Glenmorangie Astar Cask Strength

57.1% alc./vol.
Glenmorangie Astar est né de la quête incessante de Glenmorangie pour trouver le meilleur fût pour la maturation de sa précieuse eau-de-vie. Les meilleurs chênes sont d’abord choisis dans les Monts Ozark dans le Missouri aux Etats-Unis : ce sont des chênes à croissance lente, qui ont une grande porosité qui vont ensuite procurer une grande richesse et une très belle densité au whisky. Le bois est ensuite séché à l’air libre pendant 2 ans alors que la majorité des fûts sont vieillis au four. Les fûts sont ensuite confectionnés dans la plus pure des traditions : ils toastés et grillés pour maximiser le potentiel aromatique et la subtilité des arômes. Le Maître Distilleur fera donc vieillir ses eaux de vie (une fois le 1er vieillissement de Bourbon effectué) dans ces fûts une dizaine d’années avant la mise en bouteille, à la force de fût. Astar signifie « voyage » en gaélique…

André 86.5%
Très fruité au nez, surtout les poires sucrées flambées, les grains de café enrobés de chocolat au lait et une goutte de lime. En bouche, l’arrivée est cendreuse (un peu comme le Braeval Cigar) et les poires flambées tiennent le coup en accompagnant le chocolat. Il demeure très épuré et frais, désaltérant. La finale est fraiche encore une fois, la citronnelle, la pelure de pomme rouge. Les fruits secs légèrement épicés, malgré leur générosité, sont par contre trop passagers et la finale tombe un peu trop abruptement. Le fruité du fût de bourbon fait lui aussi surface de manière très (trop) égoïste (rappelle le Glenmorangie 15 ans) et monopolise beaucoup de ce qui est livré en finale.

Patrick 90%
Au nez, miel, chêne et une touche de vin blanc très frais. Aaaah, le goût d’un vrai cask strenght qui donne l’impression de sortir directement du fût ! On mord dans la planche de chêne et on y retrouve épices, orge, vanille, fruits discrets et un sucre blanc omniprésent qui complète admirablement l’ensemble. Si j’avais à utiliser un seul mot pour le décrire, le mot serait « pur ». Un whisky parfait pour l’été, mais avec son chaleureux taux d’alcool, idéal aussi pour se réchauffer après une journée de ski.

RV 83.5%
Grain, miel et rippe de bois franc séchée avec de la marmelade d’orange. Texture de slime qui attaque avec son grain mais ensuite avec tout plein de citron, d’orange, de citron miel et de citron meringue. Cask strength qui se sent plus ou moins et qui manque de finish, heureusement avec un aftertaste d’orange, de citron et de grain de bois. Le Artisan Cask que cette version est supposée remplacer était bien meilleure et naturelle, et malgré les arrogances répétées de la SAQ pour faire grimper mon budget whisky, 126$ c’est encore beaucoup trop cher pour un no age statement ordinaire.

Glenmorangie Bacalta Private Edition

46% alc./vol.
Ce whisky tire ainsi son nom du gaélique écossais « cuit au four » en référence à la méthode originale mise en place pour son affinage. Il a été élaboré à partir de Glenmorangie vieilli dans d’anciens fûts de Bourbon puis transféré dans des fûts spécialement sélectionnés qui ont séché au soleil et ayant contenu du Malmsey (Malvoisie), l’un des vins de Madère les plus doux. Les fûts de Malmsey ont été spécialement créés à cet effet à partir de chêne américain séchées à l’air, puis fortement grillés. Ils ont ensuite été remplis de vin Malvoisie et chauffés par les rayons du soleil pendant deux ans, pour les adapter aux spécifications du Master blender Dr Bill Lumsden de la distillerie Glenmorangie. Les fûts ont été ensuite vidés, transportés à Tain en Écosse dans les Highlands, puis remplis de whisky Glenmorangie rigoureusement sélectionné pour offrir des caractéristiques exceptionnelles à ce Single Malt.

André 91%
Nez très liquoreux, le terme liqueur est approprié. Attrayant au nez et bien volupté; poires, pêches, oranges, vanille crémeuse, abricots desséchés, miel. La bouche est sirupeuse et grasse, taux de sucre élevé ce qui calme les ardeurs du taux d’alcool et des épices. De petits fruits rouges parcellent maintenant la bouche et s’ajoutent aux saveurs détectées au nez. Les notes d’oranges sortent un peu du lot, le mélange de poires et de pêches en purée est rafraichissant et très texturé, presque mielleuse. La finale est longue et persistante, veloutée et liquoreuse, oscillant entre les notes de fruits à chair et les fruits rouges, le sucre et les épices. Une superbe palette aromatique et une présentation au-dessus de la moyenne, nous en attendions pas moins de la part de Lumsden et de Glenmorangie. Un whisky dessert pour les papilles et pour l’esprit.

Patrick 80%
Je comprends que certains adorent, mais c’est vraiment trop sucré pour moi et pas du tout dans ma « palette de saveurs ». Le fait d’avoir pris un peu de retard pour écrire cette évaluation me permet de vous dire que ça fait deux ans que j’ai ouvert ma bouteille, et elle est à peine entamée, car ce n’est pas un whisky qui m’apporte grand plaisir. Nez : Parfum extrêmement sucré et fruité. Le Doc Lumsden semble avoir la dent de plus en plus sucrée. Bouche : Très sucré et chaleureux, avec une bonne dose de nanannes. Finale : Longue, chaleureuse, pleine de fruits sucrés.

Martin 92%
Nez: Céréale classique de Glenmorangie. Caramel brûlé, légère mélasse, raisins secs, dattes et bois. Miel et zeste d’orange. Bouche: Sucre d’orge, raisins, vanille crémeuse, miel sirupeux. Dattes, chêne et épices. Fruits rouges. Savoureux. Finale: Chaude, longue et enivrante. Nounours au Prosecco de chez Squish. Poivre blanc et planche de bois. Équilibre: Une grande édition privée qui fait honneur au Companta de 2014.

Glenmorangie Barrel Select Release 13 ans Cognac Finish

46% alc./vol.
Embouteillé 05/2021

André 87%
Cosses d’oranges, prunes, raisins secs, tarte aux pommes, sucre des gommes ballounes et cassonade. Nez très gourmand et salement attirant. La bouche est remplie de compote de pommes, de prunes et de raisins, oranges, pincée de cannelle et sucre de confiserie, salade de fruits tropicaux. La texture est un peu quelconque mais prendra de la consistance au fil des gorgées surtout par l’apport d’épices qui est assez soutenu. La finale est chocolatée, nappée de caramel et de fruits tropicaux saupoudrés de clou de girofle et de cannelle. L’essence même d’un bon whisky est présent dans cet opus mais un manque un p’tit hook pour en faire un excellent whisky. Ceci étant dit, j’en ferais un très bon dram de semaine, c’est facile à boire et à apprécier.

Patrick 86%
Les Cognac Casks sont toujours relativement intenses, et celui-ci n’y fait pas exception. Bref, c’est très bien pour le style, mais je comprends pourquoi ce type de fut n’est pas plus utilisé que ça par l’industrie! Nez : Des fruits des champs, du caramel, du cuir et de la vanille. Bouche : Des fruits des champs, du cuir, du clou de girofle, un peu de poivre. Intense. Finale : D’une longueur moyenne, poivrée et boisée.

Martin 89%
Nez: Raisins, oranges, cassonade, sirop d’érable. Malt grillé et purée de fruits. Bien alléchant. Un petit peu de tabac à pipe. Bouche: Fruits rouges et épices, miel et raisins secs, touche de cannelle et panier d’agrumes. Pointe de chocolat blanc. Texture un peu légère à mon goût, mais on reste tout de même dans un univers de saveurs incroyables. Finale: Chêne sec, caramel salé, miel, fruits secs et vanille. Une belle boucle sur un beau cadeau. Équilibre: Bien que je parvienne difficilement à isoler le cognac, je n’ai pas besoin de le savoir tant que ça pour apprécier ce superbe dram.

Glenmorangie Burgundy Wood Finish

46% alc./vol.
Initialement mûri dans des fûts de chêne américains, le Glenmorangie Burgundy est part la suite transféré dans des barriques de type Côte d’or.

André 83%
Sherry et chocolat. Définitivement goûte les cerises, chocolat, babeurre/vanille, le Cherry Blossom. Superbe rapport qualité/prix, difficile de trouver mieux.

Patrick 88%
1ère dégust: Chêne en arrière goût; vin définitivement, fruits; wow, excellent et toujours une bonne idée pour les débutants. 2ème dégust: une de mes bouteille qui s’est vidée le plus rapidement! Parfait pour les non-initiés grâce au goût qui rappelle le vin, pour les connaisseurs qui veulent quelque chose de différent. Très doux, le vin fruité, unique et excellent. Seul point sombre: finale un peu trop courte (mais ca peut aider les débutants!). Le plus doux des Glenmorangie Wood finish que j’ai essayé.

Martin 88%
Nez: Cacao, fruits rouges, barrique de vin, raisins rouges, caramel, léger cuir fumé. Belle complexité! Bouche: Encore fruité, toffee et caramel, vanille et épices, raisins et chêne, agrumes. Finale: Boisée et vineuse, avec des touches de cerises, de chocolat, d’orge et de miel. D’une extrême douceur. Équilibre: Un autre brillant cask finish de Glenmo. Une douceur qui pourra en initier plus d’un au whisky, mais qui ne laissera pas non plus le connaisseur sur son appétit.

RV 80%
Herbeux ou feuillu; rubbery, dash de char; sherry; herbeux fort, genre feuille de quenouille puis les cerises.

Glenmorangie Companta 1992-2014

46% alc./vol.

André 92%
Grosses accolades de cerises au poivre bien mûres, d’épices fraiches, d’oranges et mélange de pruneaux et de raisins écrasés. En bouche, l’intégration des influences de la maturation en fût de vins de Burgundy et de la Vallée du Rhône est superbement réussie, les épices sont prédominantes et associées au poivre noir décupleront l’effet de l’alcool. Toujours ces mêmes fruits rouges, les cerises et la purée de raisins mauves et quelques cosses d’orange en arrière-plan. Texture hallucinante encore une fois de la part de Glenmorangie, un savoir-faire évident, un souci du détail raffiné. Finale longue, poussée par les épices, gingembre et clou de girofle, beaucoup de fruits rouges et de la réglisse en prime. J’aime beaucoup !

Patrick 93%
Nez : Incroyable! Orange sanguine, vin chaleureux, cerise, épice, cassonade et orge. La complexité de Glenmorangie, facteur 10 ! Bouche : Cerise sucrée, vin chaud, cassonade et chêne brûlé, oranges sanguines et chocolat au lait. Finale : Longue et langoureuse. Balance : Cette distillerie n’est pas l’une de mes favorites pour rien : J’attends avec impatience leurs « Private Editions » annuelles qui se révèlent toujours un chef d’œuvre que j’ai tous cotés à plus de 90%. Celui-ci ne fera pas exception. Le seul problème est que j’en ai une seule bouteille, alors que j’en prendrais une caisse.

Martin 94%
Plus pâlotte que certains Glenmos, dont le Signet, mais tout de même rouquin. Nez: Forte présence du sherry, mais le vin ne tarde pas à se faire voir, sentir même. Malt et vanille. Bouche: Très léger et fruité. Belle vague de douce chaleur et d’épices. Délicat et enrobant, comme une belle couverture autour du feu. Finale: Poivrée de malt fumé, avec un déferlement de vin et de sherry. Équilibre: Douceur et équilibre personnifiés. Un grand drame que ce ne soit qu’une édition limitée.

Glenmorangie Dornoch

43% alc./vol.

André 89%
Solide comme présentation, une qualité d’exécution irréprochable. Poires au miel, une touche de gingembre, grosses cosses d’oranges tout juste pelées et une puissante rasade d’agrumes. Puis apparaissent progressivement des notes vertes, marmelade de fruits, poudre dans les emballages de gommes Bazooka. La bouche démontre une belle présence de céréales au miel, de poires nappées d’un mélange de de poivre noir et de gingembre. Encore cette marmelade de fruits rouges auquel s’additionnent le chocolat au lait me rappelant le Glenmorangie The Taghta. Taux d’alcool approprié, transportant bien les saveurs sans les éclipser. Le caramel et le toffee calment ensuite la lancée des saveurs fruitées menant à une finale qui surprendra par sa puissance. Les épices servant de toile de fond aux fruits en confiture nappés de chocolat au lait fondu, saupoudrés de poivre et de gingembre. Un bel embouteillage que j’ai moins apprécié que Patrick mais je n’hésiterais pas à en acheter une bouteille pour garnir ma collection.

Patrick 93%
Ma seule déception face à ce dram, est qu’il ne fasse pas partie du « core range » de la distillerie. Complexe, savoureux et parfaitement équilibré. En fait, correspond à ma définition d’un excellent whisky : celui d’une balance irréprochable qui nous apporte quelque chose de nouveau à chaque gorgée. Nez : Touche d’air marin, sucre, fumée subtile et note vineuse de céréales. Bouche : Belle fumée de tourbe à l’intensité mesurée comme seul Glenmorangie peut y arriver, complété par une tonne de sel, un beau bouquet de fleurs et un vin très chaleureux. Le tout est complètement enveloppé par la fumée. Finale : Belle finale savoureuse où s’étire toute la complexité du malt.

Martin 88%
Belle teinte de crépuscule de septembre. Nez: Malt grillé, miel, cantaloup, agrumes et gingembre. Douce boucane, vin rouge, jujubes rouges. Complexité effarante. Garde un certain punch, on jurerait qu’il a 3% d’alcool de plus. Bouche: Belle texture, notes de céréales au miel, un peu de noix et de sucre brun. Tout en douceur, tel qu’attendu d’un Glenmo. Vin chaud du temps des fêtes. Finale: Je m’attendais à un peu plus au niveau de la finale, les saveurs précédentes se mêlant de façon diffuse. On y ajoute un peu de chocolat et de poivre. Équilibre: Toujours un excellent dram, mais pas un excellent Glenmorangie. À mon sens ils ont beaucoup de meilleurs pointeurs que ça.

Glenmorangie Duthac

43% alc./vol.

André 89.5%
Les fruits secs, les prunes, gâteau aux fruits mêlées d’un nuage de saveurs de virgin oak encore une fois, mais plus discret, bien l’apport des saveurs tirées des fûts de xérès. Les fruits secs rappellent presque les raisins mauves et le jus Kool-Aid. Bel éventail de saveur amalgamé avec soin. La texture en bouche est incroyablement soyeuse, goulue et visqueuse à souhait. Le toffee et le caramel chauffé sont plus frénétiques en bouche et s’accrochent maintenant au nez de façon soutenue. Beaucoup de pâte de fruits, de pruneaux et de figues qui poursuivent leur lancée. Après une dizaine de minutes dans le verre, les raisins mauves se mélangent maintenant avec les cerises rouges. Le whisky laisse une fine pellicule poudreuse en fond de bouche. La finale est douce et posée quoique affirmée sur les arômes et saveurs qui continuent de se mélanger doucement. Saveurs exquises, équilibre divin mais des notes de toffee qui prédominent un peu trop en finale de bouche… mais j’en veux une bouteille pareil!

Patrick 92%
Un excellent Glenmorangie, complexe, savoureux, exquis et offrant une intensité de saveurs rarement vue chez Glenmorangie. Nez : Parfum complexe avec des notes de caramel, poire, chêne, vanille et xérès. Bouche : Savoureuses saveurs de chocolat au lait, de caramel, de cuir et d’épices, dans un délicieux écrin de chêne savoureux. Finale : Mélange de fruits et d’épices. Longue et délicieuse.

Martin 87.5%
Jambes grasses qui tombent dans un bain ambré et pleinement orangé. Nez: Orge, miel et écorce d’orange, tous fortement adaptés au nez classique de la distillerie, spécialement de ses cask finishes. Touche de noix. Bouche: Texture huileuse et soyeuse. Plutôt doux pour un Glemno spécial. Miel, toffee, épices, poivre rose, vanille et crème brûlée. Touche de chocolat blanc. Finale: Manque un peu de longueur et de caractère. Vanille, poivre et chocolat au lait. Équilibre: Quand même solide pour une édition dut-free, mais au prix en général de ce type d’embouteillage je me vois mal délier les cordons de ma bourse pour ça. À 46% peut-être?

Glenmorangie Ealanta 19 ans

46% alc./vol.
Ealanta signifie habile, ingénieux en gaélique, et pour la 4ème édition limitée pleine de créativité de la gamme Private Edition de Glenmorangie, le Maître Distillateur Dr Bill Lumsden rend hommage à l’écrivain américain Marc Twain avec une nouvelle expression de grande qualité. Glenmorangie Ealanta est issu d’une maturation complète en fûts de chêne blanc américain neufs provenant d’une région qui s’étend des montagnes du Missouri à la forêt nationale de Marc Twain. Glenmorangie Ealanta bénéficie d’une maturation de 19 ans dans des fûts de chêne neufs ayant connu une croissance lente. Cette croissance lente du bois permet au spiritueux d’extraire le maximum d’arômes. 1900 bouteilles édition très limitée 2013.

André 88%
Crème pâtissière, crème brûlée, bois sec, maple peacan pie. Très doux en bouche, quelque peu relevé par les notes de bois sec. Rectiligne sur les notes sucrées de vanille, de crème et de sucre. Glycérol alcoolisé en finale, cireux en bouche. Tout à fait dans la ligne des derniers embouteillages de la distillerie. Je commence à trouver que la sauce s’étire un peu trop. On a délaissé l’audace dernièrement et on se prélasse dans une zone de confort qui devient dangereuse chez Glenmorangie.

Patrick 93%
Encore une autre réussite de Glenmorangie qui réussit à nous offrir d’intéressantes variantes sur un thème qu’on aime bien.

RV 85.5%
Beau début d’ascension d’un long périple vers les sommets de l’originalité. L’aigreur du single malt accompagné d’une pointe de seigle canadien à la cassonade sèche, et la relative douceur d’un fruit mi-sucré tel que la framboise. Au niveau du goût, le fruit éclipse totalement le grain mais en restant dosé. La finale est là où c’est le plus intéressant, avec une pointe de Benriach/Dalmore légèrement cendrée où le baril est peut-être trop présent, quoique succulent. Bel aftertaste mielleux. Toujours à l’image de la distillerie, on explore la même montagne mais on semble enfin prendre un sentier un peu moins emprunté.

Glenmorangie Finealta

46% alc./vol.
Ce single malt est le premier d’une nouvelle « Collection Privée » créée par le Dr. Bill Lumdsen, maître es vieillissement des distilleries Glenmorangie et Ardbeg. S’inspirant d’un Glenmorangie, légèrement tourbé du début du 20ème siècle, cette version du 21ème siècle très convaincante place d’entrée la tourbe sur le devant de la scène. Et tel un magicien, cet affineur hors pair nous transporte un siècle en arrière.

André 86.5%
Milkshake et crème glacée à la vanille, prunes et poires sur background d’oranges, de miel de bruyère à la Highland Park et d’amandes. Bouche feutrée sur les fruits secs (principalement les raisins), la crème Chantilly et le chocolat blanc. A aussi quelque chose du Longmorn qu’on aurait accompagné d’autres fruits. Finale bien balancée et tout en finesse sur les oranges relevées d’épices.

Patrick 90%
Au nez, mélange original commençant soupçon de tourbe, agrumes et céréales mouillées. En bouche, la tourbe et une pointe de fumée commencent par nous surprendre. Ensuite, c’est un riche bouquet d’agrumes parsemé de raisins secs, avec un filet de caramel, le tout recouvert de morceaux d’orge séchés. La finale, fumée, puis épicée, puis sucrée, s’étire délicieusement. Mon coup de cœur au Spirit of Toronto 2011!

Glenmorangie Fino Sherry Finish

43% alc./vol.

André 89%
Un mélange du Cellar 13 et d’un embouteillage de Glenfarclas ? Vineux au nez, avec une pointe salée puis du type chocolat crémeux (Glenmorangie Signet) fourré au sherry. Raisins et notes rappelant certains vins liquoreux. Petit rappel fumé en finale enrobé de raisins. Sans brusquerie, tout en texture et en onctuosité. À la fois simple mais cachant bien sa complexité. Un Glenmorangie qui nous manquera. Une belle surprise.

RV 89%
J’aimerais quand même pas le vin là? La base habituelle du Glenmorangie avec son grain sucré, puis le raisin fait son apparition. De manière encore plus criante au goût, le raisin est visqueux mais passe aux travers de très belles transitions, pour se stabiliser sur un vin plus corsé. La finale en montée très lente me fait même apprécier l’apport très évidente du sherry. L’aftertaste est quant à lui un retour sur le grain typique. Très agréablement surpris.