Koval Single Barrel Bourbon

47% alc./vol.
Barrel #978

Patrick 90%
J’ai souvent trouvé que tous les bourbons se ressemblaient. Je me disais que c’était sans doute à cause de la réglementation qui était trop contraignante. Mais non, Koval nous démontre ici que c’était à cause du manque d’imagination des producteurs. Nez : Parfum particulier, très fruité, voire même avec des notes d’agrumes sucrées. Le tout est complété par une savoureuse note de biscuit à la mélasse. Le maïs demeure assez subtil dans l’ensemble. Bouche : Contrairement à la plupart des bourbons, ici le sucre domine énormément les épices. Un panier de fruits et quelques subtiles notes de chêne. Finale : D’une belle longueur, savoureuse et sucrée.

Martin 83%
Gros bourbon ambré avec des jambes grasses et fluides. Nez: Le maïs apporte tout de suite une franche odeur réconfortante de bourbon épicé. Vanille et planche de chêne. Un peu de caramel vient boucler le tout. Bouche: Sucré et délicat, c’est ici que l’on voit un peu plus l’influence du millet dans le mashbill. Un peu de fruits, un peu de mélasse, un peu de vanille. Finale: Le kick des épices arrive enfin pour donner un peu de colonne à ce whisky. Équilibre: Le millet s’accorde plutôt bien avec le maïs, tout en réduisant un peu le résultat à quelque chose de trop gentil, de trop « safe ». Pas mauvais du tout, mais le millet enlève je dirais un peu de couilles à ce bourbon.

Koval Single Barrel Four Grain

47% alc./vol.
Le Four Grain est distillé à partir d’un mélange de céréales constitué d’avoine, d’orge malté, de seigle et de blé. Il est vieilli entre 18 à 24 mois dans des fûts de chêne neuf américain bousinés en provenance du Minnesota. L’utilisation de quatre grains permet d’obtenir une réelle complexité des arômes. Fût #824

André 85%
Nez très bizarre d’oranges et de bananes en purée, de virgin oak et d’un mélange de céréales dans de l’eau chaude. Après quelque temps, amalgame de fruits et de rye, vanille. En bouche c’est le rye qui sort gagnant du mélange avec ses saveurs de réglisse et de poivre moulu. Les oranges sont toujours de la partie également et l’influence du fût neuf est indéniable, le côté artisanal et craft-distillery évident. Le nez s’arrondit sur le blé après un 15 minutes dans le verre et en bouche la sensation est plus cireuse. Finale relevée par le rye, adoucie par le blé. Un whisky de dualité et de saveurs naviguant à contresens. On aime ou pas…

Patrick 86%
Si ce n’était pas du parfum métallique, il s’agirait d’un excellent whiskey. Toujours est-il qu’il est suffisamment bon pour que je m’en sois servi une autre portion après l’avoir évalué, simplement pour le plaisir! Nez : Métal et tabac, avec quelques fruits et épices. Mais surtout le métal. Bouche : Fruits mûrs et épices qu’on étendus sur une toast de pain aux 12 céréales. Les fruits sucrés dominent, suivis de près par les épices. Finale : Assez longue et savoureuse, marquée par les fruits.

Martin 83%
Cuivré pâlotte assez dense. Nez: Une fois un rideau de colle à bois passé, on peut y découvrir quelques fruits de champs, un peu de raisins secs et de cacao. Assez singulier comme nez, quoique plaisant. Bouche: Au delà de sa texture fade, on y perçoit épices, crème, réglisse rouge, toffee et mélasse. Même si les autres céréales rendent l’expérience un peu diffuse, on doit remercier le seigle d’avoir sauvé la mise. Vanille. Finale: Négligeable retour de la colle blanche, accompagnée des épices chaudes du rye et des forts accents du chêne. Équilibre: Sans aller jusqu’à appeler cela une grande réussite, on se doit de saluer l’audace de l’expérience. À quand un whisky 12 céréales?