SMWS 31.23 Isle of Jura 23 ans

51.7% alc./vol.
« Sugared almonds in a mattress factory ».

Patrick 75%
Nez : Boooof?  Sent l’écurie.  Incluant le cheval, le foin, la terre boueuse et aussi le purin. Bouche : 23 ans, sérieusement?  Il doit y avoir un maître de chais qui se pète la tête dans un mur dans le coin de Jura.  A moins que le fût ait été entreposé sur le bord d’une fosse à purin.  Finale : L’appellation mentionne une usine à matelas…  Si mon matelas ressemble à ça, c’Est certain qu’il finit aux vidanges.  Balance : Prout prout prout.

Martin 74.5%
Un or très pâle nous fait rêver à une barrique de bourbon. Nez: Plutôt agressif et surprenant. Un jura cask strength, ça ne court pas les rues. Une fois la vague d’alcool passée, on tombe dans un genre de sueur de creux de coude dans laquelle trempe une latte de bois sûrie, voire même pourrie. Vraiment pas son atout le plus séduisant. Mousse de bas fromagée prise trop longtemps sous un ongle d’orteil. Bouche: Vanille et caramel salé arrivent en bouche, pour ensuite continuer sur une vague épicée. Quand même assez potable pour en faire oublier le nez. Peu de corps mais offre une belle chaleur. Finale: Bonne longueur sur des notes poivrées qui de mutent malheureusement bien rapidement en vieux pneu et parfum cheap de chez La Baie. Équilibre: J’ai de la difficulté à me faire à l’idée primo que c’est un Jura et secundo qu’il a 23 ans. Je cherche encore les amandes, mais je suis pas mal certain d’avoir trouvé le matelas.

SMWS 31.24 Isle of Jura 24 ans

54% alc./vol.
« Lively as an acrobat » – Distillé le 27 septembre 1988 et vieilli en fûts de bourbon, 255 bouteilles.

André 85%
Noisettes pas encore mûres et un peu vertes, poivre, un filin de fumée. Oranges boisées, puis citronnées, avec mélange d’herbe et plante de bord de mer, fond finement salé et de menthol. La bouche est bien douce, beaucoup de finesse et de souplesse, sans trop de nouvelles saveurs que celles livrées au nez. Les oranges sont peut-être plus omniprésentes et tranchent franchement avec le poivré de la finale de bouche. La finale est longue et soutenue mais étrangement disparate.

Patrick 85%
Nez : Charbon, paille et pulled pork.  Bouche : Charbon intense, sel de mer, pelure d’orange, goudron.  Finale : Pour un 24 ans, trèèèèès courte, marquée par le goudron.  Balance : On jurerait plutôt un Laphroaig, avec le goudron qui nous reste en bouche.  Bon, la barre était haute, mais pourrait-il en être autrement pour un Isle of Jura de 24 ans?

Martin 83.5%
Entre or profond et sherry amontillado, avec une qualité légèrement trouble, signe alléchant d’une absence de filtrage à froid. Nez: Faible malt grillé enterré sous de l’herbe et de la paille. Sel de mer, voire même poisson. Assez étrange. Rappelle le nez du Jura 12 ans, mais avec beaucoup plus de douceur. Évoque un peu un genre de fromage, mais pas d’ici. Bouche: Beau beau malt juteux et mielleux. Belles épices poivrées sur zeste d’orange. Raffinement très agréable dont on ne pouvait soupçonner l’existence juste au nez. Finale: Assez courte et malheureusement fortement influencée par ce qu’on a découvert au nez. Équilibre: Le goût en bouche en est sa vedette, mais le reste s’écroule aisément tellement son équilibre est précaire. Une chance que c’est un cask stsrength, bien que ça ne rachète pas grand-chose.

SMWS 31.27 Isle of Jura 25 ans

52.4% alc./vol.
« Bold sailor’s dram » – Distillé le 27 septembre 1998 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 245 bouteilles.

André 83.5%
Whisky des Iles sans aucuns doutes. Maritime à souhait avec ses élans salés, ses vagues de fumée de feu de plage fait de bois humide et d’algues séchées qui narguent de puissantes notes d’agrume et de citron. Il livre même certaines saveurs presque médicinales à la Laphroaig adoucies par son âge vénérable. La bouche est douce et fluide, épurée au départ, les notes maritimes évoluent bien et avec candeur, sans autre surprises que les saveurs du nez par contre mis à part le camphre qui étale ses variantes comme une queue de pan d’où filtre le chocolat noir, le sel de mer et le poivre noir. Finale moyenne-courte, alcool totalement annihilée par l’âge du whisky en bouche, seuls le poivre et le sel signent le chapitre final de cette belle aventure. Un Jura hors-norme, qui demeure les pieds dans l’eau mais la tête loin du sherry habituel de la distillerie.

Patrick 89%
Grande complexité, et balance tout autant grandiose. Mes attentes étaient grandes et ne sont pas déçues. Nez : Air marin, huitres, BBQ, touche de bois légèrement brûlé et une note de bonbons aux fruits assez sucré. Bouche : Tout d’Abord les agrumes portés par une note maritime, puis une puissante vague de tourbe fumée, de chêne, de vanille et de cendres. Le tout est complété par un soupçon de viande brûlée au BBQ. Finale : Longue, intense, avec un beau mélange d’épices du bois, de vanille sucrée et de fumée.

Martin 84%
Assez peu doré qu’on pourrait croire à un 10 ans de la même distillerie, pas d’un 25. Nez: Orge humide, gazon et vanille-caramel. On sent aisément par contre que toute sa fougue a été atténuée par sa longue période de torpeur. Vent salin de la mer, mais sans la tourbe. Bouche: Doux, sel et léger cuir. Bois de pin, bois de chêne, sucres juteux. Le style de Jura est ici bien reconnaissable. Finale: Longue et suave, tel qu’attendu d’un whisky de cet âge. On y cherche malheureusement une personnalité unique mais sans succès. Équilibre: Je vis une dichotomie avec cette expression. Jura est la distillerie que j’ai toujours voulu aimer plus, et 25 ans ce n’est certainement pas rien. C’est juste que ceci est un embouteillage qui ne me fait malheureusement pas bander.

That Boutique-y Whisky Company Jura 20 ans – Batch 5

48.2% alc./vol.
901 bouteilles. Séparée de l’île d’Islay par un détroit, c’est la moins peuplée des îles Hébrides. Comptant moins de 300 habitants, elle est célèbre pour ses cerfs rouges et ses pics montagneux, les Paps of Jura. L’origine du nom « Jura  » provient d’un mot scandinave signifiant « cerf « . Animal emblématique de cette île particulière, plus de 5000 cerfs sont recensés. Une seule distillerie s’y trouve, Isle of Jura. Véritable havre de paix pour les écrivains, George Orwell y est souvent venu puiser son inspiration et y a écrit son célèbre roman « 1984 ».

André 83%
Bizarre ça… On distingue ce qui ressemble à du sherry mais avec un côté agricole et fermette tricky, un côté sucré agréable qui rappelle l’ananas et le toffee, le miel aussi. La bouche est plus diversifiée, mélange de fruits tropicaux, de belles cosses d’oranges et de chocolat au lait et une bonne dose de sucre, bois de chêne et une touche de citron en fin de bouche. Finale sur les fruits rouges et fruits tropicaux, léger.

Patrick 91%
Unique. Savoureux. Équilibré. Les mots me manquent le plus fait pour décrire ce whisky. Il ne sera pas au goût de tout le monde, mais si, comme moi, vous aimez les choses bien faites et originales, vous adorerez. Nez : Oh, ça sent le ciel, ça! Du sel et des algues, de la vanille, des fruits tropicaux, des biscuits au pépites de chocolat. Bouche : Du beau chêne brûlé, un mélange assez extraordinaire de chêne sec et épicé, de fruits tropicaux, d’algues et de sel. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une superbe longueur, salée et discrètement boisée.

Martin 87%
Nez: Le sherry cask se montre le bout du nez, mais on dirait qu’il a passé la fin de semaine à pelleter du purin. Toffee, caramel, fruits tropicaux et sucre d’orge. Bouche: Chêne bien gorgé de sherry, fruits tropicaux, cannelle, poivre et cacao. Ses épices sont pointues, mais sa texture a tendance à nous faire mieux passer la pilule. Caramel power. Finale: Belle longueur, avec du chêne salé, une salade de fruits tropicaux et une goutte de miel. Équilibre: Le nez est plutôt bizarre, mais le reste de la dégustation nous le fait oublier rapidement. J’aime bien, même si je m’attendais à ce que 20 ans de vieillissement aient un plus grand effet adoucissant que ce à quoi on a droit aujourd’hui.