Dry Fly 100% Wheat Cask Strength

60% alc./vol.

André 84.5%
Dualité alcool-wheat très intrigante. Bananes vanillées, beurre baraté, pain tout juste sorti du four, toffee, banana slip. Palette aromatique plus limitée par la puissance de l’alcool. Céréales concassées. Texture crémeuse et onctueuse, mais l’alcool un peu trop fougueux vient écraser les dimensions qu’auraient pu donner les céréales. Très vanillé, et l’alcool trop agressif. Finale dirigée par l’alcool, les épices sont plus évidentes maintenant, le gingembre, les raisins secs et le doux toffee. À mon goût personnel, je trouve que l’alcool est trop fort pour la douceur de ce type de whisky.

Patrick 80%
Un whisky avec un délicieux parfum, mais qui aurait gagné à être un peu dilué (ça doit être la première fois que j’écris ça). Nez : Un parfum alléchant, avec de belles bananes enrobées de caramel, avec un trait de vanille et saupoudrées de blé séché. Bouche : Intense, marqué par l’alcool, le bois brûlé, le blé séché… Le reste est camouflé sous l’intensité générale du whisky. Finale : D’une longueur plutôt moyenne, et un peu insipide.

Dry Fly Straight Washington Bourbon 101

50.5% alc./vol.
Le premier bourbon légal fabriqué dans l’État de Washington, il contient 55% de maïs et 45% de triticale. Vieilli dans des barils de 53 gallons pour un minimum de 4 ans.

André 87.5%
Bourbon générique; fruits sauvages, cerises bien rouges, savates rouges, épices, poivre, le chocolat noir et les grains de maïs. Fort et affirmé en bouche, très fruits rouges et la réglisse poivrée, le miel, la pomme rouge aux stands de Beauce Carnaval, la cannelle, le tout épice, les cerises. Finale persistante, très bold, fruitée avec faste et élégance, étirée par les notes de poivre et de cannelle. Feeling sec et astringent apporté par les épices et l’alcool. Un bon et beau whisky, conservateur et prudent dans le style mais à l’exécution juste.

Patrick 80%
Superbement original, mais pas nécessairement trippant. A boire uniquement si vous êtes vraiment en manque de quelque chose de différent. Nez : Parfum présentant un beau mélange de sucre et d’épices, le tout sur un fond de céréales. Bouche : Oh, c’est original ça! Un mélange étrange de céréales, d’épices et de bois. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les céréales et le bois.

Martin 83%
Nez: Maïs, vanille sucrée et fruits en compote. Cerise noire, poivre et chêne. Un peu de poussière. Bouche: Cerises et foin, réglisse et gomme balloune. Les épices sont bien senties, mais ne sont pas trop agressives. La texture par contre pourrait être plus emballante. Finale: Un peu fade à mon goût, à tous les niveaux, texture, saveur, chaleur, longueur. Facile à oublier dans ces cas-là. Équilibre: Un bel essai, une belle curiosité, mais la finale s’écroule trop vite, nous faisant oublier l’expérience tout aussi vite.

Dry Fly Triticale Rye-Wheat Hybrid

44% alc./vol.

André 89%
Rye prédominent, épices un peu agressives, arrondies par les céréales de blé crémeuses et la vanille, les céréales de seigle quant à elles sont plus poussiéreuses et épicées, poivrées. En bouche, l’approche est douce et pausée, puis poussée en force du rye épicé et des fruits rouges sauvages, les cerises trempées dans le poivre noir, bonbons en canne de Noël. Restera en bouche un léger poussiéreux épicé relatif au rye. Cannelle, poivre moulu, épices des caraïbes et cajun. Finale très longue, fruitée, très épicée, oranges. J’adore !

Dry Fly Washington Wheat Whiskey

40% alc./vol.
Fait à 100% de blé.

André 80.5%
Compote de fruits et yaourt à la vanille, zeste d’orange. Très léger et approchable, à la limite féminin. Les wheat whiskies ont cette propriété d’être d’une douceur tellement réconfortante, c’est comme un « home sweet home » version whisky. En bouche il présente par contre un peu trop d’ambivalence et malgré ce panier de fruits et de vanille au miel, il ne trouve pas la réponse au moyen de se départir d’un fond de bouche un peu rêche désagréable. Dans l’ensemble, le nez est le meilleur partie de l’expérience qu’on aura à déguster ce whisky… ce whisky un peu trop « bof » !

RV 87%
En bordure du sentier en dehors des sentiers battus. D’emblée : ce whiskey mérite vraiment de respirer, pour découvrir du beau sucré, du beau sirop, de la citrouille et même du gruau. Se présente doucement sur les papilles, avec la cendre bizarre du Bernheim. La finale est toutefois teintée de levure et d’herbes étranges. Un buffet de pain aux herbes pour le moins audacieux et un novateur whiskey de blé de bon goût.

Patrick 81%
Parfum de souffre et de paille. Mouin. En bouche, céréales sucrées typiques du blé. La finale est courte et sucrée. Très léger, facile à boire, facile à oublier.

Martin 79%
Nez: Vanille et baies séchées nous prennent d’assaut. Une fois qu’il a respiré, il s’ouvre sur un ensorcelant air d’orange et de blé grillé. Un chatouillement qui m’évoque un Triscuit égrainé dans du Crown Royal. Bouche: La magie commence. Moyennement visqueux, franchement vanillé par son passage de 18 mois en fûts de chêne neufs. Et au sommet de la cloche, le blé vient briller. C’est tellement doux, c’est beaucoup trop bon. Comme l’aurait dit le Doc Mailloux s’il y avait goûté: « C’est propre, et c’est bon! » Finale: D’une bonne longueur, avec un blé qui ne se cache pas. Équilibre: À part le nez qui n’en dit pas assez long et la finale qui rend moins justice à son goût, ce whisky est surprenant. On croirait même y déceler parfois de la citrouille. Un whisky du temps des récoltes. Un whisky de terrasse à la brunante.

Dry Fly Wheat Port Finish

43% alc./vol.

André 87%
L’idée était ambitieuse, de mélanger les douces et rondes textures du wheat whisky en l’affinant dans le Port Cask… et ça a payé ! Porto très affirmé, le vieux fût de Porto poussiéreux qui traine dans le fond du warehouse, les fruits rouges, pâte de fruits, les cerises marasquin. Bouche très ronde, le wheat bien présent, mais une légère amertume en fond de bouche, les dattes et le raisin sec, les céréales, le chocolat noir, la vanille et la noix de coco peut-être? Finale longue, axée sur les fruits et le port cask, le raisin sec et la cerise marasquin. Une agréable escapade dans les douceurs des champs de blé au chaud soleil d’été. S’est amputé de quelques points pour sa petite amertume en bouche apportée par le Port Cask mais dans l’ensemble un superbe whisky.