High West Rendezvous Rye

46% alc./vol.
Batch 13E01.

Patrick 90%
Épicé, sucré, boisé et fruité.  Quel délicieux rye!  Nez : Délicieux parfum de seigle avec quelques fruits des champs.  Bouche : Très épicée et marquée par le chêne.  Aussi quelques petits fruits.  Finale : Longue et boisée.

High West Rendezvous Rye

46% alc./vol.
Batch 44. Un Straight Rye Whisky conçu par une micro distillerie de l’Utah provenant d’un mélange d’un whisky du Kentucky de 6 ans à 95% de rye et un whisky de 16 ans à 80% de rye.

André 86%
Cosse d’orange accompagné de quelque chose d’acide et d’un peu sec. En bouche c’est plus le caramel écossais et la vanille et il est aussi très fruité (purée de bananes, goyaves ?) La finale est soyeuse et est un beau retour sur les oranges. À boire rapidement car il est très changeant et s’évente facilement. N’est certainement pas l’image que l’on se fait des bourbons, mais ne manque pas de singularité et d’originalité. Un peu cher, mais pour encourager les nouvelles distilleries, on peu bien allonger quelques dollars de plus.

RV 83.5%
Ok… c’est un whisky ça, pas un gin? L’Utah, c’est vraiment vraiment loin du Kentucky. Et le rye n’est lui aussi vraiment pas loin, et surpasse la vanille qui adoucit néanmoins un peu le tout. En bouche, le rye est encore plus et même presque trop puissant, et la réglisse me donnerait presque envie d’essayer un ou deux gins. Je me répète : c’est un whisky ça? Très féminin comme boisson, mais il faut être ouvert à la nouveauté avant de l’essayer; pas le genre à ouvrir après 8 Islay de suite. J’apprécie, mais difficile à classer par contre avec ses allures de drink pré-mixé. Par contre, à 86$, trop cher même si la distillerie le vend probablement pour financer leurs whiskeys tirés de leur propre alambic.

Patrick 84%
Une batch de gin qui aurait pris le mauvais aiguillage à l’embouteillage? Ou plutôt de vodka??? Au goût, la saveur rappelant un whisky canadien nous confirme qu’il s’agit bien d’un rye. Le premier goût qui nous frappe est un peu déséquilibré, mais la succession de saveurs de vanille, poire, ananas, réglisse et autres saveurs intrigantes rendent ce whisky très intéressant.

High West Silver Western Oat

40% alc./vol.
Recette à 85% d’avoine et 15% d’orge, non âgé. Essay #13DIS, Bottle #1541

André 79%
Vite comme ça, cela a plus des ressemblances avec de la Grappa que du whiskey, à la limite, un Corn Whiskey peut-être mais faut être imaginatif. Le nez est vraiment sucré, grappe de raisins verts, céréales séchées, tarte à la lime et citron et crème fouettée, coconut séché. Le nez a quelque chose de vraiment inattendu et j’avoues que je prends beaucoup de plaisir à chercher les spectres de la palette aromatique. Malheureusement, la bouche n’aura pas le kick du nez malgré une arrivée de salade de fruits frais en approche et une grappe de raisins verts, un taux de sucre appréciable, la texture est moche et diluée et les saveurs de new make dominent l’ensemble des saveurs. La finale quant à elle a des allures de new make spirit aromatisé, jus de salade de fruits et de raisins et de corn whiskey. Tiens plus de la curiosité qu’autre chose mais serait bien drôle de voir la réaction des gens si servi dans un blind tasting.

Patrick 86%
Nez: céréales sucrées et fruitées.  Bouche: Comme mordre dans de l’ avoine mouillée.  Très sucré, et un peu fruité.  Finale:  Une belle longueur, qui s’étire sur une note d’ avoine en poudre.  Balance: Bien équilibré, simple et efficace, que j’utiliserais toutefois pour un cocktail.

RV 86%
Le penchant californien des corn whiskies? Au nez de mi-chemin entre la vodka de grain à goût très prononcé et le new make, la bouche présente de son côté du blé et du vinaigre, ainsi que de belles épices. La finale quant à elle appartient d’abord à l’orge puis au blé, le tout dans une chaleur très persistance, de longueur presqu’incroyable pour un whiskey non âgé. Mis à part son prix élevé, est tout ce que le White Owl Whisky aurait dû être: innovative, appropriée pour la mixologie, et surtout, bonne.

High West Son of Bourye

46% alc./vol.
Batch 8, bouteille 213. Créature étrange issue d’un Bourbon de 5 ans (75% maïs 20% seigle 5% orge non malté) et d’un RYE de 3 ans (95% seigle 5% orge malté).

André 87.5%
Définitivement le rye, enrobé de cire. Les éléments épicés mis entre parenthèse par les oranges et les jujubes aux fruits. Rien d’épique en bouche c’est même un peu discret et tout en sous-entendus, doux, avec beaucoup de sucre et des vanilles du bois. C’est une bataille de tranchée, au corps à corps , presque intime entre le bourbon et le rye et ça se sent, se goûte à tout les niveaux. Beaucoup de saveurs d’orange et de sucre jusqu’à la finale, toute paisible et en finesse. Un whisky innovateur, intriguant et inhabituel.

Patrick 86%
Sent le bourbon… Ou presque! On sent le whisky de maïs légèrement épicé, mais pas la cerise typique. Tout de même très agréable. En bouche, de belles épices de bourbon, du maïs, se terminant sur une finale un peu sèche. Simple et efficace.

Martin 77.5%
Nez: L’alcool prend énormément de place au début. Il faut donner la chance à cette expression de respirer et de s’ouvrir un peu. Elle nous récompense par la vanille du bourbon, lavande et savon avec une pointe de bubblegum. Bouche: Le maïs du bourbon frappe à la porte en premier, on ouvre et il nous présente ses amis vanille et petits fruits. Le seigle est excessivement timide, on lui offre un verre et il nous dit après huit fois qu’il veut juste de l’eau. Finale: Solide finale bourbonnée. Maker’s Mark en pleine gueule. Je dois lui reprocher par contre d’être aussi original que son nom. Équilibre: À souligner la présence sur l’étiquette de Jackalopes, une sorte de croisement mythique farfelu entre un lièvre et une antilope. Un animal dangereux selon les experts de la distillerie. Voyage au pays de l’étrange. Je ne serais pas surpris de me faire offrir un verre de ça dans le whisky room de David Lynch.

RV 84.5%
Lignes sobres, couleurs simples; l’esthétisme ne nécessite pas toujours la complexité. Tenant plus du bourbon que du rye, malgré tout le genièvre pur et très végétal se fait sentir. Un bon blend chaud et indéfini, autant en bouche qu’en finale il s’agit du même jeu: d’abord le bourbon poussiéreux, puis une étonnante transition au rye qui est très naturelle. Côté originalité on repassera mais ce whisky « 2 pour 1 » vaut le détour, si ce n’est que pour le construire et le déconstruire gustativement parlant.

High West Whisky American Prairie Bourbon – Batch #21L17

46% alc./vol.

André 88%
Oranges, cassonade, fruits rouges et cannelle gorgée d’épices, anis, vanille. Beau sucre résiduel qui se répètera en bouche. L’ensemble est gourmand, agréablement sucré. Les notes de cannelle et de réglisse sont bien définies, auxquelles s’ajoutent de la cassonade et du sucre de maïs. On a presque aussi des notes de miel. Très belle texture, chaude et moelleuse, très charnue aussi au fil des gorgées. Finale sensuellement fruitée, fruits secs, caramel, miel et vanille.