Inchdairnie Distillery RyeLaw – Release #01

46.3% alc./vol.
Distillé en 2017, embouteillé en 2022. Sise dans la région de Fife, ce RyeLaw est le premier opus de la Inchdairnie Distillery. Ce whisky écossais single grain est fabriqué à partir de 53 % de seigle malté et de 47 % d’orge maltée, qui ont été broyés au marteau – afin de moudre finement les grains – , puis fermentés à l’aide d’une levure spécifique au seigle pour faire ressortir les meilleures saveurs du seigle. Vieilli dans des fûts de chêne américain fraîchement carbonisés, ce whisky est un produit passionnant issu d’une distillerie innovante.

André 87%
Dans le monde très strict du whisky écossais, belle bouffée de fraicheur que ce Ryelaw. Le nez dévoile des arômes d’oranges, de fruits rouges séchés, de miel, cerises et prunes. Peut-être pas le rye an sens typique habituel disons. Fond de cannelle très lointain. À l’aération, les notes d’oranges se raffermissent et offrent une belle prestation. Superbe texture, cireuse et supportant les épices plus pointues; oranges sanguines, cannelle, miel, sirop d’érable, réglisse rouge, le tout livré sur fond sucré. La finale est légèrement cireuse, fruitée. Le bois brûlé et la jeunesse du whisky est finement perceptible. Très intéressant et innovateur, j’aime!

Patrick 87%
Enfin quelqu’un en Écosse a osé s’amuser avec des céréales. C’est bien parti, j’ai hâte de voir où ça va mener dans quelques années! Nez : Un parfum de rye évanescent, avec un peu de fruits frais du verger et une goutte de vanille. Bouche : De belles épices, des herbes fraîches, une petite pincée de poivre et du chêne sec. Un beau mélange de saveurs unique, en tout cas pour un scotch. Finale: D’une belle longueur, chaleureuse et épicée.

Inchdairnie Distillery RyeLaw Char Hungarian Oak

60.6% alc./vol.

André 81%
À la différence de mon comparse j’ai bien aimé cette édition qui demande, oui, du temps afin de s’équilibrer dans le verre mais qui récompense aussi grandement en retour. Oui le whisky est jeune, oui c’est plutôt expérimental comme approche mais finalement cela demeure intéressant. Nez plutôt neutre de céréales, de bois brûlé et caramélisé, de vanille. La céréale de seigle est absente de la livraison aromatique initiale. La bouche est beaucoup plus douce que l’édition No5 Char, le whisky plus équilibré et l’ensemble relativement doux vu le taux d’alcool. Céréales au miel et caramel, bois brûlé et toasté, un trait de cannelle, chocolat au lait. Finale relativement courte et sèche, gingembre, bois brûlé, vanille et bonbons au miel.

Patrick 75%
Malgré ma note un peu sévère, je suis surpris que ce scotch ait atteint le minimum légal de 3 ans pour en porter le nom. Le new make est à peine adouci, l’ensemble est encore « rough » et difficile à boire. Cet échantillon provenant d’un événement en ligne pancanadien pour promouvoir le nouveau RyeLaw, j’aurais plutôt pensé que la distillerie aurait utilisée son stock le plus mature à cette fin. Bref, un fail en termes de whisky et de stratégie marketing (heureusement que le produit régulier, disponible en SAQ, est au contraire très bon). Nez: Le new make spirit prends presque toute la place. J’ai besoin d’imagination pour y retrouver les seigle et l’orge habituels d’Inchdairnie, et je doute d’ailleurs que j’y arriverais à l’aveugle. Bouche : Quoique le new make soit toujours bien présent en bouche, j’y retrouve aussi des notes typiques du seigle, du bois brûlé et de sucre brun chauffé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé et le new make.

Inchdairnie Distillery RyeLaw Char No.5

58.9% alc./vol.

André 77%
Très bizarre d’expérience de dégustation que cette édition après la découverte du Ryelaw Release 01 qui fût une belle surprise. Nez aux notes primaires de bois brûlé et de charcoal. L’aération découvre des notes de céréales de seigle verdâtres, de réglisse et de cannelle, de fruits rouges et cerises. La bouche est franche et dévoile la jeunesse du whisky. Le temps de maturation n’a pas encore permis au whisky de s’adoucir au fil du jeu avec le bois hautement bousiné. Bois de chêne brûlé, poivre, cassonade, charcoal, cannelle, fruits rouges, cerises. Finale pointue et jeune, plutôt rectiligne et ennuyeuse, sur le bois brûlé principalement.

Patrick 79%
Un whisky plutôt paradoxal où, malgré l’intensité des saveurs, j’y retrouve des notes de new make trop intenses. Le bois brûlé prend aussi trop de place… Mais malgré tout, le reste demeure au-dessus de la moyenne. Bref, un scotch plein de paradoxes, que j’ai pris plaisir à boire, mais qui va gagner à demeurer dans un fût plusieurs années de plus. Nez: Le nez est dominé par un mélange de chêne et de céréales brûlées, ainsi qu’un parfum typique de new make spirit désagréablement intense. Bouche : Du new make spirit boisé? En d’autres mots, du new make, du chêne brûlé et épicé, du sucre brun et de la vanille. L’ensemble est chaleureux et porté par une texture est bouche tout de même agréable. Finale : D’une belle longueur, boisée, épicée et chaleureuse.