche, démontrée par une finale très persistante. Une belle complexité, de l’équilibre, de la singularité mais un prix qui refroidit quelque peu.

Patrick 85%
Tourbe et pin au nez, on se croirait dans la forêt, avec une touche sucrée. On se croirait dans la forêt, à se faire cuire des guimauves a saveur de fraises (si ca n’existe pas, ca devrait être inventé!) sur un feu de tourbe! Le goût n’apporte pas de surprise additionnelle, si ce n’est qu’on a l’impression d’avoir à faire à un whisky beaucoup plus jeune. En effet, il gagnerait à être légèrement « arrondi » par le chêne. Pour la moitié du prix, j’en apporterais toujours une bouteille avec moi lorsque je vais à la pêche, mais à ce prix là (surtout pour un 10 ans!), il restera sur la tablette.

RV 89.5%
Les casks strength c’est bien beau, mais les vêtements de semaine peuvent être encore plus sexy que les tenues de gala. Longrow tel que j’aime me l’imaginer, tout plein d’aiguilles de pin encore vertes avec une tourbe lointaine qui se retrouve autant au nez qu’en bouche. La finale, vraiment longue considérant l’âge relativement jeune de la bouteille, est quant à elle agrémentée d’une cerise aigre, d’une avancée de vin et de vinaigre, avec de la pierre de sel en rétro-olfaction. Preuve d’une superbe simplicité franche et efficace.

Longrow 11 ans Red Cabarnet Sauvignon

52.1% alc./vol.
Longrow Red, vieilli pendant sept ans dans des fûts blanc américains usagés avant d’être transféré en fûts de vin Cabernet Sauvignon pour 4 années supplémentaires.

André 87.5%
Nez très challengeant de fruits rouges, de cerises et d’oranges sur une tapisserie de tourbe unique à la Longrow. L’influence du cask finish (?.. 4 ans, on appelle tu ça encore un cask finish?) est bien présente mais il est difficile de l’associer avec quelque chose de précis lorsque l’on est pas un fan de Bacchus. Personnellement, je trouve que ça lui donne des flaveurs de viande à fondue et de cuir. La bouche étonne par sa douceur à l’arrivée pour ensuite gagner en force en se masculinisant rapidement; tourbe fruitée avec, en fond de bouche, une sensation de porosité et des élans maritimes. La finale est un mélange de tourbe salée des îles Écossaises et de saveurs fruitées des Highlands. Certains verront un parallèle intéressant avec le Bowmore 1992 en finition de fûts de vin de Bordeaux. Pour ma part, c’est au niveau de la texture qu’il perdra quelques points mais on ne pourra nier le désir de livrer quelque chose qui sort définitivement de l’ordinaire.

Patrick 90%
Nez: La tournée er le vin se battent violemment pour notre plus grand plaisir. Bouche: Le vin nous réchauffe et laisse sa place à la tourbe, mais avec reluctance. Finale: La tournée prends enfin sa place, pour notre plus grand plaisir. Balance: J’aime ça!

Martin 89%
Nez: Fraises et framboises, fruits rouges, cerise et vin, fumée et charcuteries. Wow, particulier. Bouche: Cuir et tourbe salée. Vin rouge, épices et chêne. Mûres et autres fruits des champs. Finale: Longue et pleine de chaleur et de saveur. Air salin et maritime dans une salade de fruits confits servie sur une planche de chêne mouillée. Équilibre: Une belle fumée maritime en dichotomie avec l’explosion fruitée du cabernet, j’aime bien. J’aurais peut-être réduit le temps en barrique de vin, mais bon… Excellent.

Longrow 14 ans 1992 Sherry Cask Finish

46% alc./vol.

André 88%
Écorce de pin, fumé et tourbé. Très agréable et apaisant. Un scotch à prendre sur une grosse chaise au coin du feu de foyer? Mais quel malheur, difficile à trouver car produit une seule fois par année à la distillerie Springbank.

RV 88%
Peat vert, écorces de pin.

Patrick 90%
Peat vert au nez; Fumée; Ca c’est pourquoi j’aime le whisky! Me rappelle le Connemara Peated, mais en plus mature!

Longrow 14 ans Heavily Peated

46% alc./vol.

André 89%
What a sneaky peaty whisky. Le nez est maritime sans être nécessairement tourbé, du moins de la façon que l’on est habitué de se faire présenter la tourbe. Plutôt fruits tropicaux et jus de citron, salade de fruits dans leur jus, sur une tapisserie de sel et de tourbe singulière, un peu terreuse. On sent la tourbe de façon latente mais c’est plus en bouche qu’il se caractérisera comme étant un whisky « heavily peated ». Mais cette tourbe est à la fois féline et douce, terreuse et sucrée, très inhabituelle. Feeling huileux en bouche soutenant les éléments. Finale où la tourbe prend en importance; bois de feu de plage mouillé, sel et quelques fruits. Excellent, distinctif et challengeant pour l’amateur de whisky.

RV 91.5%
Ce n’est pas parce qu’on fait dans le heavy qu’on se contente de bûcher sur la grosse corde. Dès les premières secondes, Longrow habituel donc de pin, mais aussi un peu plus doux, donc de pain. En bouche, textures, saveurs et pour un whisky lourdement tourbé, enfin cette tourbe se dévoile sans être celle d’Islay, beaucoup plus forestière que maritime. L’aftertaste (de longueur efficace) est parsemé de cerises. Pour quelque chose qui se veut tourbé de manière importante, c’est vraiment plus fin et appréciable que les essais douteux à accents de marketing.

Patrick 91%
Nez : Grosse fumée de tourbe sale et grasse. La mer non plus n’est pas loin, avec une note de filet de pêches mal lavés. Bouche : Toujours la tourbe sale et la mer, mais le tout semble avoir été tartiné sur une tranche de pain qui n’aurait pas passé assez de temps au grille-pain. A la troisième gorgée, quelque chose me rappelle la forêt… Et une poignée de terre! Finale : Longue, épicée, savoureuse. Balance : On aime! Intense, complexe, bien balancé, tout y est! Seul le prix, définitivement trop élevé pour un 14 ans, casse un peu le party.

Longrow 7 ans Gaja Barolo Cask Finish

55.8% alc./vol.
Embouteillage vieilli 18 mois dans des barils de vins de la région de Piedmont en Italie. Édition limitée à 12100 bouteilles.

André 80%
Le nez ne me plait pas. Sent le baril frais fait, un PEU dans le style du Glenmorangie Artisan Cask. Sent l’alcool à friction et la vanille et à la limite vineux. Forte arrivée en bouche, descend rapidement, après, c’est le calme avant la tempête. Comme dans un livre d’Agatha Christie où l’on cherche mais ne trouve pas, ce single malt est une bizarrerie en soi. À l’image du Colonel Moutarde qui a tué Mrs Peecock avec un chandelier, je dirais plutôt que c’est le Gaja Barola qui a tué le Longrow dans la distillerie Springbank. Désolé, mais même en étant singulier, celui-ci ne passe pas le repêchage. J’ai l’impression d’avoir lu un mauvais roman Polar.

RV 87%
Difficile à classer, un peu à l’image du Jura Superstition mais dans tout autre registre. Vraiment pas subtil, il est facile a discerner les composantes lorsque l’on sait c’est quoi. Plus il respire, plus la cocotte de pin typique de Longrow sort. Très nuancé en bouche avec un beau piquant sur la langue et une belle finale fumée, lustrée et douce de bois. Murray le compare a se prendre pour Napoléon dans un asile; si c’est ca, donnez moi un entonnoir pour me servir de chapeau, je pars à la futile recherche du laissez-passer A38, mais je ne veux pas immatriculer une galère.

Longrow CV

46% alc./vol.
Un embouteillage de malt de 7, 10 et 14 ans de barils de sherry, bourbon, porto et rhum. Longrow est le single malt tourbé et distillé deux fois de la distillerie de Campbelltown Springbank.

André 90.5%
Terreau d’empotage et paillis d’écorce de noix de coco. La bouche est superbe, soyeuse et d’une belle exubérance. Assez déboussolant ce Longrow… En respirant, la tourbe émerge, la fumée nait en gagnant en ampleur accompagné du chocolat. Le tout se poursuit en finale sur des notes fruitées d’oranges et de nectarines avec un rappel citron0lime discret mais apportant un infime retour acidulé très plaisant, drapé de noisettes et de Nutella.

RV 87%
Très vineux à l’ouverture, mais une huile d’aiguilles de pin sur terre humide de boisé de conifères où repose un pin touché par la foudre. Se développe timidement sur un fumé nuancé, suivi par une touche de sherry assez courte. La finale est excellente avec un retour sur les aiguilles de pin, par contre agrémenté de bois plus frais, comme si les racines de l’arbre avaient été découvertes. Un scotch des plus sylvicole, le genre que l’on traînerait en renfort pour aller chercher l’arbre de Noël dans 2 pieds d’épais de neige un 9 décembre. Un coup de hache, une gorgée…

Patrick 89%
Délicate fumée-tourbée-salée au nez. Au goût, un agréable xérès s’ajoute à la fumée-tourbée-salée. Le tout baigne dans une vapeur de conifère surprenante et agréable. Un whisky très bien équilibré, qui demande qu’on en prenne une autre gorgée… et une autre… et une autre… Coudonc, qui a vidé la bouteille?

Longrow Handfilled 2021

58.3% alc./vol.
Bottled 9/8/21

André 87%
Un peu brut dans l’approche, sur des notes prononcées de bois séché et de vanille, à la fois végétal et agricole pour ce qui est de la tourbe. Cosses d’oranges, jus de citron et miel. La bouche est céréalée, marquée par les fortes notes de fruits rouges et d’oranges. La tourbe est typique de la maison, grasse et végétale, très fermette même. À l’ingestion, notes citronnées mélangée de tourbe hyper typée, viande fumée, terreau humide. Finale pointue, boisée et épicée, forte tourbe terreuse et agricole.

Longrow Handfilled 2022

58.2% alc./vol.
Bottled 5/4/22.

André 89%
Incroyablement doux, tant au nez qu’en bouche. Intensément marqué par les fruits rouges séchés mélangés de tourbe grasse et végétale et de notes de vin rouge. La bouche est généreuse, les saveurs définies; cerises, fruits secs, tourbe un peu crasseuse et terre mouillée, céréales Sugar Crisp, réglisse. texture franche et asséchée à la fois par l’alcool et les épices soutenues. La finale est poivrée, fruitée et tourbée, sur fond de céréales séchées et de sucre de canne.

Longrow Peated

46% alc./vol.
Remplace le Longrow CV.

André 88.5%
Au nez, il est très léger même si de présentes notes salées et fumées jumelées de raisins verts sont évidentes au nez. Un nez paradoxal avec ses notes à la fois maritimes et aussi tropicales. Je m’attendais à un enz avec beaucoup plus de caractère, mais c’est en bouche qu’il se dévoilera le plus. Au départ très effacé, puis suivi d’une vague de fruits – principalement la pelure de raisins verts – puis une déferlement de tourbe fumée et poivrée. La bouche s’assèchera par la suite sur des filons de sel de mer qui se mélangeront de tourbe terreuse, dans un style médicinal un peu soporifique.

Patrick 90%
Nez: Nez de tourbe pas subtil. Enfin, un peu: des notes herbeuses et fruitées viennent tout de même règne l’ensemble plutôt intéressant. Bouche: Feu de la fumée tourbée, qui s’adoucit sur une petite touche fruitée et herbeuse. Définitivement pas la tourbe d’Islay, celle-ci est plus herbeuse et terreuse. Finale: Toujours la tourbe, qui s’étire délicieusement longtemps! Balance: Un beau whisky tourbé comme on les aime!!

Martin 88%
Nez: Légère tourbe salée avec un peu de miel et de raisins verts. Fruits tropicaux et herbe fruitée. Bouche: Melon miel et tourbe verte. Orge, canne à sucre et épices complètent le party. Finale: Poivrée et tourbée sur une belle longueur de chêne. poire, melon et raisin vert. Équilibre: Bien tourbé, mais bien sucré aussi. Particulier, ce n’est pas Islay, mais c’est tout de même une belle dose de peat.

RV 87%
Une boxeuse un peu trop raffinée, mais qui a quand même du punch. Peut-être est-ce le changement de nom mais les fruits semblent plus présents que dans l’ancien CV: abricots, ananas et miel. Même chose sur les papilles après une étrange transition, et suivi de le même chose entre la bouche et l’aftertaste, très typée.

Longrow Red 4e Édition 12 ans Pinot Noir Finish

52.9% alc./vol.
Édition limitée de 9000 bouteilles. Ce Longrow Red s’inscrit dans la ligné des éditions limités Longrow Red, qui associent le style fermier et marin de Longrow à des fûts de vin. Celui-ci est élevé 11 ans en fûts de Bourbon pour une finition de 1 an en fûts neufs de Pinot Noir Néo-Zélandais.

André 91.5%
Approche très fruitée au nez ; berries, confiture de fruits, gâteau aux fruits, marmelade d’oranges, puis montée de tourbe mouillée et terreuse. Le nez est singulier mais pas nécessairement difficile d’approche. Belle sensation en bouche, fluide mais avec des saveurs prononcées de fruits secs, de fruits sauvages, belles nuances tanniques et épicées provenant du fût mais qui ne gâchent pas les autres saveurs. Mélange de fruits sauvages, de réglisse rouge et de tourbe terreuse et poivrée. La finale est en crescendo poivré et épicé avec une sensation de fumée terreuse en arrière-bouche, un mélange bizarre mais on les saveurs trouvent chacune leur équilibre et leur utilité. Cela me rappelle une chorale avec les différentes tonalités qui parfois, lorsque l’on les écoute isolées, sonnent bizarre mais qui une fois dans l’ensemble donnent toute la nuance qu’il faut pour en faire une œuvre magistrale. J’adore cette édition de Longrow qui a su trouver une singularité sans perdre sa personnalité propre. Cette version est beaucoup mieux équilibrée que la première goûtée précédemment.